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Moi je dirais:
-Mets toujours les cales ( low tech )
-Ne pars jamais avec ta veste ou ta doudoune de toute façon tu sais que tu vas l'enlever
-Prend plus d'eau de toute façon t'en bois jamais, alors pourquoi la porter?
-Prend plus d'appareil photo, de toute façon quand tu l'as tu fais jamais de photo
-Emmène pas ta meuf
-mets tes peaux la veille (tourne les cales)
-démarre toujours trop vite pour poser les gars qui sont partis avant toi
Suis ces conseils et tu seras semi-pro! 🤣 🤣 🤣 🤣
La prévention du bottage passe par une bonne technique de montée (le ski est glissé et non soulevé à chaque pas) régulière et en rapport avec la condition physique pour éviter l'arrêt sur place pour reprendre son souffle cause fréquente de bottage .
Dans certaines neiges en cours de réchauffement, le bottage est hélas parfois inévitable et pas lié à la technique de montée. D'où l'intérêt d'avoir des peaux biens traitées et soignées... 😉
Effectivement peu de rapport avec la technique ni même un soin particulier pour les peaux(A part la bougie ou un spray, ça oui).
On constate que le bottage se produit soudainement à une certaine altitude et vient du fait qu'on sort d'une neige plus humide qui a mouillé les peaux et on arrive dans de la neige plus sèche et froide qui ne demande qu'à coller à cette éponge...
Jean-Claude BROCARD a dit :Effectivement peu de rapport avec la technique
Un pas glissé va limiter ou retarder le bottage du fait du frottement de la peau sur la neige . C'est purement mécanique . En soulevant le ski il n'y a plus de frottement, tout comme à l'arrêt, et le bottage se produit . Le réflexe de soulever le ski qui commence à botter ne fait qu'accentuer le problème . Il va se produire à toutes les altitudes à partir du moment où la peau a été mouillée ( chute de neige humide, traversée de ruisseau mal négociée, neige fondante , eau de fonte sous-jacente à la neige etc ) plus rapidement sur les peaux usées, sales ou non traitées et des qu'il y a rencontre effectivement avec un autre type de neige ou d'une manière plus insidieuse et moins génante avec un abaissement des températures . Dans tous les cas et dès que le bottage s'est installé, la seule parade valable est le changement de peaux . Une petite remarque pour terminer : beaucoup de skieurs de randonnée viennent exclusivement du ski alpin, il y en a très peu qui pratiquent aussi le ski de fond classique ( avec fartage ) . Cela est bien dommage, cela se remarque sur le terrain car c' est aussi une très bonne école , complémentaire, pour la rando alpine . Aller donc jeter un oeil en Suisse ou en Italie 😉
Merci pour vos conseils !
J'ai bien noté ceux de golgot et jeroen 🤣
concernant le botage si j'ai bien compris c'est quand on a une neige humide ? ça arrive si souvent que ça ? vous utilisez la deuxième paire de peau à toutes les sortie ou c'est rare ? parce que je suis quand même sorti deux ou trois fois et j'ai pas eu de problème de peaux. par contre c'est vraiment physique j'aurais pas cru. quand j'ai vu a la vitesse ou certains montait je me demandais comment c'etait possible 😡
newbie a dit :concernant le botage si j'ai bien compris c'est quand on a une neige humide
peau mouillée = bottage
Deuxième peau pour les longues sorties .
La fréquence dépend des conditions météo, de la neige, du massif aussi, etc, il n'y a pas de règle absolu, c'est comme les martingales au casino ou pour gagner au loto 🤭
newbie a dit :quand j'ai vu a la vitesse ou certains montait
1200 m/heure après entrainement voire un petit peu plus 🤣 .
Si tu as un pulsiomètre, mets le, tu comprendras vite "le physique "😉
newbie a dit :Merci pour vos conseils !
concernant le botage si j'ai bien compris c'est quand on a une neige humide ? ça arrive si souvent que ça ? vous utilisez la deuxième paire de peau à toutes les sortie ou c'est rare ? parce que je suis quand même sorti deux ou trois fois et j'ai pas eu de problème de peaux. par contre c'est vraiment physique j'aurais pas cru. quand j'ai vu a la vitesse ou certains montait je me demandais comment c'etait possible 😡
Le bottage arrive assez souvent. Jusqu'à présent je l'ai toujours évité en frottant consciencieusement mes peaux avant le départ de la rando avec un fart de base, à froid. Effectivement c'est une bonne idée d'emporter une paire de peaux de rechange : mais je ne l'ai jamais utilisée pour cause de bottage. Par contre pour cause de décollement de peau de compagnon de rando, oui... Une paire par petit groupe (2/3 personnes) suffit en général.
Sinon pour bien profiter de la rando il faut être en forme, suffisamment pour prendre autant de plaisir à la montée qu'à la descente... ça j'ai mis quelques années (il y a trente ans) à le découvrir mais je ne l'ai plus jamais oublié !
Enfin, la vitesse c'est bien mais l'endurance c'est mieux : monter tranquillement à 400/500 m / heure pendant 4 h en ayant l'impression d'être en promenade, c'est le top !
Phil
Le plus important pour un débutant est de ne pas espérer trouver beaucoup d'informations sur un forum qui soient exploitables facilement.
Le problème n'est pas tant la qualité de l'information (de très bon à très mauvais) mais sa propre capacité à faire le tri et à s'approprier cette information non structurée.
Sinon, il n'y a pas de mauvaises neiges, il n'y a que des skis pas assez larges et des mauvais skieurs.
tetof a dit :il n'y a que des skis pas assez larges et des mauvais skieurs.
il n'y a que des skis pas assez larges pour des mauvais skieurs 😉
-Les débutants reculent toujours plus que les autres, question de technique. Donc au début avoir impérativement des peaux neuves.
- Le produit imperméabilisant pour peaux marche bien. On s'en sert moins (voire pas du tout) au printemps dans des secteurs en pure transfo.
- Un débutant ne monte pas à 400-500 m/h , à moins d'être un sportif très entraîné dans les sports d'endurance. Le geste est très fatigant au début (conversions, rattrapages dans les dévers, micro-recul ...) Eviter les gros déniv ... ça dégoûte ...
- Ne SURTOUT pas utiliser une combi ou un pantalon fait pour le ski de piste 😄 . Même pour les gants, prévoir des fins pour la montée !
- selon le niveau de ski de piste, il est plus facile de débuter au printemps sur des neiges transformées ... moins de chutes ... neige moins piégeuse ... risques plus faciles à appréhender ...
- la boisson chaude en hiver ... c'est un pur plaisir 😜
Avis partagé pour la boisson chaude (thé) ; ne pas négliger la partie descente et ce sens le timing qui, selon la saison, la pente et le type de neige, imposera une heure au delà de laquelle il faudra s'arrêter de monter et attaquer la descente.
Sinon ça peut vite se résumer à : "p.....n, j'en ai ch.. à la montée et c'est encore pire à descente" 😉 😉
Bonnes traces
- serres le crochet de maintient du coup de pieds... comme ça il bouge pas dans la chaussure, et donc pas d'ampoule...
le reste dépend des conditions: si tu dois tracer, fais de plus petits pas
évites de trop te charger, mais ne pars pas trop léger non plus.
-des peaux de rechange ça peut servir aussi par grand froid (quand ça colle plus)
- sinon le collant c'est moche
- les batons de ski de fond ça casse
- skier même des noires en station ne garanti pas ton niveau de ski avec des cuisses ruinées et une neige poudre/croutée/carton/moquette/transfo...
- ne pas trop privilégier le matos trop "light" et rester polyvalent pour un max de plaisir.
- évites les zones surpeuplées et les pistes de ski (dangereux)
- cherches dans cette activité la pratique qui te convient le mieux (randonnée, alpi, competition), les approches sont différentes...
voilà c'était mes conseils d'amateur..
et viens sur skitour glaner des infos et partager tes expériences..
dav a dit :si tu dois tracer, fais de plus petits pas
Ah bon ? Perso je fait les pas les plus grands possible, et forcément, en traçant dans la profonde le plus grand possible est plus petit que sur trace.
dav a dit :le collant c'est moche
Tu t'en fout, tu ne te vois pas ! Ce qui compte c'est la fonctionnalité. Si tu es tellement moche en collant qu'en arrivant dans un vallon, tout le monde dépeaute et redescend, c'est tout bénef pour avoir des pentes vierges !
Dans une tempête, la gore-tex est mieux que le collant, sinon le collant suffit le plus souvent.
dav a dit :cherches dans cette activité la pratique qui te convient le mieux
On peut aussi ne pas avoir de préférence et alterner les pratiques.
Bubu a dit :en traçant dans la profonde le plus grand possible est plus petit que sur trace.
Plus le pas sera long en fonction de la pente et moins la fatigue se fera sentir, les jambes se reposent alternativement plus longtemps . Ne pas interrompre le temps de glisse. La longeur de cette foulée va varier en fonction de la pente mais sa fréquence restera constante . Une bonne position du bassin conjuguée à une flexion des jambes déportant le buste sur les talons permettra de gravir des pentes assez prononcées sans utiliser les cales de montée, évitera de piquer du nez ou d'enclencher la marche arrière dans la pente
jacques sourribes a dit :une flexion des jambes déportant le buste sur les talons permettra de gravir des pentes assez prononcées sans utiliser les cales de montée
A part la satisfaction de se dire qu'on a pu monter telle pente sans cale, quelle est l'intérêt de monter sans cale ? Il ne faut pas une cale trop haute, sinon ça limite la longueur des pas possible, mais une cale trop basse limite aussi la longueur des pas, vu qu'on est obligé de rester en arrière pour garder le talon appuyé, donc on peut moins avancer le pied. Avec des chaussures permettant un grand débattement avant, on améliore la chose, mais un autre problème survient : avoir toujours le mollet de la jambe arrière tendu fini par fatiguer. De la même façon que monter à pied sur une pente lisse à 30° est plus fatiguant que sur la même pente équipée d'escalier.
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