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Bubu a dit :Thierry a dit :En fait mon interrogation à la base était simple, à partir de quelle facteur échelle (dimensionnelle) la pente >30 pouvait déclencher une pente < 30
Est-ce que tu suppose que la couche fragile s'est déjà effondré sur toute la pente (< et > 30°) ?
Ou est-ce que tu cherches à connaitre les conditions qui font que l'effondrement de la couche fragile qui a commencé dans la pente > 30° s'étend jusque dans la pente < 30° (ce qui ne correspond pas à un déclenchement à distance classique car c'est l'inverse(l'effondrement sur le plat s'étend dans le raide), mais le cas que tu décris existe aussi).
L'effondrement de la couche fragile se passe dans toutes pentes (même à plat suite à un waouf), et effectivement se propage partout. C'est la conséquence de l'effondrement, se traduisant ou pas en avalanche qui dépend de la pente, amha.
La règle des 30°....tout le temps , sauf sur ma table de jardin!!!!
Explication.....j'ai une table de jardin construite avec une plaque de marbre( mortuaire) bien lisse de chez lisse....
A chaque chute de neige, celle -ci s'accumule tant qu'il fait froid , au dessous de zéro.
au premier redoux, toute la couche glisse et se retrouve à terre en bloc.....c'est comme ça depuis que j'ai construit cette table avec un niveau de maçon...c'est à dire que la pente est plus que nulle!!!
Je vous interroge Mesdames et Messieurs les instruits....pourquoi, çe ne serait que sur ma belle table, et pas aussi quelque part dans la grande nature? 🤣
Un avis comme ça, tout à fait perso...
J'suis pas certain que la neige tienne longtemps sur du marbre à 10° ou 20°... 🙄
Et c'est tant mieux pour mes carres, j'suis moins tenté... 🤣
Sinon l'eau "au premier redoux" ça coule même à plat... la table ne "modélise" pas le sol, qui a en réalité une inertie thermique plus grande et reste froid amha.
en fait dans ce post on ne cherche pas a traiter des coulées de neige humide : ça coule à partir de pentes à 0°.
La règle des 30° concerne uniquement des coulées de neiges froides/sèches. Lorsque la neige s'humidifie son comportement se rapproche de celui de l'eau qui elle, coule pour des pentes non nulles.
L'extrême est donc une neige saturée en eau qui se comporte comme de l'eau...
Ok, merci.
Ce phénomène est donc à l'origine des "geules de baleines"
Florent
Bubu a dit :Thierry a dit :En fait mon interrogation à la base était simple, à partir de quelle facteur échelle (dimensionnelle) la pente >30 pouvait déclencher une pente < 30
Est-ce que tu suppose que la couche fragile s'est déjà effondré sur toute la pente (< et > 30°) ?
Ou est-ce que tu cherches à connaitre les conditions qui font que l'effondrement de la couche fragile qui a commencé dans la pente > 30° s'étend jusque dans la pente < 30° (ce qui ne correspond pas à un déclenchement à distance classique car c'est l'inverse(l'effondrement sur le plat s'étend dans le raide), mais le cas que tu décris existe aussi).
L'effondrement de la couche fragile se passe dans toutes pentes (même à plat suite à un waouf), et effectivement se propage partout.
L'effondrement de la couche fragile se passe dans toutes pentes (même à plat suite à un waouf), et effectivement se propage partout où la croûte fragile existe.
Un peu répétitif dans la formulation mais à ne pas oublier dans le raisonnemnt peut-être ...
Bubu
ce qui ne correspond pas à un déclenchement à distance classique car c'est l'inverse(l'effondrement sur le plat s'étend dans le raide),
Ah bon ! Selon toi, quand tu es dans la pente et distant, ce n'est pas un déclenchement à distance ?
Selon toi les déclenchements à distance n'existent que du plat vers la pente ???
Je comprends mieux ainsi un des tes grands raisonnement d'une saison précédente où tu n'acceptais pas d'être "mis en cause" puisque tu te trouvais au-dessus dans la pente ........
Oui, partout où elle existe, bien sûr. 😉
Amont mais aussi aval, oui ! La mise en garde est bien mentionnée coté skitrack, avec exemple à la clef : h**p://blog.vttrack.fr/2014/12/pentes-30-sur-android/
Comme indiqué sur le site, la résolution est de 75m donc toutes les pentes qui font moins de 75m de haut ne sont pas colorisées ...
75m de pente qui partent, cela fait une belle coulée !
D'où ma question initiale sur l'aspect local !
Je trouve, que la couche >30° sur Skitrack est un bel outil, (les ronchons vont dire que l'on faisait la même chose en observant les lignes de niveaux) qui aide bien !
rominet a dit :La règle des 30°....tout le temps , sauf sur ma table de jardin!!!! Explication.....j'ai une table de jardin construite avec une plaque de marbre( mortuaire) bien lisse de chez lisse.... A chaque chute de neige, celle -ci s'accumule tant qu'il fait froid , au dessous de zéro. au premier redoux, toute la couche glisse et se retrouve à terre en bloc.....c'est comme ça depuis que j'ai construit cette table avec un niveau de maçon...c'est à dire que la pente est plus que nulle!!! Je vous interroge Mesdames et Messieurs les instruits....pourquoi, çe ne serait que sur ma belle table, et pas aussi quelque part dans la grande nature? 🤣
Petite intuition perso: Le modèle de la table, fut-elle en marbre ou ses variantes type capot de voiture me semble plus pertinent pour expliquer ce qu'il se passe avec les corniches qui tombent en entrainant parfois une partie du manteau neigeux situé du "bon" côté de l'arrête que pour expliquer les avalanches de plaque. Et puis pour la pente... ben la pente au bord de ta table, elle est à 90°, pas à 0! Que ça entraine par cohésion la totalité de ce qu'il y a sur la table est un autre sujet, certes fort intéressant et qui doit nous alerter sur le danger potentiel à se tenir sur une arête cornichée ou a proximité, même si la pente immédiatement sous les ski est inférieure à 30°.
oui, ç'est "questionnant" car, quand la plaque de neige posée sur la table démarre...c'est en un seul bloc, et c'est un gros parrallélépipède qui se retrouve au sol...
On observe alors une couche très compacte qui s'est formée à la base.
Surtout, le phénomène est très rapide...1/2 journée maxi avec + 1°C...
Je pense que ce phénomène ( de tassement d'une couche) doit contribuer à constituer les couches dures dans le manteau ,avec le déroulement couches fragiles qui suit...
Que celà ne vous empèche pas de skier tels des dieux.
oui, ç'est "questionnant" car, quand la plaque de neige posée sur la table démarre...c'est en un seul bloc, et c'est un gros parrallélépipède qui se retrouve au sol...
On observe alors une couche très compacte qui s'est formée à la base.
Surtout, le phénomène est très rapide...1/2 journée maxi avec + 1°C...
Je pense que ce phénomène ( de tassement d'une couche) doit contribuer à constituer les couches dures dans le manteau ,avec le déroulement couches fragiles qui suit...
Que celà ne vous empèche pas de skier tels des dieux.
Auteur : xdo
Date: 12/02/2015 09:37
Comme indiqué sur le site, la résolution est de 75m donc toutes les pentes qui font moins de 75m de haut ne sont pas colorisées ...
75m de pente qui partent, cela fait une belle coulée !
Petite précision :
la résolution de 75 m correspond à la longueur des petits carrés qui définissent les zones >30° (distance horizontale-projection- et non pas verticale)
Cette résolution de 75m laisse donc passer de nombreux "micro" reliefs qui peuvent représenter un point de départ ....
Si je retrouve les photos, j'essaierai de vous montrer un exemple de départ dans une zone blanche.
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