Bonjour,
Quelle différence entre des chaussures ski de rando et freeride (pour celle ayant une position marche)?
Le poids et la rigidité principalement. Les chaussures orientées "freeride" sont plus axées sur la descente, ce qui donne des chaussures plus rigides mais plus lourdes (plus de matière, 4 crochets, ...)
Les chaussures dites de rando sont plus tournées vers le compromis montée/descente, donc sont généralement plus légères, mais généralement moins rigides aussi.
Ca c'est les règles de base, après on peut encore segmenter si on veut : ski alpinisme, ski de rando, freeski, freeride...
En plus de la rigidité et du poids, il y a bien souvent une bonne différence de débattement du collier.
Mais certaines "nouveaux" modèles comme les Dynafit Mercury et Vulcan tendent à être des chaussures plus hybrides, avec un relatif faible poids comparé à des chaussures "freeride" mais une rigidité supérieure, tout en ayant un grand débattement de collier.
La grande différence c'est surtout la semelle vibram.
Bien pratique pour marcher mais problèmes de sécurité de déclenchement en cas de chute.
La plupart des chaussures freeride ont aujourd'hui des semelles vibram, ou un double jeu de semelle que le pratiquant va intervertir à sa guise.
De même un autre critère simple de distinction, à savoir la présence d'inserts low-tech sur la pompe. Cela ne suffit plus à caractériser une chaussure de rando, car de nombreux modèles freeride en ont, dont certains se rapprochent de pompes de compète.
Comme disait Jeroen, la différence se fera sur le poids et la rigidité, le gain de l'un étant synonyme d'augmentation de l'autre. Je rajouterais également la hauteur de la tige, à savoir qu'une chaussure plutôt basse sera rando et une haute sera freeride. C'est ce qui va faire par exemple que je classe la Dynafit Zzero 4C côté rando et la Scarpa Maestrale RS plutôt freeride (deux modèles avec lesquels j'ai skié). Remarquons que sur le site la deuxième est considérée comme une chaussure de rando "classique". Perso, j'aurais au contraire plutôt classé la Dynafit Mercury dans les "classiques"...
En effet, il existe tous les intermédiaires, les fameux modèles "hybrides". Chacun pourra, selon sa sensibilité (et donc selon celle de l'auteur de la fiche matos), estimer dans quelle catégorie il classe les modèles qui l'interessent et sera d'accord ou pas avec les présentations proposées par les fabriquants ou les revendeurs.
La plupart des chaussures freeride ont aujourd'hui des semelles vibram, ou un double jeu de semelle que le pratiquant va intervertir à sa guise 🤢 🤢 🤢 .
C'est la même chose pour un autre critère simple de distinction, à savoir la présence d'inserts low-tech sur la pompe. Cela ne suffit plus à caractériser une chaussure de rando, car de nombreux modèles freeride en ont, dont certains se rapprochent de pompes de compète.
Comme disait Jeroen, la différence se fera sur le poids et la rigidité, le gain de l'un étant synonyme d'augmentation de l'autre. Je rajouterais également la hauteur de la tige, à savoir qu'une chaussure plutôt basse sera rando et une haute sera freeride. C'est ce qui va faire par exemple que je classe la Dynafit Zzero 4C côté rando et la Scarpa Maestrale RS plutôt freeride (deux modèles avec lesquels j'ai skié). Remarquons que sur le site la deuxième est considérée comme une chaussure de rando "classique". Perso, j'aurais au contraire plutôt classé la Dynafit Mercury dans les "classiques"...
En effet, il existe tous les intermédiaires, les fameux modèles "hybrides". Chacun pourra, selon sa sensibilité (et donc selon celle de l'auteur de la fiche matos), estimer dans quelle catégorie il classe les modèles qui l'interessent et sera d'accord ou pas avec les présentations proposées par les fabriquants ou les revendeurs.
Pierre : pour développer cette question, le terme serait "précis" plutôt que "rigide" .
Un saut implique un gros risque de déséquilibre à l'atterrissage (et une rééquilibration permanente en l'air) auquel le skieur va devoir réagir. Une chaussure souple type rando très légère ou "classique" va empêcher une bonne "transmission" de cette réaction, et le risque de chute, ou de "refus d'obstacle" va être nettement plus important.
Du coup je pense que l'impératif pour faire des sauts est la précision au niveau du chassis (plastiques plus "durs"), afin de gérer les déséquilibres latéraux et en rotation. Ceci dit la rigidité proprement dite est loin d'être secondaire, puisqu'elle permettra d'être plus à l'aise sur le plan avant arrière (pour lequel le skieur est mieux armé naturellement au plan articulaire)
Bien sur, ce que je viens de raconter est valable pour une évolution en virages.
La largeur du ski est importante pour quelqu'un qui saute, puisqu'un ski large va amortir une plus grande partie du "choc" à l'atterrissage, et va le faciliter lorsqu'il y'a de la poudre. Pour moi, les 10mm de plus ou de moins ne vont pas changer grand chose sur un saut. Je pense aussi que si on doit choisir, il sera moins "dangereux" de sauter avec des allumettes et des pompes typées descentes qu'avec des gros skis et des chaussures ultra light (mais bon j'ai pas testé, j'ai juste vu faire avec que du matos léger, ben çà fait peur 😮 😮 ).