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Aucune importance. Seul l'expérience et savoir renoncer te sauveront du risque objectif de la montagne.
Très intéressant !
Dommage que le descriptif détaillé des 4 modes de vigilance et des 6 paramètres (www.data-avalanche.org/danger) ne soit pas sur la même page que la grille d'analyse
On est bien loin du montagnard averti expérimenté
Dom73 a dit :Dommage...
Merci !
Question de timing : on va y penser 😉
Alain Duclos a dit :Comme se sont eux qui se font prendre le plus souvent, c'est justement pour essayer de leur mettre les points sur les "i". Je suis totalement d'accord avec toi, et avec la nécessité de les(me) sensibiliser plus. J'ai juste essayé de voir comment ton outil (qui par ailleurs est facile à utiliser si [@texto 😉 ] l'on voit qu'il faut cliquer dans les tout petits boutons blancs du schéma) peut améliorer (plus simple ou plus précis) ma prise de décision. En essayant de me mettre dans la situation où je dois décider de sortir demain et où, en l'état ton outil ne m'a pas suffi (mais il a le mérite de signaler les bonnes questions à se poser).
Le modèle de "calcul/réduction de risques" me semble plus opérationnel (mais suppose un peu de métier, d'où mon commentaire) car on y trouve des critères plus précis pour "cliquer dans le vert ou dans l'orange"(ou chiffrer le niveau de risque).
jpc a dit :"calcul/réduction de risques"
Il me semble que la Vigilance encadrée et le NivoTest sont les seuls outils qui ne prennent pas comme point de départ une estimation chiffrée du risque (BERA, par défaut).
On peut tenir compte de l'indice de risque si on veut, mais ce n'est pas du tout nécessaire, et il ne doit en aucun cas perturber le reste de l'analyse.
Alain Duclos a dit :On peut tenir compte de l'indice de risque si on veut, mais ce n'est pas du tout nécessaire, et il ne doit en aucun cas perturber le reste de l'analyse.Peut-être est-ce parce que je n'ai pas pu lire l'article de Ian McGammon, mais je n'ai pas compris le sens de ta réponse 😯. Si tu as le temps…
([edit] OK avec dom73, cette page h**p://www.data-avalanche.org/danger est très utile.)
Bon 😮
On a bien compris que même ceux qui cherchent à comprendre ont un peu de mal, alors on a essayé de faire mieux, toujours avec le même lien :
projects.listic.univ-smb.fr/cime/vigilance
Sinon, bien sur, on a pas conçu cette méthode pour Paul Bonhomme lorsqu'il fait ça (quoi que...) :
youtu.be/peoLMLun-0M
... mais Paul Bonhomme l'utilise parfaitement lorsqu'il fait ça :
www.youtube.com/watch?v=6Y7AVRoN_og
Hum... pas du luxe de se poser quelques questions en ce moment 😉
@Alain Duclos
Sinon, bien sur, on a pas conçu cette méthode pour Paul Bonhomme lorsqu'il fait ça (quoi que...)
Alors, merci pour moi ;-)
bon ski[AT]tous
Je n'ai pas compris à quoi cela pouvait servir, ni comment utiliser ce n-ième machin révolutionnaire.
Le choix d'y aller, ou de renoncer, dépend également du niveau d'acceptabilité du risque par le pratiquant. Le pratiquant a le droit d'engager sa vie, y compris en jouant à la roulette russe avec 5 cartouches dans un barillet de 6 cartouches. Toutes les méthodes aboutissant à renoncer ou non sont basées sur une "pondération" moyenne de l'acceptation du risque. Qui, comment, pourquoi, cette acceptation du risque a été définie. Comme cette pondération de l'acceptation du risque n'est pas définie, la méthodes ne peut pas être utilisé, à fortiori par les personnes dont l'acceptation du risque diffère de celle de la méthode (dans un sens ou dans l'autre).
La "bonne" méthode est celle qui permet au pratiquant de se poser toutes les questions (check list), de pondérer grossièrement le risque. A charge ensuite au pratiquant de décider d'y aller ou de renoncer en fonction de son niveau d'acceptabilité personnel du risque.
Un article de McCammon expliquant l'Obvious Clues Method en 2006 est disponible là : h**ps://www.skitourenguru.ch/download/articles/ObviousClues.McCammon.TAR25.2.pdf
L'article de 2009 indiqué dans le post de départ est plus global et n'est peut être pas le plus approprié pour comprendre l'Obvious Clues Method. Il est disponible là : h**p://arc.lib.montana.edu/snow-science/objects/issw-2009-0644-0648.pdf
Pierro a dit :Aucune importance. Seul l'expérience et savoir renoncer te sauveront du risque objectif de la montagne.
Sauf que lorsque tu fonctionnes en mode essai /echec tu n'as droit qu'à 1 seul essai ...la zone d'incertitude est quelque fois bien floue !
Merci beaucoup pour ces documents qui tombent à pic en ce début de saison.
Pourriez-vous revenir sur l'effet de pont et le seuil critique de 130 ? Malgré la vidéo disponible sur data-avalanche je n'ai pas trop saisis le truc.
Est-ce que cela veut dire que plus la couche de neige est épaisse et dur, moins il y a de chance de déclencher à distance ?
Bonne journée,
Scalup a dit :effet de pont et le seuil critique de 130 ?
"Bridging Index".
J'avais trouvé le concept intéressant, mais il s'avère très discutable d'un point de vue scientifique (d'après le physicien François Louchet).
L'idée : plus les couches de neige sont dures et épaisses entre la semelle de mes skis et la couche fragile enfouie, moins j'ai de chances d'y provoquer une amorce de rupture. Le principe est juste, mais de là à en déduire un index 🤢
@Alain
Si je lis bien le tableau, un seul signe de danger identifié (soit un des six paramètres ?) peut entraîner le passage en mode hasardeux et donc le renoncement ?
Ne faut-il pas au moins la combinaison de deux paramètres pour entraîner le déclenchement du mode alerte ou hasardeux ? (pente à plus de 30° + un des autres paramètres)
Sinon merci pour ton travail qui permet de se rappeler l'essentiel facilement. Des cas concrets pourraient peut-être aider à la compréhension et à l'utilisation.
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