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Ha ha, tout un programme 😉
Non, évidemment, on ne va pas vous proposer LA solution 😎
Mais bon, quand même, quelques décennies de réflexion et la participation décisive de chercheurs de l'Université Savoie-Mont-Blanc nous ont amenés à formaliser un processus de réflexion qu'on aime bien.
Surtout, on peut jouer avec en cliquant à droite à gauche. Franchement, décider, c'est pas si compliqué... sauf si de toutes façons tu veux absolument y aller (auquel cas, pas besoin de méthode !).
J'arrête là : à vous !
Ça se trouve sur la page d'accueil de
ou directement ici projects.listic.univ-smb.fr/cime/vigilance
La démarche est basée sur la prise en compte de 6 paramètres de référence :
Elle a pour origine une proposition du chercheur américain Ian Mc Cammon, qui l'avait exposée dans un dernier article rédigé en 2009 :
Il faut sûrement bocoup d'instructions pour une pareil usine à gaz.
Ben oui : savoir lire et écrire, déjà 😉
Mais il y a peut être des gens à qui ça peut servir. C'est ce que l'on voudrait savoir.
En tous cas, perso, ça m'aide bien. Quelques uns de mes potes aussi 😎
C'est peut être utile, mais la grille est floue en ce qui me concerne ...
Aussi rien ne vaut l’expérience 😯 ... et la sagesse ! 😉
Franchement très bien surtout pour les guides peu expérimentés en ski de randonnée 😄
Cyrille Marais a dit :la grille est floue
En cliquant sur un lien, du devrais arriver sur la version originale :
projects.listic.univ-smb.fr/cime/vigilance
Cyrille Marais a dit :rien ne vaut l’expérience
Si on considère le nombre de professionnels qui se font surprendre (guides, moniteurs, pisteurs, et.), ça pose quand même question 😯
Je salue l'initiative mais j'ai un peu de mal à savoir quoi cocher. Par exemple si quelqu'un part seul aujourd'hui (pour dire avant qu'il ne reneige) pour faire un couloir versant nord pente à 45°, il coche quoi?
Ah, super ! J'aime l'approche globale qui prévaut sur l'approche fine, et forcer les gens à se poser des questions au lieu de "mater la copine", "penser au holdup skitour/facebook", "skier cette pente jamais en conditions", "d'aller skier comme on irait faire un footing" etc.
Peux t'on parler de simplexité ? (rendre simple et lisible une chose complexe)
PS : l'article de McCammon n'est pas très lisible -et en english aussi-. Mais il a l'air assez austère.
Franchement à quoi ça sert .il y aura toujours des situation qui ne rentre pas dans la norme.
Je suggère d"en envoyer un exemplaire aux" élite" dirigeantes.... outre atlantique.... 🤣 outre manche...etc 🙄
senhal a dit :Par exemple si quelqu'un part seul aujourd'hui (pour dire avant qu'il ne reneige) pour faire un couloir versant nord pente à 45
Sympa 🙂
- Alors si le mec est seul, déjà, je cocherais la case 2 sur la ligne 1 (faut se méfier de toutes façons)
- juste parce que c'est une pente à 45° (et je suppose qu'il y a de la neige), sauf certitude contraire, je cocherais aussi case 3 ligne 2 (l'avalanche est possible, même si éventuellement très improbable). Il doit alors se poser la question de la possibilité de limiter le risque. Et là, c'est simple :
-soit il peut (oui). Il y a là une question d'appréciation personnelle, mais sa décision est raisonnable.
- soit il peut pas (non). Ben c'est clair : en cas d'imprévu, ça peut tourner très mal. Il peut y aller si il veux, mais juste en sachant clairement qu'il y a un côté hasardeux.
C'est aussi simple que ça 😉
Merci pour la sensibilisation.
Je vois une utilisation possible par quelqu'un qui ne se sent pas assez expérimenté. Simplement à partir de son ressenti et de ses doutes (informés par la lecture des bulletins ERA et des CR Skitour), il peut cliquer dans le vert, orange, etc, puis le schéma lui demande s'il peut réduire le risque : selon oui/non, il lui propose une attitude à avoir. Cela peut se comprendre comme une ligne de conduite de base, à affiner ensuite à l'aide de l'expérience, du bulletin nivo pour le risque neige, etc. Pierre-Eau ou Sire Ilmarai vont sûrement hurler que décider sur la base d'un ressenti, c'est nimp. Mais s'ils essayent de se mettre dans la peau d'un débutant, ils devraient voir que cela n'est pas si stupide que cela. 😉
Pour les pratiquants expérimentés, par contre, je ne suis pas certain qu'intégrer de nombreux types de risques dans un seul schéma apporte quelque chose. La logique du schéma d'Alain ne me paraît pas très différente d'une méthode type Munster/réduction des risques, sauf que la méthode intègre 1° un risque "terrain" (l'équivalent des cotations E1, E2, etc, je suppose) et un risque "matériel" (là je ne saisis pas bien ce que tu entends par là). Il s'agit du risque de casse de matériel (qui peut te mettre dans une grosse grosse galère dans 3m de poudre ou sur un itinéraire en boucle) ?
Bref, perso, je filtre déjà le risque "terrain" (pour écarter des sorties en E4, E3, etc.) selon le type de neige et ma forme du moment) grâce à la cotation indiquée sur le topo. Et le risque "casse matos" me semble difficilement objectivable (ou évident : si je pars avec un ski déjà fendu, je devrais sans doute rester à la maison ou faire de la luge avec).
PS: sinon techniquement, les liens url que tu donnes permettent d'afficher des schémas nets (pas flous).
Alain Duclos a dit :......
C'est aussi simple que ça 😉
Merci Alain, cela reste de mon point de vue assez subjectif mais peut être que certains vont trouver l'outil plutôt utile.
senhal a dit :risque "matériel" (là je ne saisis pas bien ce que tu entends par là)
Ça, c'est pour rester cohérent avec le 3x3 : avec l'humain.
jpc a dit :Pour les pratiquants expérimentés
Comme se sont eux qui se font prendre le plus souvent, c'est justement pour essayer de leur mettre les points sur les "i". Rien à faire, si tu as neige récente, couche fragile enfouie (ou supposée si tu ne peux pas vérifier son absence) et vaste pente à plus de 30°, c'est hasardeux de s'y balancer ensemble.
Encore une fois, libre à chacun de faire ce qu'ils veut, mais je peux te garantir que l'avalanche a toujours été une grande surprise pour les participants impliqués dans les accidents que j'ai expertisés.
L'objectif serait déjà d'éviter ces surprises, sur des bases aussi claires que possible. Faire son point de regroupement ici plutôt que là, des fois, c'est pas si compliqué. Idem pour le choix d'itinéraire.
Je me dis souvent "mais pourquoi il ne sont pas passés plutôt là ?". Non pas parce que je viens après l'accident, mais simplement parce que, pour un objectif similaire, il à a souvent des itinéraires ou des sections dangereux, d'autres pas. Et ça, c'est parfois facile à déduire des 6 paramètres.
Je dois être un peu noeud noeud car je n'ai pas compris comment on utilisait le machin ... 🙁