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yoy a dit :Non, en fait dès que c'est parti j'ai enlevé mon sac (et la pelle avec )
Ah ben voilà, quand on en sait plus sur ce qui s'est passé exactement, ça devient intéressant 😎
Et ben tu sauras que enlever son sac (qui ne devait pas faire 30kg) lorsqu'on est emporté est une belle connerie :
- Le sac te donne du volume et t'aide à rester en surface (même principe que l'ABS).
- Le sac te protège en partie le dos (surtout par la pelle qui est rigide).
- Le sac contient la pelle qui te permettra de te dégager tout seul si tu n'es pas complètement enseveli 😄
Peut être qu'on t'a appris à jeter ton sac lorsque tu es emporté, ben c'était une erreur. Et pour que le sac tienne bien durant la chute, il faut mettre toutes els sangles, et non pas les décrocher comme je le vois souvent.
Déjà vu une plaque partir à Sulens dans des conditions à peu près similaires (foehn + redoux) mais un peu plus haut, sous le sommet.
Les courses soit disant sures induisent souvent une baisse de vigilance (je parle pour ma propre expérience) et la méthode de réduction de Munter ne suffit pas. Il faut continuer à lire le terrain, à douter et à rester vigilant, notamment quand on s'engage sur des "variantes". Moi je trouve que cette aventure est justement une belle démonstration du facteur humain. On se dit implicitement " la course est sûre, je ne risque pas grand chose" et c'est à ce moment là que l'on n'est plus objectif.
C'est une bonne leçon qui se termine bien. Comme quoi, on apprend parfois plus sur soi que sur la montagne.
Pour aller dans le sens de Ben ....et contre l'avis de J2LH, je rajouterais que:
On peut difficilement critiquer une méthode qui a divisé par 2 le nombre d'accidents en Suisse là où elle est appliquée systématiquement c'est à dire dans toute organisation ou encadrement à caractère COLLECTIF (équivalent CAF ou UCPA). Parceque ça c'est un FAIT et une STATISTIQUE INCONTESTABLE. 🙂
Les limitations de vitesse "imposées" par les radars sur les routes ont bel et bien réduit le nombre d'accident en France qu'on le veuille ou non, que cela plaise ou non. Mais là aussi J2LH pourrait toujours trouver quelque chose à redire, que ça ne supprime pas complètement les accidents, que ça n'est pas garanti, que l'on peut percuter un arbre à 90 km/h et que l'on peut mourir quand-même... 🤭
Mais les stats sont "tétues" et donnent raison à la méthode MUNTER même si, on est d'accord, ça n'est pas l'arme absolue 🤢
J'ajouterais même que la mésaventure de YOY donne raison à la méthode MUNTER puisque la plaque n'a glissé que de 10 mètres si je lis bien le récit....alors que si la pente avait été de 35 ou 40° cette même plaque l'aurait entrainé sur une distance beaucoup plus longue et du coup serait devenue vraiment dangereuse. 🤢
Gérard MITAUT a dit :On peut difficilement critiquer une méthode qui a divisé par 2 le nombre d'accidents
Normal, comme je l'ai déjà dit c'est toujours mieux que de ne pas se poser de questions. Ce que je dis c'est que les méthodes ne sont pas définitives et doivent encore évoluer pour plus de sécurité en prenant compte des études plus récentes et principalement sur le facteur humain. Le problème est moins de savoir quelles sont physiquement les pentes avalancheuses que de prendre en compte la psychologie des pratiquants quand il faut prendre une décision.
Si les méthodes européennes comme Münter ont fait baisser le nombre d'accident les canadiens ont peut être fait encore plus fort avec leur Avaluateur qui est basé sur un principe bien différent. En prenant le meilleur des deux méthodes on peut vraiment arriver à une méthode à la fois plus simple et plus sûre.
pour avoir vécu ce genre de mésaventure , ce qui est le plus impressionnant c'est de voir comment une petite plaque complètement anodine au départ peut vous coffrer les jambes...et si par malheur vous chuter sur le côté , vous pouvez être recouvert sous qqs centimètres de neige qui suffiront à vous tuer. Le message doit être clair. Une petite plaque de rien du tout déplace des sacrés mètres cube de neige et met votre vie ne danger immédiatement . Les randonneurs ne se rendent souvent pas compte de cela. Y a deja qqs rpécautions d' usage à prendre pour le ki de poudreuse et encas de danger avéré même anodin d'avalanche. Ne pas bloquer ses fixations , ne pas mettre ses lanières aux bâtons....et bien sûr restez vigilant tout le temps et partout.
Un moyen d'améliorer la visibilités de telles expériences....
Pour la communauté :
www.data-avalanche.org
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