Grosses dénivelées

yes ! dénivelé peut aussi convenir ! 🤢

En ce qui me concerne je préfère me taper "une grosse dénivelée" plutôt qu'un "gros dénivelé " question de choix !🤣 😄 !

c'est une question de Goût 🤣

En ce qui me concerne je préfère me taper" une grosse dénivelée" plutôt " 😄 🤣 qu'un gros dénivelé" question de choix !

En même temps la notion de gros dénivelés, c'est personnel.

Je dirais que la plupart des randonneurs font régulièrement des sorties de 1000m ou 1200m. Ne serait-ce que les Vans, ça fait 1400m si tu pars de casserousse et que tu remontes au col des trois fontaines pour revenir par le couloir de casserousse !

Du coup, on parle de gros dénivelé quand çà dépasse de beaucoup ce qu'on a l'habitude de faire. 1500m quand tu fais régulièrement 1200m, c'est pas tant un gros dénivelé. 2000m par contre, la en terme de durée d'effort, ca commence à causer.

Personnellement, j'ai plus tendance à calculer en terme de durée d'effort qu'en terme de dénivelé pur.
Il y a des courses ou ça dénivèle bien, et du coup, tu fais les 1200m en 2 ou 3h... En revanche, quand y'a de la distance, du faux plat ou du plat, tu peux mettre 2h de plus...

Pour moi ca change tout, surtout en ski, ou le matos pèse son poids et n'epargne pas le bonhomme, même quand c'est plat ! Faut les trainer les 4 kilos à chaque pied !

Puis tout ça dépend aussi de la neige, parfois on rame à cause d'une neige qui fait déraper, ou évidemment quand il faut tracer.

Moi maintenant, je regarde plus trop le déniv, mais plutot la durée de l'effort qui condition également son alimentation. Je tiens deux heures sans bouffer, au dela, il me faut des barres à intervalle régulier...

Dernières choses, si en VTT, j'ai parfois pu faire ce que j'appelle pour moi des très gros déniv (3000m), en ski j'en suis incapable. 2000m de D+, je serai vraiment cramé !

Moi c'est le contraire, moins de souci pour alligner du déniv à ski qu'en VTT 😯

Vivagel a dit :► c'est moi qui n'ai rien compris (on ne peut pas écarter définitivement cette hypothèse a priori).
Je pense que c'est ça. Le sondage ne porte pas sur la pratique du sondé et sur le nombre de gros dénivelé qu'il fait chaque saison mais seulement sur ce qu'il pense être un gros dénivelé.
Quand tu dis "69 % des ouriens s'entassent dans 18 % des courses" tu oublies qu'on peut considérer que les gros dénivelé commencent à 1750m et ne faire que rarement des courses qui font plus de 1500m.

En fait ce qui correspond le plus c'est sans doute
"► 69 % des ouriens pourraient facilement faire des courses plus longues mais sont des grosses feignasses, ou bien des épicuriens, et se contentent de petites courses (pour leur niveau)"
Mais ce n'est pas une question d'être feignasse, c'est une question de condition météo, de temps mais surtout le dénivelé n'est pas forcément un objectif. Personnellement, plus randonneur que skieur, je m'en fous si je fais 800m ou le double du moment que la rando est belle et que j'ai bien profité de la journée en montagne.

Mois ce que je pige pas c'est que c'est, à toutes les sorties, un gros dénivelé lors des montées et un très faible lors des descente 🤢 🤭

Il y a aussi le côté psychologique : quand vous parlez de "69% répondent plus de 1750m", c'est aussi "69% répondent 2000m et plus". Et vu que la notion de "gros dénivelé" est dure à définir (surtout définir une barrière exacte à partir de laquelle commencent les gros dénivelés), prendre un chiffre rond comme 2000m est bien pratique !

A mon sens les trois paramètres essentiels dans l'effort de type "endurance" sont :

1. l'altitude où se situe l'effort
2. la durée d'effort en continu
3 le nombre et la durée des phases de récupération cardio vasculaire (je pense aux temps pris pour les manips et aux phases de descente en ski ...si celles-ci ne sont pas faite à la mode Didier Cuche sur Kitzbuehel 😉 )


A titre d'exemple, pour ceux qui connaissent, faire le "non stop" Pelvoux- Dôme des Ecrins ( départ du tunnel à 1400 m - sommet 4000 , soit un cumul D+ 2600m) est une sortie beaucoup plus exigeante que la double remontée des vallons de la meige ( soit pourtant un cumul de 3400 m en D+ )

autre comparaison : Le non stop La Grave- Meige orientale par le Tabuchet ( là encore on se situe sur un D+ de 2400m) est une sortie moins exigeante que le non stop Pelvoux-Ecrins (aucune partie plane, pente régulière avec des conversions "limitées" )

Il m'arrive fréquemment de faire seul des remontées de pistes en semaines en dehors des périodes de vacance ,
(je ne suis pas un très bon descendeur ... donc sur les pistes, en dehors du plaisir cela me donne l'illusion d'en être un 😄 )

Résidant sur Voiron je vais souvent sur St Pierre de Chartreuse , ( D+ sympa de 800m, montée très régulière, aucune partie plane, pisteurs sympas, et thé chaud au sommet pour la dernière montée 😜 ) et plus rarement à Oz en Oisans pour la remontée 1400- 2600

le constat :
sur une base de 900m/h enchainer 3 remontées de St Pierre est beaucoup moins exigeant que l'enchainement de 2 remontées d'Oz ...on est pourtant sur le même D+ avec les mêmes conditions de glisse....

dans un cas (St Pierre) on a trois phases de récup de 13' environ (descente + manip)
dans l'autre (Oz en Oisans) on est avec une seul récup de 20' environ (descente + manip)

C'est sur que c'est très variable.

Moi c'est le contraire, moins de souci pour alligner du déniv à ski qu'en VTT

Je pense que c'est lié à la même chose (ce qu'expliquait alain), une histoire de récup, puis surtout d'habitude.

Le VTT est une activité à fort changement de rythme et on est rarement à une cadence d'endurance fondamentale pendant plus d'une heure. Bien sur je parle du VTT sur chemin et non le VTT ou on porte pendant 3h. La on se rapproche alors de l'effort type marche.

Donc pour le VTT, on a rarement un effort d'endurance soutenu très longtemps, et il y a beaucoup de phase de récup, le plat permet de souffler, les descentes de se "reposer" le coeur un peu.

Mais après c'est une question d'habitude, j'ai toujours fais plus de VTT que de ski ou de marche. Du coup mon corps est mieux habitué à l'effort du VTT. Aussi, je suis quand même d'une constitution lourde (69kg pour 1.73m) et donc je suis surement plus efficace dans un sport porté comme le VTT qu'en marche. Une question de corpulence.

Je remarque aussi que j'ai l'impression que l'effort du skating me convient beaucoup mieux que celui de la rando, pour les mêmes raisons que pour le VTT. Y'a beaucoup plus de changement rythme, on monte très haut en pulsations, mais on compense dans les plats et les descentes. Et pareil, les montées sont jamais longues.

Aussi, y'a une histoire d'alimentation. Quand j'ai eu fait des gros dénivelés en VTT, c'était lors de courses/randos organisées, avec ravitos réguliers. En général tout les 15km, soit 6 ravitos sur un 100 km. Ca change tout en terme de capacité à tenir l'effort.

Le problème c'est qu'en rando, je me retrouve souvent en situation ou j'ai plus rien dans le bide (genre 2-3h après le petit déj du matin). Par flemme on rechigne à s'arreter manger une barre, et on fini la rando sur les rotules

a++

Tout à fait d'accord avec Alain sur les 3 facteurs qui interviennent ...

Curieusement en vélo(de route) , si on alterne trop souvent les phases de montée et de descente , je trouve ça plus fatiguant . Il doit donc y aavoir un seuil optimal dans le nombre de repeautages aussi 🙄

Pour un dénivelé (une dénivelée 😉 ) que je considèrerais comme "grosse", disons plus de 2000 m, ma préférence va à 2 re-peautages, et c'est encore mieux si chaque montée est plus petite que la précédente. Un repeautage va bien aussi.

En vélo de route , sur un 3000 m (pour moi l'équivalent d'un 2000 à skis) 4 ou 5 cols , le plus gros d'abord, ça me paraît bien.

Il faut noter que le plat peut être parcouru sans fatigue ou presque à vélo, alors qu'à skis, même lentement, ça use.

shama a dit :Mois ce que je pige pas c'est que c'est, à toutes les sorties, un gros dénivelé lors des montées et un très faible lors des descente 🤢 🤭

Pareil que Vincent 😉 🤣 😜 😎