Avalanche Belledonne / Couloir pertuis du 13 mars et sauvetage du 14 mars 2014

En tout cas, cet accident aura au moins eu le mérite de mieux faire connaître un "beau" caractère et une mentalité que je salue (et je ne dis même pas ca parce que tu dis du bien de refuges.info ! 😜 )

Demain mercredi 26, au JT de M6...

Laurent se souvient-il que sans Paul et Olivier, ses 2 miraculeux sauveteurs, qui l'ont sorti de sa gangue de neige glacée et qui ont téléphoné aux service des secours, il ne s'en serait surement pas sorti....!??????

Bonjour Chabert !

Bien sûr , je n'ai pas oublié Olivier (le pisteur d'Allevard) et les autres personnes.
Semaine passée, j'ai appelé la CRS Montagne, pour avoir coords, pour contacter ces personnes. On m'a donné coords postales d'Olivier et Thierry. Et j'ai mis un message tel à Olivier, pas eu de réponse.
L'ouverture de ce sujet ici, c' était aussi dans l'idée que les personnes qui m'ont trouvé dans l'avalanche aient des nouvelles. Apparemment, ils ne passent pas sur Skitour... ?
Si tu les connais, si tu étais dans le groupe, suis tout à fait réceptif à petits contacts.

Et puis, pour le moment, j'ai mis un peu de côté la recherche de contacts avec ces personnes, car très pris par RDV médicaux, par séquelles imprévues et douloureuses à une jambe, par emmerdes diverses.

Disons que grâce à ma resistance et cris ( à l'aiiiiiiiiiiide !) et comme j'étais à 30 mètres du passage obligatoire après la remontée du "degueuloir" du Pertuis, ils ont été les 1ers à m'entendre ( on ne pouvait pas me voir, fallait donc absolument que je tienne mon ryhtme "2mn d'ensommiellment / grande respiration / long cri"
Evidemment, le + tôt on me dégageait , le plus tôt surtout on appelait secours, le plus tôt était le mieux ! 😉 .
C'est vrai, pas certain que j'aurais tenu mon "rythme sommeil / cri" encore de longues heures, ....
et j'aurai alors pu avoir sequelles bien + grave.

Je l'ai dit et redit : ni miracle ( dans ma résistance et sauvetage), ni fatalité (dans le fait de me faire prendre ) . Et je m' en veux terriblement. Mes premiers cris après l'avalanche, c'était des cris de rage (pour éventuellmeent me faire entendre par retardataires) mais surtout cris de rage contre moi-même.

C'est comme accident d la route , "accident de trajet habituel". La distraction en terrain trop connu. Comme si je m'étais engagé sur rails du TGV, en oubliant totalement que j'étais sur ces rails, en oubliant que je passais dessus à heure très probable où il allait dévaler , en oubliant en plus qu'il serait bien chargé (càd que c'était enneigé un max mais aussi chauffé un max depuis plusieurs jours , et que le Pertuis et surtout ses flancs n'avaient pas commencé les purges de chaleur)....

Comme dit aussi aux journalistes, pour vous aussi = 3 questions à ne pas me poser, car trop douloureux pour moi = ma profession, pourquoi j'avais pas de portable, pourquoi j'étais seul.

Je ne suis vraiment pas un adepte de skitour mais il m’arrive d’y venir de temps en temps.
Quelle surprise de tomber sur cet article !
Je regrette pour vous cet accident. Par contre je ne voudrais pas que l’on fasse une généralité de ce que vous semblez vouloir insinuer à propos de la lecture de votre affichage sur le parking. Il se trouve que je devais faire partie des 20 personnes dont vous parlez dans vos commentaires(2 personnes nous avaient déjà précédé). Je voulais simplement dire que nous sommes arrivés tôt sur le parking, et qu’en lisant le panneau,
Je me suis posé 3 questions :
-De quand datait ce panneau ?
-Ou trouver du bois ? Il se trouvait que sur le parking il y avait des troncs qui venait d’être débardés (environ 7m de long diam. Sup à 500m, et que nous n’avions ni tronçonneuse ni hache dans la voiture)
-Ou trouver du bois suffisamment sec pour ne pas à avoir à faire le bucheron dans la forêt.. Le bois vert encrasse très vite les conduits de cheminée et que parfois il faut bien les ramoner avant la catastrophe...

Bref l’affiche était un peu déconcertante. Je connais quelques refuges de scandinavie, ou les buches et la hache vous attendent afin de préparer un stock de bois disponible à bruler pour les arrivants suivants..cela ne me pose aucun problème de penser aux autres.
Pour conclure j’aurais trouvé une tas de bois sec au début de la ballade, prévu pour le chauffage du refuge, je me serais fait un plaisir de vous monter quelques buches..
Mais bon en France laisser un tas de bois coupé et fendu sur le bord de la route, et vous aurez quelques « bourrins mal éduqués »qui vous déchargeront très vite de cette tâche direction leur poêle personnel.
Par contre pas la peine de répondre forcément à ce message. Je viens tellement rarement sur ce site que je risque de lire la suite seulement dans quelques semaines.
Cordialement
François

@ François = il est vrai que sous cette masse de neige, le bois mort sur le parcours n'était vraiment pas très visible...

Il suffit de faire comme pour le habert de Chamechaude. 😮
On monte la bûche (les bûches) de chez soi et on trouve une place dans le sac à dos...
😉

Un GRAND MERCI à Michèle et Jean-Luc, qui ce week end ont fait une petite expé pour récupérer mon petit matériel laissé au refuge.