Sommet : Pointe de Chanteloube (3161 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1560 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.3 E2
Pente : 40° de moyenne, 45° sur 150m, court passage à 50°
1 km environ après avoir passé la cabane de Jas Lacroix 1946m, prendre main droite, le ruisseau de Chanteloube vers l'W.
Monter ce ruisseau jusqu'au bout, en empruntant un goulet (invisible depuis le bas du ruisseau) qui aboutit vers 2400m sur le glacier de Chanteloube.
Gravir, vers le SW, les belles pentes du glacier de Chanteloube, en direction d'abord du col du Loup de Champoléon. Puis, vers 2750m, s'orienter vers le S pour attaquer la pente N NE sommitale.(40° à 45°, court passage à 50° selon l'enneigement)
Rejoindre ensuite, vers 3020m, main G, l'épaule Est aérienne. De cette épaule E assez exposée, on atteint facilement le sommet à ski.
Retour par le même itinéraire.
Belle ambiance sur la sortie de cette course.
Nécessité d'une bonne visibilité pour cette course,les passages du goulet et de l'épaule sommitale ne sont pas visibles du bas.
Le glacier de Chanteloube est suspendu sur de nombreuses barres et une erreur d'itinéraire n'est pas permise.
Valable jusqu'au 08.05 en soirée
Au-dessus de 2800m risque marqué, plus bas risque limité évoluant en risque marqué.
Risque Accidentel : Instabilités restant fragiles et parfois piégeuses à haute altitude
Risque Naturel : Nombreux au soleil, de taille moyenne à grande
Résumé : Départs spontanés : Nombreux au soleil, de taille moyenne à grande Déclenchements skieurs : Instabilités restant fragiles et parfois piégeuses à haute altitude
Stabilité : JOURNÉE DE TRANSITION. ENCORE HIVERNAL A HAUTE ALTITUDE, PUIS NETTE HUMIDIFICATION AU SOLEIL DEPARTS SPONTANES : Fréquente activité naturelle au soleil mercredi sous forme d'avalanches de neige récente humide, de taille moyenne, parfois grande à haute altitude notamment sur le secteur frontalier italien où des départs linéaires sont possibles. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Instabilité marquée dans la couche de neige récente. Ces instabilités sont plus nombreuses, plus sensibles et plus volumineuses au-dessus de 2800 m environ, et peuvent générer de petits départs linéaires. Possibles en toute orientation, elles ne sont pas facilement détectables car disséminées dans la couche de neige récente. Sous 2800 m environ, ces instabilités sont plus rares, plutôt dans les zones d'accumulation par le vent. Un skieur évoluant tardivement en pente raide ensoleillée peut générer quelques départs, restant d'ampleur modeste, de neige très humide.
Qualité : L'enneigement débute vers 1800/1900 m et il est très excédentaire pour un début mai. Dans les combes de haute altitude et sur les glaciers, l'enneigement, excédentaire depuis fin octobre, devient exceptionnel, atteignant souvent 3 m à 2700 m, 4 m à 3000 m et probablement 4 m50 - 5 m à 3400 m). A la nivôse des Écrins à 2940m, 3m90 de neige au sol, c'est la plus forte valeur observée début mai depuis 2001. Mercredi matin, la neige fraîche (souvent sous forme de neige roulée) s'humidifie rapidement au soleil. L'humidification concerne également l'ensemble des couches de neige tombée ces trois derniers jours. Des corniches encore très volumineuses pour la période restent en place sur les crêtes d'altitude.