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J'ai écouté les enregistrements. A l'instar d'une intervenante dans le public qui se manifeste vers la fin du débat, j'ai moi aussi été interpellé par le mot "topo" qui revient plusieurs fois au cours de l'audition.
Il faut espérer qu'après l'audition, chaque maillon de la chaîne judiciaire ait l'expérience de la montagne afin de porter un jugement qui tient compte des éléments objectifs (souvent cités dans le débat) mais aussi des éléments subjectifs qui ne sont, eux, jamais cités. Persuader un juge non au fait des affaires de montagne qu'un topo n'est qu'une indication, pas une bible (de surcroît en montagne hivernale) et que la prudence élémentaire commande parfois de sortir des préconisations du topo pour privilégier les initiatives et s'engager dans un terrain hors topo parce que les conditions semblent plus safe....la démarche intellectuelle n'est pas évidente, c'est pas gagné !
On peut s'interroger sur le rôle de serre-file....vu son statut de guide était-il co-responsable de la sortie car en mesure d'émettre un avis dé/favorable sur les choix et les décisions de son collègue leader ? Un skieur lambda désigné serre-file se cantonne à ce rôle. Concernant un guide, il aurait été intéressant dans le cadre de cette simulation d'entendre son avis sur les décisions prises et la manière de mener la course. ..
Mener la course ? On y vient ! Il faut s'interroger sur l'horaire tardif de départ pour la descente du pas de Chèvre, et les risques accrus et le retour tardif pris suite à la décision de prolonger la sortie par une remontée à peaux.....ce départ tardif (11h) conditionnait-il le bon déroulement de la course ?(heure tardive=réchauffement=chutes de pierres, une constante en ski/alpinisme).
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