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Apps Yéti qu’en pensez vous?Aller à la page : 1 2 Suivante
......bientôt il va y avoir des applis pour savoir si ça vaut vraiment le coup de sortir ou si tu es vraiment motivé pour y aller.... (dsl j'ai pas regardé ton lien mais maintenant ya ds appli pour tout, limite pour te dire si tu dois aller au chiotte.... on est en train de se faire laver le cerveau et tout sens de discernement par ces sois disant technologie senser nous faciliter la vie et au final les gens en sont esclaves sans en avoir conscience)
je viens d'aller voir et quand je lis ça à la fin "Yéti, comme Skitourenguru, ont des chances de devenir incontournables dans la préparation de nos sorties de ski de randonnée. Toutefois, il faudra en permanence confronter leurs données et cartes à son analyse et expérience sur le terrain." je me dis que au final un BRA et une lecture de carte c'est pareil. Rien de neuf sous le soleil. En plus apparemment si tu veux aller skier dans Belledonne ça va surement renvoyer pas mal de monde sur le même itinéraire suivant les risques....
Je rejoins Nicom et la pensée de François Ruffin : "vivement l'iphone connecté au frigo" pour savoir, en temps réel, s'il reste de la binch pour fêter le hold'up du jour ... 😉
Nicom a dit : je me dis que au final un BRA et une lecture de carte c'est pareil
Oui, mais Yeti te facilite la tâche car Yeti te permet de coller les infos du BRA sur la carte. Alors certes, ce n'est pas indispensable, c'est du confort, mais moi je trouve l'outil très intéressant pour une préparation de course.
J'étais à la présentation mardi. Ces outils effectivement ne dispensent pas d'aller lire toutes les infos du BERA, il a peut-être un avantage, comme ils sont bassé sur le BERA, ça va peut-être faire évoluer celui-ci dans le sens ou l'on skie depuis un mois avec un BERA en version réduite, et que MétéoFrance réfléchit justement à ne plus attendre mi-décembre pour en délivrer un complet.
Sinon effectivement, avec une bonne lecture de cartes des pentes, du BERA, une bonne formation, de bonnes connaissances, on peut s'en passer. ça peut ouvrir plus facilement l'accès à la montagne à ceux qui hésitent, mais ne va t'on pas trouver tout le monde sur le même parcours le jour ou le risque est élevé ? Comme tout outil, faudra bien savoir l'utiliser et mettre les bons paramètres, suivant si on prend la méthode débutant, élémentaire, ou professionnelle. Un débutant qui trouvera sa méthode trop limitative va se mettre en pro et aura-t'il conscience des risques ? Si ça passe pour les pro, ça passe pour moi aussi !!
La conférence était intéressante, la présentation, entre les infos glanées IGN, MF, faut voir à l'usage, ceux qui ne veulent pas s'en servir bé ils s'en servent pas, si ça sert à certains et que ça les fait réfléchir, ben tant mieux.
L'originalité de Skitourenguru est l'utilisation d'une grande masse de données (le fameux "big data") pour anticiper le risque d'avalanche sur un itinéraire : ont été traités 1 469 accidents d’avalanche impliquant des personnes, près de 50 000 kilomètres de traces GPS et 4 656 bulletins d’avalanche.
même pas "little data" plutôt "sans toucher le bord" data 😄
Skitourenguru semble un peu comme une usine à gaz. Les cartes IGN avec des pentes de 30 degrés superposées semblent être un bon point de départ pour planifier une rando a skis.
J'avoue que Skitourenguru me fait un peu peur. Je crois comprendre que c'est de l'apprentissage automatique pour prédire le risque d'avalanche sur un itinéraire précis et dans des conditions données (météo des jours précédents, BRA, etc).
L'idée m'était venue pour un projet scolaire. J'avais même commencé à regarder sur data avalanche. Mais je m'étais heurté à un problème que je n'avais pas su résoudre, et j'avais donc changé de sujet.
Pour prédire une probabilité d'avalanche sur un parcours, il faut un échantilon significatif et représentatif de sorties sur cet itinéraire avec leurs issues -> avalanche ou pas, à quel endroit, etc.
De quelles données sont ils partis pour être sûr qu'elles soient représentatives ? J'ai tendance à penser qu'on est très loin de savoir chaque fois qu'il y a des avalanches sur un itinéraire. Ca conduit à sous estimer le risque.
La démarche intellectuelle est sympa, et je suis le premier intéressé pour les aider à creuser le sujet (ceci est un appel du pied...)/. Par contre je n'accorderai aucune confiance à la plateforme avant d'en savoir plus ! Exercice amusant OK, outil de préparation de sortie non.
[EDIT] J'ai lu un peu la documentation, et en fait l'apprentissage automatique n'est pas (encore) utilisé. Donc c'est juste un BRA calqué automatiquement sur une carte IGN (pas sûr d'avoir besoin d'eux pour ça...). Quand ils feront évoluer le modèle ça sera bien de mettre le nez dedans 😄
jlmz a dit :mais ne va t'on pas trouver tout le monde sur le même parcours le jour ou le risque est élevé ?
Double effet kisscool: d'une part tu vas pas ailleurs parce que les pentes sont craignos et tu vas pas là où c'est safe parce que y aura forcément trop de monde. Moralité: avec ce truc, tous les voyants sont au vert pour t'indiquer de rester chez toi.
Phoque-off a dit :jlmz a dit :mais ne va t'on pas trouver tout le monde sur le même parcours le jour ou le risque est élevé ?
Double effet kisscool: d'une part tu vas pas ailleurs parce que les pentes sont craignos et tu vas pas là où c'est safe parce que y aura forcément trop de monde. Moralité: avec ce truc, tous les voyants sont au vert pour t'indiquer de rester chez toi.
MDR
[581 posts] - Le 06/12/2019 12:53J'étais à la conférence en présence des concepteurs avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger.
Ces outils sont des aides numériques à la préparation et à la réduction des risques lors de la phase de préparation des courses en montagne. Ceci permettra effectivement d'affiner et de mieux prendre en compte la complexité d'analyse sur les décisions à prendre dans la phase de préparation et de progression selon l' évolution des conditions. Il est claire que sur le terrain d'autres observations, d'autres éléments, d'autres facteurs (relief local, changement de températures dans la journée, météo, facteurs humains…) interviennent et l'on peut encore changer d'avis. Chacun peu également modifier son curseur de tolérance aux risques.
Certes je rejoins le côté humoristique et la critique que certains ont évoquer mais il faut reconnaitre que c'est une avancée technologique incroyable. Orienter ses sorties en suivant des algorithmes de synthèse d'informations pour optimiser nos décisions peut certes avoir pour conséquences de retirer une partie du plaisir de choisir certains itinéraires, plutôt que d'autres mais l'intérêt est objectivement la réduction des accidents en montagne. Pour cela je dis bravo aux équipes de développement et de conceptions.
Libre ensuite a chacun d'en faire l'usage, les outils sont en outre accessibles gratuitement pour le moment c'est quand même exceptionnel dans une société ou tout devient payant. (on le sait ce sont en général des fonds publics et privés qui financent)
Je rajouterai à ce titre que les concepteurs attendent des retours utilisateurs pour améliorer leur développement. La version beta test Yeti sur camptocamp ayant déjà donnée des résultats l'an dernier est désormais ouverte au grand public. skitourenguru est en ligne depuis 2014 en Suisse et développé sur 3 massifs en France.(Beaufortin, Maurienne, Isère).
C'est un peu comme une start up qui démarre et je suis persuadé qu'à l'usage la plupart des pratiquants y viendront même si on peut débattre longtemps sur l'aspect juridique, le choix de nos décisions orientées par des applications numériques, la réduction d' une partie du plaisir dans la décision humaine qui est de ne pas tout maitriser et donc d'accepter une part aléatoire de risques dans le choix de nos itinéraires.
tim1713 a dit :J'avoue que Skitourenguru me fait un peu peur. Je crois comprendre que c'est de l'apprentissage automatique pour prédire le risque d'avalanche sur un itinéraire précis et dans des conditions données (météo des jours précédents, BRA, etc).
L'idée m'était venue pour un projet scolaire. J'avais même commencé à regarder sur data avalanche. Mais je m'étais heurté à un problème que je n'avais pas su résoudre, et j'avais donc changé de sujet.
Je trouve l'idée intéressante. Dans la machine learning, on a pas besoin de la notion d'échantillon représentatif il me semble. Par contre il faut BEAUCOUP de données. Pas sur qu'on les aie.
Par contre, si on part sur de "simples" stats, il me semble que si on cherche, on trouvera toujours une avalanche là où on passe (si pente >30).
Du coup, si on se base sur des stats, la plupart des zones serait marquée -> banalisation du danger.
Avec le gros biais supplémentaire (si on rajoute l'info "fréquence" ) que des zones très marquées seraient surtout celles où on a beaucoup d'infos...
(Un peu comme dire que l'endroit le plus dangereux c'est le lit car c'est là où il y a le plus de morts)
henyan a dit :
...
Ces outils sont des aides numériques à la préparation et à la réduction des risques lors de la phase de préparation des courses en montagne. Ceci permettra effectivement d'affiner et de mieux prendre en compte la complexité d'analyse sur les décisions à prendre dans la phase de préparation et de progression selon l' évolution des conditions. Il est claire que sur le terrain d'autres observations, d'autres éléments, d'autres facteurs (relief local, changement de températures dans la journée, météo, facteurs humains…) interviennent et l'on peut encore changer d'avis. Chacun peu également modifier son curseur de tolérance aux risques.
Certes je rejoins le côté humoristique et la critique que certains ont évoquer mais il faut reconnaitre que c'est une avancée technologique incroyable. Orienter ses sorties en suivant des algorithmes de synthèse d'informations pour optimiser nos décisions peut certes avoir pour conséquences de retirer une partie du plaisir de choisir certains itinéraires plutôt que d'autres mais l'intérêt reste la réduction des accidents en montagne. Pour cela je dis bravo aux équipes de développement et de conceptions.
Libre ensuite a chacun d'en faire l'usage, les outils sont en outre accessibles gratuitement pour le moment c'est quand même exceptionnel dans une société ou tout devient payant. (on le sait ce sont en général des fonds publics et privés qui financent)
Je rajouterai à ce titre que les concepteurs attendent des retours utilisateurs pour améliorer leur développement. La version beta test sur camptocamp ayant déjà donnée des résultats l'an dernier est désormais ouverte au grand public.
C'est un peu comme une start up qui démarre et je suis persuadé qu'à l'usage la plupart des pratiquants y viendront même si on peut débattre longtemps sur l'aspect juridique, le choix de nos décisions orientées par des applications numériques, la réduction d' une partie du plaisir dans la décision humaine qui est de ne pas tout maitriser et donc d'accepter une part aléatoire de risques dans le choix de nos itinéraires.
Bonjour,
Très bonne synthèse.
Ma première réaction, c'est de penser à la cuisine.
Dans mon "vieux" four, pour faire cuire mon poulet rôti, je choisis la température, la durée, je l'observe en cours de cuisson, je l'arrose un peu, etc
Avec un four moderne, je choisis "poulet rôti", j'enfourne, et hop. Je prends l'apéro avec les copains sans me soucier du poulet.
Côté résultat, j'imagine que les deux poulets doivent être délicieux.
Personnellement, si on m'offre un four automatique à noël, je suis sûr que j'y prendrais goût. Mais j'aime apprendre à, et faire la cuisine.
L'arrivée de nouveaux outils permet aussi se se reposer des questions, de challenger les "pensées" ... et de continuer à apprendre.
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