misère !

c'est marrant je croyais que des randonneurs compétents ne devait pas se contenter d'un simple indice chiffré mais être capable de comprendre le texte du bulletin neige.on m'aurait menti?

Il y a plusieurs problèmes:
-d'abord dans l'esprit de nombreux randonneurs avec un risque 3 on peut tout tenter.....
-ensuite effectivement cette échelle est très limitée: 5 niveaux sachant que les risques 1 et 5 ne sont utilisés qu'en des conditions vraiment exceptionnelles, on se retrouve avec 3 niveaux effectifs ce qui est peu; La différence entre un niveau 3 fort et un 4 faible, elle est sans doute mince...Je ne sais pas comment ces niveaux sont calculés, je supppose qu'il y a des indicateurs chiffrés et objectifs mais la frontière doit être floue parfois.
- Avec l'expérience on constate effectivement qu'il y a des différences significatives au niveau des départements!
La situation de cette semaine est frappante: jeudi on était en risque 4 dans les Savoies et risque 3 en Isère....C'est comme le nuage de Tchernobyl, le risque est respectueux des frontières adminisratives?
J'ai discuté hier avec un skieur qui a passé la semaine à l'Alpe d'Huez (stage de préformation au monitorat de ski...). Il me disait qu'il y était tombé beaucoup de neige (80 cm par endroits), que le risque d'avalanches était vraiment fort dans les Grandes Roussses, et que les pisteurs étaient très inquiets. Pourtant on était en risque 3....
Je sais qu'il ne faut pas faire une confiance aveugle en ces niveaux mais je pense que pour beaucoup de skieurs c'est vraiment un argument décisif dans le choix de la course.

Environ 35 cm à Vaujany, exactement 23 cm à l'Alpe (1800m) et 18 cm à Auris en oisans et avec le vent qu'il a fait ensuite, surement des accumulations d'un mètre par endroits.

Le risque est donné pour l'ensemble d'un massif, mais il n'est qu'informatif. Il est évident que suivant l'orientation de la pente, l'altitude, voire l'heure, les conditions nivologiques dans un même secteur pourront être très differentes. L'évaluation du risque doit avant tout se faire sur le terrain et le renoncement ne doit pas être un échec...

serieu