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Jeroen a dit :
J2LH a dit :on sollicite plus le manteau à la descente
Ça je te l'accorde, mais comme dit Alain, on est aussi beaucoup plus mobile en descente, et on a donc beaucoup plus de chances de s'échapper.
Je suis bien d'accord avec ça, en plus quand on monte on a toutes les chances de se prendre la quasi totalité de la pente sur la gueule... A la descente on a une chance de faire partir l'avalanche sous ses pieds 🤨
rob
En clair, si c'est dangereux sur le plan nivologique mieux vaut monter par un autre chemin, puisqu'on reste longtemps exposé, ça c'est évident. Mais si c'est pour se gaufrer sur un passage non repérer ou déclancher une plaque qu'on aurait pu deviner à la monter, ou se retrouver dans une trafolle gelée dure par 45° de pente, là ça se discute!
Jeroen a dit :
Ça c'est une grosse bêtise, surtout quand on parle d'avalanche de plaque. Pour moi c'est le contraire, plus le temps passe, et plus ça a tendance à se stabiliser...
Pour ce qui est de la durée d'exposition, je ne suis pas sûr que ça rentre en compte, car on parle bien de rupture accidentelle, donc sollicitée par un passage.
Il faudrait le détail des statistiques mais je doute qu'elles portent sur un type précis d'avalanche. Je suis d'accord pour dire que que l'augmentation du risque avec l'heure de la journée est sans doute surestimé, que ça ressemble à une idée reçue, mais il y a quand même une réalité là dessous.
Pour ce qui est de la durée d'exposition il ne faut pas considérer que les avalanches que le skieur provoque lui-même à un endroit donné mais également celles qui sont provoquées par d'autres personnes dans la pente, et par la présence de plusieurs personnes. Parce qu'ils vont plus vite les skieurs, et donc les facteurs déclenchants, seront moins nombreux en même temps sur la même pente à la descente qu'à la montée. On peut passer espacés à la descente mais mathématiquement pas aussi facilement à la montée : on peut descendre 100m exposés en quelques secondes et donc passer séparément, il faudra 10 bonnes minutes à la montée et bien obligés de s'y engager à plusieurs.
En skiant le dimanche quand du monde est passé le samedi ou en partant suffisamment tard pour que du monde ait fini la montée bien avant ce serait théoriquement plus sûr, mais adieu la belle poudre vierge, ce qui est quand même mieux que adieu la vie. 😄
J2LH a dit :Jeroen a dit :
Ça c'est une grosse bêtise, surtout quand on parle d'avalanche de plaque. Pour moi c'est le contraire, plus le temps passe, et plus ça a tendance à se stabiliser...
Pour ce qui est de la durée d'exposition, je ne suis pas sûr que ça rentre en compte, car on parle bien de rupture accidentelle, donc sollicitée par un passage.
Il faudrait le détail des statistiques mais je doute qu'elles portent sur un type précis d'avalanche. Je suis d'accord pour dire que que l'augmentation du risque avec l'heure de la journée est sans doute surestimé, que ça ressemble à une idée reçue, mais il y a quand même une réalité là dessous.
Je ne voudrais pas m'avancer, mais je pense que "l'idée reçue" et bonne pour de la neige de printemps. C'est en parlant de ski de rando, fait il y a quelques années au printemps, que l'idée est venue de partir tôt le matin afin de descendre avant que la pente et pris trop de calorie et ne parte en lourde avec le skieur. 😜
Mais après il faut bien savoir de quel type de neige nous parlons, ou plutôt skions, avant de prendre des idées reçues 😉
jeroen a dit :
Ça je te l'accorde, mais comme dit Alain, on est aussi beaucoup plus mobile en descente, et on a donc beaucoup plus de chances de s'échapper.
oublie pas que "l'Hotellier" c'est un piéton en raquette 🤣 😉
Personnellement si j'ai du plaisir à faire 1 boucle lorsque la rando se déroule dans des pentes modestes, et un terrain que je dirais "facile", je préfère repérer et remonter une pente + raide avant de la descendre pour connaitre la nature de la neige (mème si celle ci peut changer) et les éventuels pièges, rochers, glace sous jacente etc...C'est d'autant + vrai si à la montée je ne vois pas la pente de descente.Bien sur je sais que cela n'exclu pas les risques cités dans les précédents posts.
Jeroen a dit :J2LH a dit :et le manteau a souvent tendance à être moins stable au fur et à mesure que la journée avance
Ça c'est une grosse bêtise, surtout quand on parle d'avalanche de plaque. Pour moi c'est le contraire, plus le temps passe, et plus ça a tendance à se stabiliser...
Attention aux pièges heuristique Jeroen, même si la surcharge reste une facteur majeur, le réchauffement peut fragilise les ancrages d'une plaque (voir Tremper et al.).
Pour répondre a la question de J2L, il faut voir l'article de Fred. Le problème pour les randonneurs a ski est qu'ils sont souvent groupé a la montée et ils ont bcp moins de chance d'échappé une avalanche, par contre ils choisissent souvent un parcours moins risqué (suivi des arêtes, pentes inférieurs a 25 dégrées etc) (rien de nouveau pour toi J2L je sais).
J'adore votre forum : toucher par la grasse ai-je pu lire (in Shama's post) !
Ca a l'air cool votre activité....y'a des initiations pour débutant ???
" toucher par la grasse"
c'est de l'humour ou de la dialectique.... (le bescherelle a encore de bons jours devant lui....)
ça commence fort sur ski tour , on va se régaler...
super il neige !!!!
kaiser38 a dit :oublie pas que "l'Hotellier" c'est un piéton en raquette
Raquettiste un jour, raquettiste toujours mais ça fait également 2 saisons que je suis piéton à ski également. Ce qui ne change rien à ce que je dis qui est juste un problème mathématique : si on monte moins vite qu'on ne descend on reste plus longtemps dans les pentes et les randonneurs sont forcément plus proches les uns des autres à la montée. Alors attention à l'interprétation des statistiques.
Seulement ? Pourtant la durée de la montée est en général supérieure à 2 fois la durée de la descente, et c'est encore plus vrai dans les pentes avalancheuses entre 25° et 45°. La période la plus risquée reste bien la descente même si elle est plus courte que la montée.
Soit tu monte trés vite, soit tu monte trop lentement par rapport à ta vitesse de montée.
Autant tu peux avoir raison en raquette extrême, autant en ski...
Correction:
...par rapport à ta vitesse de descente 🤭
olivierC a dit :Soit tu monte trés vite, soit tu monte trop lentement par rapport à ta vitesse de descente.
Autant tu peux avoir raison en raquette extrême, autant en ski...
J'ai pas compris, c'était pas plutôt "Soit tu montes très vite, soit tu descends trop lentement par rapport à ta vitesse de montée" que tu voulais dire ?
Prenons un exemple : 1500m de dénivelé, 500m/h à la montée ça fait 3 heures de montée. 1500m/h à la descente ça fait 1h de descente.
dans cette rando il y a des passages peu pentus et peu exposés (pour simplifier je mets de côté d'eventuel déclenchement à distance), à la montée la vitesse reste globalement toujours la même puisqu'on fait des virages pour avoir une pente régulière.
Par contre à la descente, dans les passages raides et expo on va descendre plus vite, un par un, et attendre ses coéquipiers ou du moins skier plus cool dans les passages moins raides. Du coup la vitesse de descente va être plus variable et osciller peut être entre 1000m/h et 2500m/h. D'un côté, dans les passages raides où on va plus vite on sollicite plus le manteau, de l'autre on le sollicite moins longtemps et on peut être moins nombreux dans la pente.
J2LH a dit :... 1500m/h à la descente ...
oh! faut farter, ca ira mieux ;)
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