Mont Everest

C'est essentiel d'avoir des rêves!
Même si le projet parait très compliqué, cela reste une question de détermination.
Et qui sait ce qui peut arriver et comment ton rêve peut évoluer durant tes ascensions préparatoires.
Il y a des montagnes et des voies extraordinaires en dehors de l'Everest!

Est-ce que tu est prêt à te retrouver dans cela :



Photo prise après le col sud, au-dessus de 8.000, en zone de la mort ?
Sinon, médites le post précédent...

La bonne question à se poser pour commencer c'est pourquoi tu veux faire ça.
Et de mettre en face, le coût, les risques, les souffrances, le risque d'échec élevé.

et commence par faire de la montagne, ensuite de l'alpinisme et repose-toi la question.

L'Everest n'est plus une montagne classique. Certains y vont alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds en montagne (mais très gros entrainement en salle, et très gros budget...). C'est devenu un lieu où on va pour le défi et pour ensuite en parler.

Comme indiqué dans les mails, au cours des entrainements tu découvriras peut être ce qu'est vraiment la montagne et l'alpinisme et tu iras alors sans doute ailleurs... Ou tu voudras continuer à aller au bout de ton rêve et ensuite tu feras autre chose.

Mais comme l'a dit Cyrille, tout dépend de tes aptitudes naturelles et de ta réaction à l'altitude : certains n'iront jamais et d'autres iront dans 1 an (avec l'oxygène, les cordes fixes et un très gros mental)

Tout petit Sarkosy rêvait d'être Président...il l'a fait...., comme quoi... 🤣 🤣 🤣
www.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/20120104.OBS8024/exclusif-sarkozy-enfant-je-serai-president.html

Bonjour Theredia,
C'est très louable d'avoir des rêves, mets le paquet pour parvenir à tes fins: fait un 4000, puis un 5000 etc...la nature fera le reste ! Certains organismes ne supportent pas d'aller au delà de 6000 m (c'est mon cas), d'autres passent des nuits confortables à 7000 m et plus. Si ton corps encaisse bien, après il faudra voir si ta "tête" suit: j'ai 2 potes qui l'ont fait et m'ont avoué n'y avoir pris aucun plaisir (de vrais amoureux de la montagne pour autant). C'est toi seul qui saura, au fil de tes expériences, si cela est susceptible de te rendre plus heureux.... 🙂

Hello!
C’est beau les rêves !
Personnellement si tu es prêt à te lancer, je rejoins Gérard. Ça me semble mieux d’y aller progressivement en altitude. 4000, 5000, 6000, 7000... plutôt que de rester uniquement en France.
A mon sens, mais ça n’engage que moi, je trouve ça mieux car déjà ça te permettra de voir jusqu’où ton corps peut aller en termes d’altitude et aussi un peu l’acclimater. Et aussi (surtout?), ça te permettra de voir du pays, de t’évader, de découvrir d’autres continents, d’autres cultures, d’autres montagnes... et peut-être même qu’après ça, t’oublieras l’Everest pour autre chose 😉 ou pas!
Dans tous les cas, que ce soit pour « l’entraînement » ou le projet final, il te faudra beaucoup de temps et aussi pas mal de moyens... en plus de la volonté 😉

Joli rêve !
En plus, il n'a rien de "totalement fou" : soit ton organisme encaisse bien l'acclimatation à l'altitude, et tu auras toutes les chances d'arriver en haut si tu trouves le budget et le bon créneau météo ; soit ton organisme n'encaisse pas l'altitude, et tu n'auras aucune chance… Tout cela tu le sauras assez vite en faisant des bavantes au-dessus de 4000m. Il y a plein de courses faciles pour cela dans les Ecrins, Mont-Blanc, Suisse… Par contre, à ces altitudes (et je ne parle même pas des 8000m), ce sont toujours des itinéraires où les dangers peuvent surprendre le néophyte : tant que l'on n'a pas subi l'arrivée du mauvais temps (brouillard, grésil, grand froid humide, vent), on n'imagine pas à quelle vitesse le moral et le physique peuvent s'effondrer. Donc, maintenant que tu as la motiv, trouve-toi un copain expérimenté pour démarrer sur 2-3 courses, puis prends tes risques avec lucidité 😉 . Et fais-toi plaisir !

Alors j'y vais de mon petit conseil, si tu veux réussir le sommet, il faudra au contraire ne pas y aller seul, car ce n'est pas une course à la journée. Et puis le camp de base n'est pas un hôtel formule un où on réserve sur Internet. Comme déjà précisé, l'Everest n'est pas libre d'accès, il faut payer et c'est normal pour éviter que tout type de personne ne tente l'aventure et vienne démultiplier le nbre de cadavres déjà conséquent (c'est déjà un cimetière à ciel ouvert). Si tu veux réussir ce sommet il faudra mettre toutes les chances de ton côté. Tu peux envisager le mont Blanc seul en chopant le bon créneau météo et pourtant c'est loin d'être recommandé alors l'Everest tu vas y rester. Tu sais même Jornet n'est pas seul dans une expédition dite solitaire, il a toute une équipe derrière lui, des médecins, etc.

Essaye déjà le mont Blanc et d'autres sommets alpins, après si t'es chaud, économise et fait le dans un cadre dirigé avec des gens expérimentés. 😉 Les Alpes ne sont sûrement qu'une petite représentation de l'Himalaya. Tous les risques y sont décuplés, aucun moyen de secours passé les 6000 m, les conditions météo peuvent devenir apocalyptiques.

Attention à ce que tu dis, en matière de risques, la montagne est un milieu où on ne fait pas comme bon nous semble, il y a des règles qu'elle impose et que tu dois absolument respecter. Cela demande un engagement et une préparation parfois millimétrée surtout pour ce genre d'ascension. Ce milieu demande également une forte expérience que tu dois te forger seul ou avec d'autres.

Ça va faire plus de 30 ans que je sillonne les montagnes et bien je me fais encore surprendre à faire les mauvais choix et à me dire : mais quel con comment j'ai pu m'engager dans ce chemin foireux. Je le savais pourtant et ben je tombe dans le panneau et alors qu'il faudrait faire demi-tour, je continue dans ma connerie.

Un sommet comme l'Everest, c'est un peu comme un ordinateur que tu défierais aux échecs. Dès que tu vas commettre la moindre erreur, il va te le faire payer cash rapidement, beaucoup plus que quand tu fais le mont Blanc, tu es beaucoup plus vulnérable. Je ne veux pas te briser ton rêve, tu fais ce que tu veux mais je pense que tu n'en prends pas le bon chemin. Un projet comme cela doit se définir sur plusieurs années. Fait tes expériences dans les Alpes sans pression, sans te dire tout le temps, ça c'est pour préparer l'Everest, garde le éventuellement dans un petit coin de ta tête. Et quand tu sentiras que le fruit est mûr que tu te sens vraiment expérimenté et prêt pour le faire, là tu sauras que c'est le bon moment, tu pourras t'engager dans ce projet. Ou peut-être estimeras-tu que ce projet n'est plus une priorité et que les Alpes te suffisent.

Theredia a dit :Je sais que certaine personne ou je pourrai même dire toute les personnes de ce forum me prenne pour un troll, un petit gamin qui prend trop ses rêves pour des réalitées. Mais sachez une chose, quand j'ai une idée en tête ,je me donne corps et âmes pour y arriver. J'en ai strictement rien à faire des règles et des codes, on peut très bien arriver a destination sans prendre le même chemin que tout le monde. C'est un parie totalement fou mais ça cela est dans ma nature, j'aime prendre des risques.

Je n'ai pas envie de mourrir en me disant que je n'ai réalisé aucun de mes rêves car j'aurai trop fais attention a l'avis des gens. Ceci n'est que votre point de vu. J'envisage de faire d'autre escapade complètement tordu,cela fait parti de mes rêves.

Si quelque personnes ont une once de croyance en moi, j'accepterai avec grand plaisir vos conseils ( par quel montagne commencer, vos expériences, vos anecdotes..)

Merci a tous.

PS: je suis quelqu'un de très sportif, les efforts physique ne seront pas forcément contraignante, a voir sur le terrain..

C'est très simple : faut déjà faire un état des lieux : 1500m de d+ avec un sac à 10kg avec un masque tissu sur la bouche (!). Soit le verdict est cruel et le soufflé va vite retomber, soit t'as des capacités qu'il va falloir améliorer et passer à la vitesse supérieure en termes d'entraînement, de formation technique et de recherche de financement. Parfois, on idéalise puis, lorsqu'on est confronté à la réalité, on se calme.

Je trouve ton approche totalement loufoque et c'est ce qui la rend peu crédible: s'affranchir des règles, explorer d'autres chemins, prendre des risques inconsidérés...l'Everest n'est pas la dernière attraction foraine en vogue ! C'est le meilleur moyen d'aller au carton, sans jamais atteindre le sommet...sauf si tu cherches à faire parler de toi, quelle que soit la manière.

Alti a dit :1500m de d+ avec un sac à 10kg avec un masque tissu sur la bouche (!)
n'importe qui est capable de faire ça. Le problème ici est uniquement de savoir s'il a la capacité mentale à accepter la charge d'entraînement, et la capacité physiologique d'acclimatation. C'est bien d'avoir des rêves, mais quand on parle d'Everest il me semble que que ça ne devrait jamais être une fin en soi, mais (éventuellement) un aboutissement.

Jeroen a dit :
n'importe qui est capable de faire ça.

Sans jamais avoir fait de montagne ? Ni porté de chaussures de montagne ? Sans être habitué au port du sac ?
Dans des délais raisonnables qui laissent envisager un potentiel Everest ?

Sérieux ? Parce que, là, on parle d'un individu qui part de zéro et ambitionne l'Everest !

Avant de parler de "capacité mentale" et "charge d'entraînement", il y a des fondamentaux révélateurs du profil d'un sportif.

Avoir des rêves, c' est vital pour nombre d' entre nous, j' en fais partie .
Dans l' absolu, nous ne choisissons pas nos rêves, ils nous "correspondent".
Proposition de réfléchir à ce qui est important, essentiel, à ce qui est "profond" pour un" réel" épanouissement.

milensmahoud a dit :C'est essentiel d'avoir des rêves !
Oui mais tous les rêves ne se valent pas...
Si mon rêve est de gagner un max de fric quels que soient les moyens pour pouvoir le claquer en conneries futiles, tu m'applaudiras et m'encourageras à aller "au bout de mon rêve" ? 😉 non bien sûr.

Donc pour revenir au sujet, moi je ne crois pas que faire l'Everest juste pour dire de l'avoir fait soit un rêve digne d'intérêt et d'admiration.

Maintenant pour ce qui est de la montagne, le fait de faire des sommets ne m'a jamais focalisé plus que ça alors que pour d'autre c'est le moteur principal. Chacun sa voie !