Bonjour,
Bien que le Vieux Camp me rit au nez lorsque je leur demande conseil sur le sujet, je souhaite me bricoler des cales pour protéger les talonnières de mes TLT. Comment dois-je procéder ? Je crois que certains utilisent des barrettes de caoutchouc, mais il y a peut-être d'autres méthodes ?
Les compétiteurs auront peut-être de bonnes astuces...
Merci 😉
Oui, expliques nous un peu plus précisément et je suis sur que quelqu'un aura ta réponse car il y a des bricoleurs ici 😉
En position descente, la chaussure ne touche pas le ski. Notre poids repose uniquement sur les deux ergots de la talonnière.
Pour éviter une éventuelle casse due à cette charge verticale (suite à des virages sautés répétés ou éventuellement à des petits sauts), je souhaite poser une cale sur le ski, sur laquelle la chaussure viendrait reposer, ce qui soulagerait en partie les deux ergots.
P. Tardivel utilise cette méthode, il y a une photo sur son site. Lui utilise une barrette de caoutchouc dur, mais je me demandais s'il existait d'autres matériaux.
colle un demi bouchon.
remi69 a dit :
P. Tardivel utilise cette méthode, il y a une photo sur son site. Lui utilise une barrette de caoutchouc dur, mais je me demandais s'il existait d'autres matériaux.
h**p://pierretardivel.aliceblogs.fr/blog/_archives/2010/11/9/4675937.html
Mais cela ne risque t'il pas d'altérer le risque de non déchaussage de la butée arrière en rajoutant un frottement latéral supplémentaire, de la même façon qu'une chaussure de rando dans une fix de piste au niveau de la butée avant?
salut remi69 ,
eh oui , xavier luciani a bien vu le problème engendré par ce genre de plaques .
sur les TLT , le déchaussage latéral se fait par pivotement de la talonnière . si tu ajoutes une plaque , tu ajoutes des frottements à l'effort de torsion nécessaire au déclenchement latéral !!!!! les forces DIN ne sont plus du tout respectés et tu peux même arriver à un blocage si ta semelle est bien sale (après un portage par ex.) .
perso , je te déconseille vivement ce genre de cales sauf si tu n'es pas regardant sur l'état de tes genoux dans une grosse chute .
a + .
Remarquez qu'à l'Epéna, c'est pas les genoux qui seraient le soucis en cas de chute suite à une casse de talonnière...
@Remi69 : il te reste à décider si c'est bien ce genre de descente que tu veux faire !
Bonjour rémi,
"Ton idée" n'est pas mauvaise, bien au contraire :
1-La casse des low tech dans une utilisation "normale" rando est peu courante, mais existe.
En utilisation intensive freeride/hors pistes...ça arrive plus souvent.
-J'ai cassé une talonnière probablement à cause du non contact de la chaussure avec le ski (cas que tu décris)
-J'ai également cassé ( cisaillement ) les vis de fixation de l'insert arrière ( heureusement ressenti et vérifié au déchaussage les deux fois )
Même si cette fix est incomparable, sa conception n'est pas exempte de défauts.
Il est vrai que mécaniquement, tout le poids du skieur sur les deux tétons c'est pas formidable.
Même sans casse, beaucoup, sinon tous, ont du jeu à ce niveau...
... ça n'est pas "l'usure" ( sur les fix "normales" non titanes ) c'est la déformation de la partie supérieure de l'insert de la chaussure ( trop fin ).
Tout cela montre qu'il y a effectivement une faiblesse à ce niveau.
2-Il m'est arrivé plusieurs fois "d'enfoncer" la chaussure au delà des tétons sur des réceptions de saut sèches ( "coup te talon" plus sur neige dure )!!!
Ça parait impossible et pourtant...
Une mauvaise réception sur une route enneigée que je n'avais pas vue (jour blanc), suivie d'un déséquilibre avant avec le déchaussage d'un ski seulement (plus de déchaussage possible de l'autre ) et...Ouille... 😮
J'ai fait deux tours en avant, le ski m'a renvoyé en l'air ( effet ressort ) comme on voit dans les films de freerideux...
J'ai eu le genou enflé comme une pastèque (contusion interne d'après le chir et probablement ménisque abimé ) mais heureusement rien n'a vraiment pété...
3-Améliore probablement la torsion et donc les efforts sur la fix. ( sans doute peu sensible avec les "allumettes" de compet mais très vrai sur les skis larges ).
Mécaniquement, pourquoi ça ne doit pas poser de problème pour le déchaussage :
1-Si bien conçu, pas de réel contact tant que tu n'appuies pas fort dessus (très léger jeu)
2-les chutes en torsion se font avec un appui dominant sur l'avant, donc pas de "frottement" au niveau du talon.
3-Utilise un matériau "glissant" (la solution de pierre me parait assez optimisée ( matériau, forme, taille...)
Si vraiment tu doutes, rajoute un bout de scotch américain replié en intermédiaire, fixé sur le flanc et qui peut donc glisser dessus.
oui oui mais Tardivel ne semble pas avoir de semelle Vibram, et pour la friction cela change tout. De plus c'est sûr que cela peut arriver mais sur les xx heures de rando des TLT, cela reste rare quand même. Mais c'est aussi comme ça que l'on améliore nos chères fixs. 😉