Aller à la page : 1 2 Suivante
Bonjour,
L'alimentation en rando est un sujet important, étonnement peu abordé sur Skitour.
Quand j'ai commencé le ski de rando dans les années 70, il n'y avait pas de recommandation établie, nous étions complètement ignorants, on mangeait n'importe quoi, il y avait même une reco qui tournait selon laquelle il ne faut pas boire lors des activités sportives sous la chaleur... La découverte de la diététique de l'effort prolongé dans la presse spécialisée vers 1985 a été un vrai plus pour moi.
Ce que j'ai retenu :
- un très gros plat de pâtes la veille au soir (pas de sucre rapide, protéines et lipides inutiles à ce stade),
- au petit déjeuner : un bon gros bol de céréales classés A (limiter les sucres rapides),
- pendant la rando : bananes (2-3), une tablette de chocolat, qq biscuits. Et bien sûr de l'eau (1-1,5 litre); si la diurèse est conservée, c'est qu'on est bien hydraté.
- après la rando : idéalement un petit resto à midi sur la route du retour.
Est-ce que j'ai juste?
Et vous?
La pasta party de veille de course est remise en cause depuis mal d'année.
Une bonne pizza raclette la veille, pas besoin de vivre de course.
"L'alimentation en rando est un sujet important,......."
Bof, bof, bof......
En compétition sans doute que oui mais pour le commun des mortels, sauf à faire n'importe quoi, tout se vaut, même de ne pas manger (sauf pour ceux qui ont une IMC en-dessous du plancher !).
J'ai qq souvenirs de raid sous tente ou la nourriture se reduisait à qq barres de cereales matin, midi et soir ; on passait plus de temps à faire fondre la neige pour boire (ca oui, c'est important) qu' à cuisiner. Pour la rando à la journée, 2 barres de pate d'amande et vogue !....
Ensuite tout est question de physiologie personnelle, d'habitude et de ressenti....
Ce n'est que mon avis....
@Etienne-H- L'IA vient de me confirmer la validité persistante de la pasta party de veille de course! Le carburant de la cellule musculaire est le glucose, il faut donc remplir le réservoir.
@Nicom La chance de pouvoir se passer de vivre de course!
L'IA dit que la dépense énergétique est de 100-130 calories/100 mètres de dénivelé, de 6000 à 9000 calories pour une sortie tout compris en haute montagne.
@Popshe Oui, tout est question de physiologie personnelle, il y a les 2cv et les Ferrari.
Il y a l'âge aussi, on fait des choses à 20 ans qu'on ne peut plus faire à 50 ou 60...
L'IA ne remplace pas encore les publis, mais bientôt certainement ?
Et dans dans l'eau, vous mettez quelque chose? Mon kiné ne jure que par l'isostar. Pas encore essayé, mais je suis intéressé par un retour d'expérience.
dans l'eau un peu de sel, tu peux mettre du sirop si tu as du mal à boire (et ça met du sucre) ou juste des pastilles d'electrolytes. Après faut faire gaffe avec les trucs comme l'isostar ça peut te tordre l'estomac.
Salut,
Merci pour ton retour d’expérience, c’est toujours super intéressant d’avoir une vision un peu historique de la pratique, surtout sur un sujet aussi essentiel que l’alimentation !
Globalement je trouve ta routine assez cohérente, surtout le gros plat de pâtes la veille et le petit-déj riche mais sans excès de sucres rapides. Pendant l’effort, j’ajoute parfois des fruits secs (abricots, figues) ou un peu de pain d’épices, qui passent bien même quand on n’a pas très faim. Pour l’hydratation, je suis aussi dans ces eaux-là (1 à 1,5L), parfois un peu de boisson légèrement sucrée quand il fait chaud.
Et oui, le petit resto d’après… c’est presque le meilleur moment 😄
Sujet important, mais discussion difficile, car plein de croyances.
Quand il y a 17 ans j'ai consulté la première fois un médecin du sport renommé, il était lui catégorique: pas assez d'alimentation pour l'effort fourni.
Et c'est vrai qu'en fait généralement, que ce soit en groupe ou seul, dans les 2 cas il y a une espèce de stress du temps qui s'installe qui fait que je faits pas assez de pauses pour grignoter.
Mais je me souviens d'une fois ou j'étais avec un compagnon pour une fois plus lent que moi que je devais souvent attendre, et où j'ai profiter de grignoter plus souvent que d'habitude, et j'ai eu l'impression de faire cette grosse course (1700m de dénivelé, avec portage au début et final alpi) avec plus de facilités que d'habitudes.
Le grignotage en course c'est surtout des fruits secs, et 2 barres énergétiques sur une course normale.
Boisson: 1l en hiver, beaucoup plus au printemps, et avec la poche pour pouvoir boire le plus souvent possible.
Pour revenir à mon médecin du sport il me disait qu'à la fin de la course on avait une fenêtre de 30min-1h pour prendre des protéines. Après cela peut être agréable mais moins utiles.
Enfin, pour le repas de la veille, moi je faits pas trop attention, mais il semble que le plat de pâtes est remis en cause en faveur du régime Loretan (la fondue la veille.... Du gras plutôt que des sucres lents donc....)
@loupech : oui, les fruits secs j'avais oublié, de plus c'est agréable au goût. Et le resto avec le(s) copain(s) sur le chemin du retour, si possible au soleil dans un village ou une station de montagne, c'est la cerise sur le gâteau!!
J'ai essayé l'Isostar dans les années 90 mais le goût est moyen, pas d'effet de boost ressenti avec les sucres rapides, l'eau simple est plus agréable (1 litre).
@Léo: de ce que j'ai cru comprendre de nutritionnistes pour vélo (rando ou course), la pasta party (ou riz party) est possible et a son efficacité, mais pas la veille : environ 3-4 jours avant, le temps de métaboliser tout cela et de le stocker convenablement dans les muscles.
@horrat: et dans l'eau, il n'y a rien d'indispensable à ajouter. Isostar et autres = risque d'acidification dans l'estomac/œsophage si tu ne supportes pas bien.
Merci pour vos différents retours.
Un "truc" que je pratique depuis mes débuts (bientôt 40 ans ...): manger un pruneau et garder le noyau dans la bouche pendant toute la montée. Ça active la salivation et empêche d'avoir la bouche sèche. Ne pas oublier de boire pour autant!