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Oui la classification des niveaux de risque est un standard international.
Par contre, un autre standard est la définition des types d'avalanches ("avalanche problems") qui est associé à chaque bulletin (en passant, un niveau de risque ne signifie rien sans être associé a un ou des "problems" bien définis). C'est également une classification standard dans la plupart des pays (US, Canada, Norvège...) et je suis toujours étonné que le BERA n'utilise pas cela... Quelqu'un sait pourquoi ?
h**p://avalanche.state.co.us/forecasts/help/avalanche-problems/
Freeze05 a dit :Pour info, l'échelle du risque d'avalanche est la même dans de nombreux pays du monde. Donc à moins d'un consensus de nombreux pays c'est pas prêt de changer !! Et si tout le monde a la même c'est que ça ne doit pas être si pire...
Et petit rappel, je crois que ça a déjà été dit mais le risque 4 est le risque MAXIMAL de déclenchement provoqué ! le risque 5 étant le risque maximal de déclenchement NATUREL, ça coule de partout même en restant au chaud sur son canapé... (et dans certains endroits on peut ne pas être en sécurité sur son canapé 😉 )
...
ça semble intéressant mais est-ce que qqun pourrait traduire en Français "ANENA" pour éviter la traduction approximative de Ggle ?
ANENA = Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches
Lien ANENA.org
euh... ce que je voulais dire c'est que j'étais preneur d'une traduction en Français du texte mis dans le lien, mais dans un Français qui utilise la terminologie équivalente (et pas mot à mot) à celle que nous utilisons, comme par exemple celui utilisé dans des publications de l'ANENA. 🙁
ok je vais essayer. Types d'avalanche :
Loose dry = sluff (qui peut être gros), en gros, départ ponctuel (pas plaque)
Storm slab = plaque friable de nouvelle neige
Wind slab = plaque à vent (sous le vent)
Persistent slab = association couche fragile enfouie (par exemple givre ou gobelets) + plaque avec cohésion au dessus, persistente
Deep persistent slab = pareil en profond, souvent lié aux "depth hoar", gobelets qui se forment au niveau du sol
Loose wet = départ ponctuel neige humide
Wet slab = plaque neige humide
Cornice fall..
Glide = gueule de baleines
Au type d'avalanche, tu ajoutes la localisation (pentes ouest entre 1200 et 2300 m par exemple), la probabilité de déclenchement, la charge additionnelle requise pour déclenchement et la taille des avalanches possibles (de 1 à 5, là aussi échelle standard), et tu as une description standard de quel problème avalancheux tu peux attendre...
la je crois que c'est le pompon.tu est haut perché mon pauvre.la on est chez nous en France. Pas sûr mars parle français. 😄
Une vraie usine à gaz que tu nous bassine. On arrive déjà pas avec n1n2n3n4n5 alors ton cirque laisse tomber. On est pas suffisamment instruit. Nous les skieurs. 😄 😡
et moi qui croyait que les ANES de l'ENA formaient l'ANENA.... 😜
Merci Bastien,
ne t'occupes pas des commentaires, ta traduction est bien compréhensible à ceux qui veulent en tous cas.
Bon ski[AT]tous
Nicom a dit :titoutim a dit :À quoi bon avoir un niveau 5, déclenché seulement 2-3 fois par hiver
je suis pas sûr que ce soit le cas, pas sûr qu'il ait été déclenché l'année dernière. Risque 3 ça craint on peut sortir en choisissant bien ça course. De toute façon même par risque 2 il y a des avalanches mortelles.... ce n'est pas une science exacte.
Enfin comme il fait un temps de m...e aujourd'hui faut bien parler de quelque chose...
+1
Si on commençait par tenir compte des niveaux annoncés, plutôt que de rejeter la faute à l'échelle de mesure?
4 ou 5 faut pas sortir.
3 faire très attention à ce que l'on fait.
merci Bastien,
bon, à la lecture de certains commentaires de m... c'est vrai qu'on ose plus rien dire ou demander sur internet
Bboy a dit :Si on commençait par tenir compte des niveaux annoncés, plutôt que de rejeter la faute à l'échelle de mesure?
+1 mais il faut bien être conscient que même par risque 2 ce sera toujours au randonneur, sur place, de se rendre compte que la pente est dangereuse (le nombre d'accidents par ce niveau de risque est en augmentation chaque année et il dépasse le nombre d'accidents par risque 4 depuis plusieurs années).
Bboy a dit :4 ou 5 faut pas sortir.
peut être, et ce n'est que mon avis, ce genre de règle radicale n'incite pas la population "skiante" à essayer de comprendre la signification de cet indice de risque. Par risque 4, une pente d'inclinaison modeste autour de 20° est sans danger si elle n'est pas dominée par des pentes plus raides, et on peut y faire un ski très agréable.
Ceux qui ne veulent pas faire l'effort de se former pour reconnaître le danger, joueront à la roulette russe, même (et surtout) par risque 2 .
Pierro a dit :On est pas suffisamment instruit. Nous les skieurs.
Il est vrai que ton français plus qu'approximatif parle pour toi (instruction basique).
Mais, aie au moins l'élégance de ne pas associer tes commentaires stupides à l'ensemble des skieurs.
Dger a dit :Par risque 4, une pente d'inclinaison modeste autour de 20° est sans danger si elle n'est pas dominée par des pentes plus raides
Avec la difficulté de juger quelle distance de sécurité il faut se donner par rapport aux pentes plus raides.
On n'a aucune info précise mais je me demande si ça n'a pas été le problème pour l'accident d'Estenc début mars.
Et quand on voit des monstres comme celle-là : h**p://www.data-avalanche.org/avalanche/1521059285253 ça calme....
bens a dit :Avec la difficulté de juger quelle distance de sécurité il faut se donner par rapport aux pentes plus raides.
bien sûr, sauf si comme je l'ai écrit, il n'y a pas de pentes plus raides qui nous dominent 😉
Pour Estenc, pour le peut que l'on sait, tu as peut être bien raison...