Aller à la page : Précédente 1 2 3
Bonjour,
Il y a plein de situations où les gens sont inconscients, pas seulement pour l'alpinisme. Il y a aussi les skieurs, les randonneurs, etc. en fait on veut se faire plaisir, au détriment de la sécurité et parfois, ce sont les propres sauveteurs qui perdent la vie.
.
Également le 114 par sms.
Pour info le 114 n'est pas prioritaire contrairement au 112 !!!
.
Jacques_F a dit :.
Pour info le 114 n'est pas prioritaire contrairement au 112 !!!
Oui le 114 c'est juste à tenter si le 112 ne passe pas.
Dans mon cas j'ai réussi à joindre le 112 tout de suite mais ça coupait au bout de 5 secondes, j'ai du faire deux kilomètres pour avoir assez de réseau pour expliquer mon problème.
Je pense que si j'avais su à l'époque pour le 114, il y a de bonnes chances que le SMS serait passé tout de suite et j'aurais gagné 3/4 d'heure.
J'ai eu l'occasion de faire un appel au 112 pour un randonneur qui avait fait un infarctus.
Ça s'est bien terminé mais cela a été assez épique.
J'ai bien donné les indications : voie normale de la Cime de la Jasse près du Habert d'Aiguebelle, l'altitude, etc...
La personne du 112 m'a demandé dans quelle station j'étais, et sur quelle commune... 🤢
Maintenant je sais que ce n'est pas Prabert mais Laval.
(Si j'avais dit Laval, ils auraient envoyé l'hélico en Mayenne... ou au Quebec ?... 🤭 ) (Ou à Vichy... 🤭 )
Comme ça coupait tout le temps (mauvaise couverture) il a fallu du temps.
Je lui ai demandé en vain de me passer les secours en montagne.
www.skitour.fr/forum/read_236224.html
Bon, ils font un super travail et on est bien content qu'ils existent et se démènent pour nous. Merci à eux.
Qui sait encore faire un traineau avec les skis du blessé ?
Surtout s'il est en raquettes... 🤣
Il faut savoir qu'en France, les organisations de secours en montagne varient d'un département à l'autre, même à l'intérieur d'un département, en en fonction des saisons.
Ils n'hésitent pas si nécessaire d'intervenir hors de leurs limites administratives voire internationales
Le stationnaire au CODIS qui prend l'appel du 112 n'est pas un fin connaisseur de la géographie alpine. seule la commune ou la commune d'à côté permet une bonne orientation de l'appel vers le secours en montagne comptent et disponible
Des Tardevant, des Balme, des Forclaz, des Leschaux chez moi il en y en a plein
Et les premières paroles doivent être simples et concises:
Je vous appelle pour un accident en montagne, une avalanche dans telle commune
Après le spécialiste montagne va demander plus d'informations afin d'intervenir au bon endroit, avec l'urgence adéquate et les moyens en personnels et matériels appropriés
Le 112 ne connait pas les limites administratives; en Haute-Savoie un appel peut très bien aboutir à Chambéry ou Genève
Le 112 ne passe pas partout, mais souvent il suffit de se dépacer un peu pour avoir du réseau
Sinon, il y a les radios sur le GRA ou le canal E. mais là aussi il y a des zones non couvertes
Marco a dit :Qui sait encore faire un traineau avec les skis du blessé ?
un traineau sans cordes tu ne fais pas grand-chose sauf si un quatuor un brin de 8 m dans tous les sacs
Qui sait encore faire un traineau avec les skis du blessé
Il y a plus les petits trous bien utiles pour ça sur les skis... ils sont plus que sur les pelles.
Puis faut avoir le ficelou aussi.
Pour avoir lu Iceripper (com p1), et constaté aussi une autre intervention de ce genre il y a quelques années au Mont Pourri, je ne peux qu'être stupéfait devant tant de non sens ds cette société ; y compris les com ici qui finalement, pensent en majorité que cette intervention est justifiée.
Deux choses:
J'ai appelé deux fois le PG en 32 ans. Une en 2015, car il me restait une jambe à 4000 m sous le MB (cf mon post de l'autre jour). Le PGHM a gardé la liaison par tél, mais n'a même pas envoyé des mecs en caravane. Certes, je leur ai confirmé être en capacité de redescendre seul, mais j'étais qd même vulnérable ... enfin, plus vulnérable qu'un type à qui il manque une fix... surtout que j'avais perdu un ski ... un ski, et une jambe !
Deuxièmement, l'année dernière, avec une amie, on appelle le PG car elle sentait mal le rappel sur le sérac du corridor, sur ce même Mont blanc. Le PGHM, après discussion, et aussi parce que je leur ai encore confirmé que nous pouvions nous débrouiller, n'a même pas penser faire décoller le bazar ... ils attendaient qu'on les rappelle, ce qu'on a fait après être sortis du rappel. Mais ma copine était inquiète, et le mec au tél n'a rien voulu savoir. Elle aurait pu paniquer ... z'ont même pas rassurer. Z'ont dit : démerdez vous. C'est d'ailleurs comme cela que je fonctionne ...
Ici, ben, le type peut descendre par la voie normale ? Non ? Et une paire de crampons, quand on va sur ce style de montagne, permet d'éviter ce genre de mésaventure. Et même sans crampons, sur la voie normale du Grand Bec, on peut se débrouiller.
Le PGHM est intervenu car il n'avait rien d'autre à faire ... et un petit vol, cela ne se refuse pas, non ? Franchement, j'ai bien envie de les appeler pour me faire un vol un de ces 4 ...
Histoire d'être à l'heure au taff depuis la Croix de Belledonne ... bref; les secours en montagne, c'est 500 M d'euros par an ... et notre CHU cherche des sous, comme les autres CHU ! ... A méditer !
Bonsoir,
en fait ce n'est ni à la presse, ni aux multiples commentateurs ici présents de décider si une intervention est justifiée ou non. Surtout quand on se base sur un article de presse, qui ne fournit que très peu d'éléments...
C'est ce genre de réflexions qui a conduit à la naissance d'un service public du secours en montagne. C'est un métier.
Après, comme dans tout métier, il peut y avoir des erreurs et des professionnels plus ou moins aimables.
Sachez juste qu'en général, comme ça a déjà été évoqué précédemment, on préfère venir chercher des gens avant qu'ils ne se transforment en victimes.
Alors, le "petit tour en hélico qui ne se refuse pas", ou le "pas autre chose à faire"........
Bref, bon ski !
Aller à la page : Précédente 1 2 3