Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Les Rouies, par le glacier du Chardon
Sommet associé : Les Rouies (3589 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1905 m.
Ski : 3.3
Sortie du jeudi 22 avril 2010
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau et pas de vent, même au sommet, ce qui mérite d'être souligné!
Etat de la route : embouteillage de chamois sur la route de la Bérarde. Sinon, RAS.
Altitude du parking : 1710m
Pente sommitale: neige assez dure, mais qui se skie bien. Peu attrayante d'en bas, finalement la pente se skie sans problème. Elle est de plus bien remplie: pas de rochers apparents.
Plateau des Rouies et Col des Rouies: un peu de carton, mais qui globalement passe bien.
Sous le Col des Rouies: plein N, on a trouvé une pente pleine de poudre, certes un peu lourde, mais poudre quand même!
Glacier du Chardon: vers 10h30/11h, transfo.
Passage de l'âne: transfo.
Vallon du Chardon: transfo.
On skie jusqu'à la Bérarde moyennant 2 courts déchaussages
Altitude de chaussage (montée) : 1710m
Altitude de déchaussage (descente) : 1710m
Activité avalancheuse observée : tout est purgé. Vu une belle coulée en face E de la Grande Aiguille de la Bérarde.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Sommet | 3500 | N | 10h | Dure |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par axar)
Les Rouies c'est loin, mais c'est beau. :-)
Partis de la Bérarde mercredi vers 19h (lumières du soir fantastiques sur les sommets), on arrive au Carrelet vers 20h, et on fait la connaissance de Anne et Marc, couple sympathique avec qui on partagera le refuge, et on fera le sommet le lendemain.
Le refuge du Carrelet n'est pas super accueillant (quasi pas de couvertures, et pas trop propres --> sac de couchage bienvenu), mais il est idéalement placé pour éviter de se lever à 3h du mat à Grenoble.
Départ vers 5h45 du Carrelet, on remonte d'abord le loooooong vallon du Chardon. Vers 2660m, on oblique à droite pour le passage de l'Âne (ne pas prendre la première pente qu'on voit en arrivant, à 2500m: c'est tout pourri). On prend pied sur le loooooong glacier des Rouies, puis on arrive au Col des Rouies. Là, Anne et Marc nous rattrapent. Partis plus de 20minutes derrière nous, ils prétendaient hier soir qu'on irait plus vite qu'eux. Mouarf!
Du Col des Rouies, on arrive alors vers le loooooong plateau des Rouies, avec en point de mire le sommet et sa pente N. On la remonte à pieds sur à peu près 100m de déniv.
Horaire global 4h15 depuis le Carrelet. On n'a pas bourriné, mais pour ma part, à partir du Col, je ne vois pas comment j'aurais pu aller plus vite! :-P
Le sommet est magique, avec une vue dégagée à 360°. Un bonheur absolu!
La descente à 10h/10h30 était parfaite: un peu de poudre sous le Col des Rouies, puis de la transfo, de la transfo et encore de la transfo jusqu'au Carrelet. Ensuite, le retour à la Bérarde, bah... ça monte, ça descend, ça slalome entre les pierres... jusqu'au torrent, qu'on a du traverser (splash) au niveau du parking, s'étant retrouvés en rive gauche après avoir tenté d'optimiser un déchaussage.
Au bilan, une bonne trotte et une classique bambée de l'Oisans sauvage, où on retrouve le sourire lorsqu'on est (enfin) en haut. Quant à la descente, elle est superbe!
Note: Il y a une trace de montée qui subsiste probablement depuis le 16 Avril, lorsque Jeroen et ses acolytes sont passés, réalisant par la même occasion un horaire extra-terrestre pour le trajet Bérarde-Rouies. Inutile de préciser que pour le commun des mortels (moi, quoi!), la trace est tout bonnement impraticable. :-P