Départ : Le Premier Villard (Pont du Merlet) (1053 m)
Topo associé : Rochers de Vallorin, Couloir du Natey en boucle
Sommet associé : Rochers de Vallorin (2557 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1550 m.
Ski : 4.2
Sortie du vendredi 27 mars 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
Grésil au départ, se découvrant petit à petit ; d'ailleurs je n'ai pas arrêté de dire "ça se dégage !"...Etat de la route : ok
Altitude du parking : Le Mollard (préférer le Pont du Merlet)
De tout : pas de neige, transfo regelée avec de la poudre rapportée par le vent dans les reliefs, croûte, poudre, lourde en fin de descente. Au final en choisissant bien du bon ski quand même.
Altitude de chaussage (montée) : 1512 (L'Echaut)
Altitude de déchaussage (descente) : 1360 (rive droite du Merlet)
Activité avalancheuse observée : de grosses coulées de lourde des jours précédents venues des pentes du Grand Jarnalet ; une plaque de poudreuse dans le couloir déclenchée à la descente...
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par Rémo Barbaruli)
couloir Natey en aller-retour
C'est quand Googlemaps nous a proposé de passer par Servion pour rejoindre le Premier Villard qu'on a eu comme un doute : on aurait dû aller dans le Dévoluy, n'en déplaise aux splitboarders !
Parce que la poudre, seule neige qu'ils supportent, fin mars, c'est pas toujours gagné... Et pour qu'il y ait de la poudre il faut d'abord qu'il y ait de la neige... Portage jusqu'à 1500 m donc, de quoi se souvenir qu'un split c'est lourd aux pieds et sur le dos !
Enfin on arrive au pied des Vallorins, et le plan décidé dans la voiture est de faire le Rectiligne. Mais la visibilité est moyenne (c'est que le grésil ça pique les yeux...) et on n'est pas trop sûr que le haut ne soit pas en rochers. Et comme le Natey nous fait de l'oeil, on s'y colle.
517 conversions, c'est long... La prochaine fois on optera pour la boucle...
Au niveau du rocher planté au milieu du couloir, Cyrille trouve que c'est un peu chargé à gauche en montant, et pour ne plus couper la pente, on met les skis sur le dos. Arrivée au sommet, c'est beau, il fait presque beau. Première moitié du couloir où après la croûte du départ on trouve la poudre. Juste sous le rocher, on oublie la prudence de la montée, et Cyrille déclenche une plaque (voir photo). Pas du tout enseveli, assez peu descendu, mais on a eu le temps de faire monter le palpitant...
Arrivés au niveau du cône, et comme il fait meilleur et que les conditions de ski ne sont finalement pas tant pire, on se dit que malgré le timing serré de Cyrille on peut tenter le Rectiligne. Comme on repeaute, Cyrille envoie son casque dans la pente, qui dévale tout en bas jusqu'au replat... Cyrille, si tu ne veux pas le faire le Rectiligne, tu nous le dis, c'est tout...
Du coup ça sonne la retraite. Recherche laborieuse mais fructueuse du casque, un peu de ski sanglier et de re-portage et nous voilà à la voiture ; encore une belle journée avec les amis !
Quelques images qui bougent ici :