Tête d'Amont, tour des Tenailles et couloir Nord (Ecrins)

On peut également rejoindre les prairies au Nord de la Croix de la Salcette en empruntant le couloir de Guigou: suivre la piste forestière de Ratière jusqu'à l'extrémité Nord du Serre de Guigou (1600m), puis remonter à gauche le couloir qui sort sur la crête vers 2150m. Traverser alors vers l'Ouest pour retrouver l'itinéraire classique sous la Crête des Lanciers.

Voir aussi Toponeige Ecrins Est.

1. Couloir N en A/R (1330 m, ski 4.1, NE)

De Bouchier, suivre la piste de Ratière jusqu'à la Blétonnée, puis prendre à gauche le ravin qui donne accès à la Combe Brune.
Remonter celle-ci, puis vers 2250 m franchir un verrou plus raide qui donne accès à une première combe suspendue. Continuer vers l'W, et prendre pied dans une deuxième combe.
Sous le Pas de Montbrison, prendre à gauche un couloir (45° sur 100 m) débouchant au sommet de la Tête d'Amont.
Descendre par l'itinéraire de montée.

Au-dessus de 2000m indice de risque marqué, plus bas indice limité.

Risque Accidentel : nombreuses plaques, parfois déclenchables à distance

Risque Naturel : de neige fraîche ventée, taille petite à moyenne, rarement grande

Résumé : Départs spontanés : de neige fraîche ventée, taille petite à moyenne, rarement grande Déclenchements skieurs : nombreuses plaques, parfois déclenchables à distance

Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE DANS LA NEIGE RÉCENTE Déclenchements provoqués : nombreuses instabilités parfois très fragiles. Certaines formées pendant la chute de la nuit, d'autres encore en cours de formation vendredi sous l'effet du vent, ces instabilités sont possibles en toute orientation, et faciles à déclencher par un seul skieur. Elles sont plus nombreuses sur la partie nord du massif, en bordure de l'Oisans. En versant ouest à est en passant par le nord, elles sont parfois volumineuses car reposent souvent sur une sous-couche fragile peu enfouie, constituée de l'ancienne chute de neige du 22/23 décembre et qui a perdu de la cohésion. Les secteurs restés en neige d'aspect poudreux avant la chute sont donc les plus dangereux, avec des déclenchements à distance probables, de grande largeur dans les secteurs peu ou pas fréquentés. Avalanches de taille petite (taille 1) à moyenne (taille 2), rarement grande (taille 3) en cas de sollicitation de sous-couches fragiles plus profondément enfouies, voire à la base du manteau neigeux. En large versant sud, instabilités dans la neige récente restant superficielles, la sous-couche n'étant pas forcément fragile, ou localement, plutôt au-dessus de 2700 m. Plus bas que 2000 m, instabilités plus rares et moins facilement déclenchables. Départs spontanés : de neige fraîche ventée, taille 1 à 2 dans les secteurs d'accumulation, rarement 3 en cas de large rupture linéaire.

Qualité : Enneigement globalement déficitaire pour un début janvier, plus proche des moyennes de saison en bordure de l'Oisans. Il s'améliore un peu après les chutes de neige de la nuit. Limite d'enneigement skiable : vers 1500 m en ubacs, plutôt 2000/2200 m en adrets. État de la neige de surface : vendredi matin on trouve un peu de neige dès les vallées, et 10/20 cm au-dessus de 2000 m. Cette neige est souvent tombée peu ventée, puis elle a été travaillée (transportée et/ou durcie) par le vent de secteur nord-ouest après la chute. Elle recouvre une neige ancienne, soit durcie par le vent, soit ayant évolué en vieille poudreuse à faible cohésion, soit une neige croûtée en adrets.