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Accueil > Tous les forums > Divers montagne > Protectionnisme inacceptable de l'ENSA!!

Protectionnisme inacceptable de l'ENSA!!


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Intergriski
- Le 23/12/2010 21:53

Voici l'article parut dans la Tribune de Genève. La protection des alpes françaises est inacceptable de la part de l'école nationale de ski et de l'alpinisme français lorsque l'on sait que précisément 122'040 frontalier français passe la frontière (cf stat office fédérale de la stat en 2010) tous les jours pour venir travailler en Suisse. Combien de guide français exerce une activité dans les alpes suisse et inversement.

archives.tdg.ch/TG/TG/-/article- … francaises

Les profs suisses bannis des pistes françaises

Les moniteurs genevois sont inquiets. Leur diplôme n’est plus reconnu par les autorités françaises

Un contrôle de diplômes sur les pistes de ski françaises? Du jamais-vu chez les moniteurs de ski genevois jusqu’à il y a peu. Au mois de février dernier, deux professeurs suisses ont été contrôlés à Megève par des gendarmes. Les Genevois se sont vu expliquer que leurs diplômes suisses ne sont plus reconnus en France. Devenant de «faux moniteurs» aux yeux des autorités voisines, les Suisses étaient passibles d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

«C’est absurde. Les pistes de ski de France voisine sont à côté de Genève. Cela fait plus de cinquante ans que les moniteurs suisses vont sur les pistes françaises», s’insurge Julien Pala, directeur de l’Ecole suisse de ski de Genève, qui a réclamé des explications. La directrice de l’Ecole nationale de ski et d’alpiniste de Chamonix, Fabienne Deguilhem, lui a confirmé l’information cet automne. Dans un courrier, elle argumente en substance que dès qu’un moniteur suisse est rémunéré, il doit avoir passé un test de slalom, l’Eurotest, pour travailler sur le sol français. Ce revirement inquiète les clubs de ski du canton, ceux qui paient leurs moniteurs, plus que ceux qui leur donnent une simple indemnité.

Côté français, les appels de laTribune de Genèverestent sans réponse. Comment expliquer cette décision? «Jusqu’à l’entrée en vigueur de l’accord sur la libre circulation des personnes en 2002, la formation des professeurs de ski suisses, les patentes cantonales, était reconnue dans les pays de l’arc alpin (France, Autriche, Italie), explique Riet Campell, directeur de l’Association Swiss Snowsports. Mais depuis quelques années, et grâce à la libre circulation, beaucoup de pays qui n’ont pas de montagnes forment des professeurs de ski. Les pays de l’arc alpin ne sont pas contents. La France a instauré un test comprenant, entre autres, une épreuve de slalom – l’Eurotest. »

Pour valider les diplômes des moniteurs étrangers, la France requiert l’Eurotest et ne semble pas prête à faire d’exception pour les Suisses ni pour les Genevois. Ce réflexe qualifié de «protectionniste» par les moniteurs concernés agace. «Nous ne faisons aucune concurrence aux Français, argue Julien Pala. Nous venons avec des Genevois qui n’iraient pas skier autrement, depuis la Suisse et pour des clubs suisses et nous ne faisons aucune publicité. »

«La formation suisse est équivalente à celles des pays voisins», rappelle Riet Campell. Les Suisses gardent donc bon espoir de trouver un arrangement avec les autorités françaises. Le directeur de Swiss Snowsports, qui regrette de ne pas avoir été convié aux négociations sur la reconnaissance des diplômes helvétiques, assure qu’il va défendre les arguments suisses à l’avenir. A Genève, Manuel Tornare, chef du Département de la cohésion sociale, de la jeunesse et des sports de la Ville, a promis qu’il se rendrait au Consulat français pour en parler à la rentrée 2011. Les Français seront-ils prêts à négocier? La situation reste floue.

Jeroen
[13123 posts] - Le 23/12/2010 21:57

Les moniteurs suisses interdits d'exercer en France ? Tant mieux, et si on pouvait par la même occasion interdire aussi les moniteurs français d'exercer en France, ce serait le bonheur !

Ok, je file 🤭

alaindesalpes
- Le 23/12/2010 22:05

C'est intergalactiquement connu que les moniteurs de ski français sont les meilleurs, les plus beaux, les plus.... alors evidemment les moniteurs Suisses (certainement formés au rabais, pis ces gens ne connaissent rien au ski, voyons, z'ont même pas le Mont blanc,ni Meuhhhgève)et qui viennent manger la neige des français, vite, on alerte les forces de l'ordre!!!
Savez vous quelle est la différence entre Dieu est un moniteur Français?.......... ben, Dieu, lui, ne s'est jamais pris pour un moniteur!!!

P
Pierre*
[2758 posts] - Le 23/12/2010 22:14

Et si la Suisse interdisait, en représailles, aux guides français d'encadrer l'héliski en Suisse 🙄

Cela dit les moniteurs suisses valent surement les français, y a qu'à voir les résultats en ski alpin aux derniers JO 😊

L
le ded
[1177 posts] - Le 23/12/2010 23:39

Du coup, Genève ne va plus appuyer la candidature d'Annecy 2018, alors? 😠 😜 🤣

A
alain_vd
[4 posts] - Le 24/12/2010 12:38

Est-ce l'Ensa la vraie coupable ? ou l'UE et quelques bureaucrates euro-compatibles français ?
La Suisse n'est pas dans l'UE, mais malheureusement elle reste un wagon accolé à la politique européenne (dans ce qu'elle a de bon, mais aussi de très mauvais).
La réforme des universités (post-Bologne) n'a pas épargné la Suisse, dont les universités doivent désormais passer devant la Commission des titres pour que les diplômes soient reconnus par l'UE... ce qui a entraîné son lot de modifications pour adopter le cursus au carcan européen (à lire l'excellent livre de Libero Zuppiroli, "la bulle universitaire", aux éditions d'en bas... et pour les chafouins, Zuppiroli est marseillais).
Les esprits les plus avisés auront toutefois noté que si la mère Royaume n'avait pas jeté son chaudron d'huile sur le duc de Savoie en 1602, mais sur les Bernois (voir les détails dans fr.wikipedia.org/wiki/L%27Escalade), les moniteurs genevois pourraient skier sans souci du côté français puisque Genève serait sous occupation française comme le reste de la Savoie 🙂 .

D
davidg
[1240 posts] - Le 24/12/2010 12:47

...

Intergriski
- Le 24/12/2010 13:07

La décision de reconnaissance de qualification dépend à 100% l'ENSA, d'où le titre provocateur. L'administration, la DDJS et le ministère ne fait que supporter la décision des professionnels sur la reconnaissance de la qualification.

E
Etienne-H-
[3487 posts] - Le 24/12/2010 14:33

Euhh... ça sert à quoi un moniteur de ski?

M
Mick
[1361 posts] - Le 24/12/2010 14:36

Ben à ça :

www.youtube.com/watch?v=4_5-11AIFXQ 🤣

Mic'hel
- Le 24/12/2010 14:47

c'est quoi le rapport avec le ski de rando?

D
davidg
[1240 posts] - Le 24/12/2010 15:00

...

D
davidg
[1240 posts] - Le 24/12/2010 15:01

> c'est quoi le rapport avec le ski de rando?

t'as appris a skier comment ?

missChuisse
- Le 24/12/2010 15:34

davidg a dit :Pour les frontaliers, c'est aux suisses de voir s ils peuvent mettre la pression, certes les francais jouent avec le feu pour quelques "pulls rouges" vu les enjeux economiques

😮

c'est avant tout la Suisse (ses industriels plutôt) qui y gagne avec les frontaliers qui sont juste de la main d'œuvre moins chère.
Je vois mal la Suisse bloquer cette manne de main d'oeuvre moins chère (mais éduquée) pour une sombre histoire de moniteurs de ski suisses pas reconnus en France.

A
alain_vd
[4 posts] - Le 24/12/2010 17:43

Je ne crois pas qu'il y ait de différence de salaire selon l'origine des salariés (en tout cas pas chez nous) même s'il est vrai que certains industriels en voyant le FS monter de 25 % par rapport à l'euro ont déclaré vouloir diminuer le salaire des frontaliers pour compenser leurs pertes. Il est également vrai que pour la Suisse, les frontaliers (allemands, français, et italiens) sont une manne puisqu'ils sont généralement bien formés et qu'ils ne coûtent donc rien aux contribuables suisses pour la formation et, dans le même temps, les salaires suisses sont 2 à 3 fois plus élevés qu'en France pour un coût de la vie sensiblement identique (sauf pour l'immobilier).
Le protectionnisme existe par ailleurs des deux côtés de la frontière. Un kinésithérapeute français peut s'installer en Suisse (libre circulation), mais ne peut exercer en libéral qu'une fois sa pratique reconnue par l'ofs, soit en moyenne 2 ans après son arrivée en Suisse. A ce titre, la situation de l'eurotest, si elle est absurde, est moins lourde que pour d'autres professions.

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