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Pour le Zoom je suis d'accord, ce n'est pas inutile, mais souvent le photographe néophyte préférera zoomer plutôt que de se déplacer pour trouver un meilleur angle ! C'est le gros problème des appareils avec focale variable. Le meilleur moyen d'apprendre à cadrer, c'est de travailler à focale fixe ! Ensuite c'est au photographe de bouger. Et par expérience le photographe "débutant" ne comprendra pas toujours pourquoi sa photo manque de force... Simplement parce qu'elle est plate et qu'elle ne retranscrit pas ce que l'on voyait sur place (cf remarque de Zolis).
Comme toujours ensuite le zoom a ses intérêts. Mais bon le lever de lune derrière une montagne c'est pas le genre de photos qu'on prend tout les jours non plus...
Pour l'assemblage de photos, c'est une très bonne méthode, mais il faut un bon logiciel et travailler sur un paysage fixe. Adieu les photos de skieur dans un couloir encaissé par exemple 😉 . Aujourd'hui presque tout les APN compacts sont équipés d'un 35mm ! très peu descendent jusqu'au 28mm ! C'est très dommage. Alors gardez vos APN avec un 28mm ça devient des pièces rares.
squal a dit :
Pour l'assemblage de photos, c'est une très bonne méthode, mais il faut un bon logiciel et travailler sur un paysage fixe. Adieu les photos de skieur dans un couloir encaissé par exemple.
Si le skieur ne figure pas dans le champ de superposition des photos, il n'y a pas de problème. Il me semble d'ailleurs que certaines photos de Franck Chevallier utilise cette méthode, mais il lui faudra demander confirmation.
Chacun ses trucs, mais adaptés à SA sensibilité... Allez les miens, très modestement (même pas osé mettre une de mes photos ratées et moches sur skitour 🤭 ).
Quelques conditions que je mets à mon appareil :
- être capable d'encaisser de forts contrastes de luminosités. C'est le plus gros apport du numérique à ma façon de photographier (avant je faisais de la diapo).
En numérique, ça veut dire réflex, et prise de vue en raw exposée à droite (pas plus compliqué que le jpg avec la bonne chaine de traitement, Lightroom par exemple). Ca impose bien sûr de maitriser le post-traitement (masquages, entre autres)! Des fois on peut même combiner deux prises de vues...
- avoir un grand-angle, un vrai, et un zoom (j'ai dit zoom, j'ai pas dit télé).
28mm est un minimum qui me semble souvent riquiqui - mon standard en montagne, c'est plutôt le 16-35. Zoom, car si on peut théoriquement recadrer en bougeant, en montagne ça peut prendre du temps, et si l'arête n'est pas dans le bon sens il faut léviter sur des distances importantes!
- un télé, c'est pas mal non plus (détails du paysages style crêtes embrumées), si on peut avoir les deux tant mieux, s'il faut se limiter moi je ne prends que le grand-angle.
Du coup, je m'oblige à trimbaler presque 1kg de matosse (un réflex (300d canon), 1 (à 3) objectifs (10-22, 55-200, 50/1.8...) et qq trucs style batteries...), car les compacts numériques actuels ne font ni l'un ni l'autre... sans compter leur viseur (viseur optique archi-étroit dans le meilleur des cas, et écran inutilisable en plein soleil sur neige, sinon).
On peut se consoler en se disant que les Adams, Washburn et autres se trimbalaient des chambres 4x5" ou 8x10", le genre de truc où on penserait à prendre un sherpa!
Pour ce qui est de la neige et son exposition, le truc d'"exposer à droite" est une base de travail efficace - mais si ça ne vous parle pas, surexposer la neige de deux diaphs permet de l'avoir claire mais pas cramée (ie avec un peu de matière quand même, pas des masses), en général. Si on y veut vraiment le détail des cristaux, la texture de la neige, ne pas la surexposer (en gardant à l'esprit que le reste sera sombre). Tout est possible entre les deux, bien sûr.
Pour ce qui est d'une "heure magique" en montagne... En art, les règles ne sont faites que pour être transgressées. Faut faire avec ce qu'on trouve beau! Et c'est vrai que des fois, bivouaquer sur place (ou faire la moitié à la frontale 🤢 ) peut mettre en valeur les choses, mais les lumières d'une journée d'hiver sont souvent déjà assez rasantes et chaudes pour être flatteuses. NB le dernier instant du coucher du soleil n'est pas forcément le plus facile à photographier, 1-2h avant, ça peut être mieux (contrastes moins durs).
Pour ce qui est de rendre ce qu'on a vu : vaste débat... Comme chacun a SA vision personnelle, le conseil le plus efficace, c'est le bon vieux dicton zen "pratiquez encore pendant trente ans" 😜 .
Mais un bon viseur à dépoli, net mais pas trop contrasté, aide à deux choses :
1 se rendre compte de l'effet de la composition, ie de mettre les choses dans un très artificiel rectangle, en supprimant la 3e dimension qu'il faut donc rendre autrement (éclairage des différents plans, profondeur de champ, un peu de perspective...)
2 se rendre compte de l'aplatissement des contrastes dans le tirage (Galen Rowell, qui ne faisait que de la diapo, préconisait même de se servir du testeur de profondeur de champ = fermer le diaph pour ça)
Bon, on dirait que je me focalise sur le matosse, mais c'est juste parce que c'est plus facile de donner des conseils sur du matériel que sur du choix artistique, par définition très personnel...
Personne n'en a encore parlé précisément même si cela a été évoqué : il faut bouger : monter sur des cailloux, se mettre à ras de terre, à moitié planqué derrière un épicéa, coller au sujet ou au contraire s'en éloigner.
un modeste exemple d'un cadrage un poil original :
Pour la netteté sur toute l'image (du premier plan au dernier), il faut penser à "ouvrir" le diaphragme ; en clair, afficher un gros chiffre d'ouverture genre 16 ou 22, cela augmente la profondeur de champ (la zone de netteté).
Petite question sur vos trucs pour que vos photos donne l'impression de la pente.
Parfois lorsque l'on est sur une pente (comment dire...) pentue 🤭 ... comment faites vous pour que le cadrage rende cet effet de fuite sous vos pieds... bref que l'on voit sur la photo qu'il y a du gaz... 😯
Vous cadrez depuis le haut du sujet, depuis son côté (peut-être en donnant un peu d'angle à l'appareil même si c'est de la triche 🤣 , mais bon c'est pour la bonne cause 😜 ...) ou d'en dessous...??? 🤭
En bref, comment faites-vous quoi ? 🤨
Phil'Ô a dit :Petite question sur vos trucs pour que vos photos donne l'impression de la pente.
Parfois lorsque l'on est sur une pente (comment dire...) pentue 🤭 ... comment faites vous pour que le cadrage rende cet effet de fuite sous vos pieds... bref que l'on voit sur la photo qu'il y a du gaz... 😯
Vous cadrez depuis le haut du sujet, depuis son côté (peut-être en donnant un peu d'angle à l'appareil même si c'est de la triche 🤣 , mais bon c'est pour la bonne cause 😜 ...) ou d'en dessous...??? 🤭
En bref, comment faites-vous quoi ? 🤨
Tu veux parler du celèbre penchage?
Etre là au bon moment avec la bonne lumière et savoir saisir l'istant : c'est le secret d'une photo réussie . Par contre je ne suis pas d'accord, avec la majorité d'entre vous pour l'utilisation intensive du 28mm en montagne : il transforme la Dibona en dune du Pilat, je lui préfère un 85 mm . Outre un rendu des perspectives plus proche de la réalité et plus flatteur pour la montagne, cette focale a, en règle générale et sur un zoom classique, des aberrations mieux corrigées qu'une focale extreme .
friz a dit :Phil'Ô a dit :Petite question sur vos trucs pour que vos photos donne l'impression de la pente.
Parfois lorsque l'on est sur une pente (comment dire...) pentue 🤭 ... comment faites vous pour que le cadrage rende cet effet de fuite sous vos pieds... bref que l'on voit sur la photo qu'il y a du gaz... 😯
Vous cadrez depuis le haut du sujet, depuis son côté (peut-être en donnant un peu d'angle à l'appareil même si c'est de la triche 🤣 , mais bon c'est pour la bonne cause 😜 ...) ou d'en dessous...??? 🤭
En bref, comment faites-vous quoi ? 🤨
Tu veux parler du celèbre penchage?
ben vi ! 😊
Quelques remarques pour compléter le post de Nikojorj qui met en avant plusieurs avantages du reflex sur les compacts :
J'ai pas bien compris l'intérêt d'exposer "à droite"...
Pour faire un petit bilan des différences reflex/compact :
reflex :
+ possibilité d'avoir un angle plus grand (16mm en équivalent 24-36) moyennant l'achat d'un 2eme objectif.
+ confort viseur
+ possibilité de jouer sur la profondeur de champ et créer des flous en arrière plan etc...
+ photos d'action (performance autofocus, rafale)
+ photos en RAW (format brut) permet quasi de choisir l'expo et la balance des blancs désiré a postériori sans altérer la qualité de l'image qui est compressé a postériori
- prix
- poids
compact
+ facilité utilisation
- grand angle pendant longtemps, mais plusieurs modèles sont maintenant à 28mm ce qui est quand même pas mal
- qualité de l'optique (piqué, distorsions) : finalement en général la différence n'est notable que par un oeil exercé sur des grands tirages
Bref, pour faire du paysage il y a peu de différence, pour de la photo d'action ou portrait si.
voilà, personellement en grande voie j'emene un compact pour des raisons évidentes de poids, sinon la plupart du temps un reflex.
dav
Encore un petite remarque a partir de mon expérience personelle (diapos pendant longtemps = pas de possibilité de prévalualiser ni de corriger après coup) :
A part si une surface blanche (neige...) couvre plus des 2/3 de votre photo, faites confiance a l'expo donné par l'appareil. La neige sera blanche, l'expo étant compensé par les rochers (sombres) ou le ciel très bleu etc... Ciel laiteux/voilé par contre va plutot compter comme du blanc...
dav a dit :Bref, pour faire du paysage il y a peu de différence, pour de la photo d'action ou portrait si.
Quand même une que tu ne cites pas : le plus grand contraste encaissable par les gros capteurs des reflex (et le RAW qui va avec). On est au moins au niveau d'un bon néga.
Si tu veux garder des détails à la fois dans le cumulus joufflu et dans le caillou sombre, c'est très utile.
Enfin pour l'expo à droite, l'intérêt c'est de maximiser ce contraste, et de minimiser le bruit et le sous-échantillonnage des ombres. En gros, si tu ne traites pas la photo intensivement derrière avec de gros rattrapages de contraste, ça ne sert pas à grand-chose de se poser la question!
Phil'Ô a dit :Parfois lorsque l'on est sur une pente (comment dire...) pentue 🤭 ... comment faites vous pour que le cadrage rende cet effet de fuite sous vos pieds... bref que l'on voit sur la photo qu'il y a du gaz... 😯
Un truc utile, c'est de mettre une référence horizontale (ben heuu.... l'horizon quoi), qui soit suffisament à côté de ton sujet pour être utile. Le grand-angle peut y aider (mais attention, ça risque de tout compresser dans ce cas là), sinon c'est la classique photo plus ou moins de profil, avec un sujet qui s'y prête (dans le moment en l'air du virage sauté par exemple).
On rappelle que selon l'article L452-5 ter du code de procédure skitourienne, le délit de penchage est puni de buts allant de B3f à B4v, pour une durée de 6 mois à 2 ans, pouvant être portée à 5 ans en cas de récidive.
Nikojorj a dit :dav a dit :Bref, pour faire du paysage il y a peu de différence, pour de la photo d'action ou portrait si.
Quand même une que tu ne cites pas : le plus grand contraste encaissable par les gros capteurs des reflex (et le RAW qui va avec). On est au moins au niveau d'un bon néga.
Si tu veux garder des détails à la fois dans le cumulus joufflu et dans le caillou sombre, c'est très utile.
Effectivement, il y a la qualité du capteur : meilleures performances en terme de contraste mais zussi de bruit (a fort iso...)
Pour éviter les couleurs de ciel trop fades, utilisez un filtre polarisant;
Pour les jours gris je mets un filtre légèrement orangé qui rechauffe les couleurs
Nikojorj a dit :On rappelle que selon l'article L452-5 ter du code de procédure skitourienne, le délit de penchage est puni de buts allant de B3f à B4v, pour une durée de 6 mois à 2 ans, pouvant être portée à 5 ans en cas de récidive. 🤣 🤣
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