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Tête du Plumel, couloir Nord de l'antécime Est (Ecrins)
Massif : Ecrins
Sommet : Tête du Plumel (3065 m) Orientation : N
Dénivelé : 1500 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 5.2 E2
Pente : ~40° sur 200m puis sup. à 45° sur 150m
Itinéraire :
Depuis le parking de Basse Salce, s'armer de patience et :
- soit continuer plein Ouest en suivant le lit du torrent du Fournel. Arrivé au fond du vallon, vers 1780m, prendre rive gauche du torrent les pentes qui permettent de passer entre les barres (délicat par faible enneigement); on sort alors au replat du Queyrelet.
- soit emprunter le GR 541 qui passe en rive gauche du vallon pour rejoindre le replat du Queyrelet.
Du replat du Queyrelet, prendre SW pour parvenir à un autre replat vers 2250m, à l'Ouest du ravin de Pré Gentil. Continuer vers le Sud-Ouest pour traverser le ravin de Font de Freize, puis s'élever plein Sud vers le couloir évident issu de la crête entre la Tête de la Basse et la Tête du Plumel.
Remonter celui-ci et sortir au mieux par la corniche (raide). Continuer par des pentes moins raides orientées SE jusqu'à une épaule située à droite du couloir.
Matériel :
Crampons, piolet.
RemarquesTrès beau couloir mais qui se mérite.
Cotation proposée 5.2 E2, à confirmer je n'ai pas trouvé d'infos.
Le couloir est celui de droite. Celui de gauche est le 5.2 du Toponeige.© Skitour/Jb de Miscault
Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Pelvoux
Valable jusqu'au 17.05 en soirée
Rédigé le 16.05.24 à 16:00
Au-dessus de 2700m risque marqué, plus bas risque limité.
Risque Accidentel : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Risque Naturel : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande
Résumé : Départs spontanés : nombreux au soleil, de taille moyenne, parfois grande
Déclenchements skieurs : plaques épaisses et parfois fragiles à haute altitude
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE A HAUTE ALTITUDE DANS LA NEIGE SÈCHE QUI S'HUMIDIFIE AU SOLEIL
DEPARTS SPONTANES : Nombreuses avalanches de neige fraîche humidifiée par le soleil dans les pentes raides, de taille petite à moyenne. Toutes les orientations sont concernées, en suivant la course du soleil. Des départs linéaires de grandes avalanches sont possibles dans les secteurs nord de haute altitude où les accumulations de neige par le vent sont localement importantes, et en de plus larges orientations au-dessus de 3000/3200 m.
DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Plaques formées dans la neige récente. Au-dessus de 2700 m, ces plaques sont plus nombreuses et épaisses (cassure pouvant atteindre 40/60 cm, parfois 80 cm / 1 m au-dessus de 3200 m), notamment en un large secteur nord. Elles sont plus fragiles en tout début de journée avant l'humidification par le soleil, et un seul skieur peut suffire à déclencher des volumes conséquents en particulier dans les zones d'accumulation formées par le vent de secteur sud à haute altitude. Plus bas que 2700 m ou dans les orientations bien ensoleillées de plus haute altitude, ces instabilités sont plus rares et plus difficiles à déclencher, cependant un skieur évoluant tardivement dans une pente raide ensoleillée peut déclencher quelques départs superficiels de neige très humide.
Qualité : Enneigement très excédentaire pour une mi-mai, le deuxième plus abondant des 30 dernières années pour la période, après 2001.
Vendredi matin, on trouve de la neige humide dès 1800/2000m, cependant l'enneigement est skiable à partir de 2000 m en nord et 2300 m en sud. Manteau neigeux épais et dense surmonté d'une succession de chutes de neige récente déjà bien humidifiée sous 2700 m.
Avec l'ensoleillement et le redoux de la masse d'air cette neige récente s'humidifie en toute orientation jusqu'à haute altitude.
Des corniches encore très volumineuses pour la période sont en place sur certaines crêtes.