Entre Côte Belle et Côte Rouge une navigation de plaisance Départ : Villelonge (1258 m)
Topo associé : Côte Rouge, Par le col de Parquetout
Sommet associé : Côte Rouge (2015 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 2.1
Sortie du dimanche 28 janvier 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau - des rafales de vent à Côte Rouge (mais pas à Côte Belle)
Etat de la route : RAS
Altitude du parking : 1258m
Altitude de chaussage (montée) : 1258m
Altitude de déchaussage (descente) : 1258m avec un peu de ruse entre haies et pré au final
Activité avalancheuse observée : RAS sur l'itinéraire - petits ruissellements de surface dans les versants à l'adret sans conséquence
J'aurais pu mettre une skiabilité excellente sans le petit déficit d'enneigement du bas mais le reste était vraiment excellent. Côte Belle: neige transformée sur fond dur dans la descente vers le contrebas du col de Lière. Vallon jusqu'au Clôt en poudre avec des passages encore vierges dans les contrepentes N. Descente de Côte Rouge parfaite. Le plateau sommital est en neige ventée
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Villelonge (Lacas) - Côte Belle - Clôt de l'Alpe - Côte Rouge - Villelonge
Entre Chartreuse et Ubaye, y a moyen !
Y a moyen de ne pas gâcher une si belle journée à ne skier que la route Napoléon.
Deux idées en chemin : Tabor ou Beaumont ?
Quand le brouillard est à couper au couteau entre Laffrey et La Mure, qui aurait envie de s'arrêter dans une station fantôme pour tâtonner fantomatiquement à la recherche de son chemin ? Pas moi. Poursuivons donc.
Dans la montée de St Michel, miracle ! (on n'est pas loin de La Salette, ceci explique cela), le brouillard s'évanouit d'un coup et voilà un autre monde.
Le miracle n'a pas poussé sa générosité jusqu'à enneiger abondamment le départ, mais c'est suffisant (demain sera un autre jour).
Que dire du Beaumont ? On lui pardonnera vite le manque de modestie de son appellation. Ici tout est en courbes et rondeurs, la sensualité montagnifiée. On lève la tête, on a un ballon sur son nez, on baisse le nez, on a un ballon à ses pieds.
Mais de grâce, appâtés par toutes ces rondeurs, ne vous précipitez pas tous en même temps demain : le Col de Parquetout, bien que son nom ne l'indique pas, n'offre pas un parking de supermarché !
Mais si vous y allez - ce que je vous recommande chaudement - goûtez ce que vous avez tout autour de vous. Pour le moment, les versants S sont transformés à point et les N sont en poudre divine.
Et de là-haut, vous pourrez vous croire berger ou bergère avec des visions de splendeurs qui n'ont plus rien à voir avec le monde d'en-bas.
Selon vos opinions, vous vous prosternerez devant les Ecrins, le Dévoluy ou N.D. de la Salette, puis vous vous laisserez glisser de rondeur en rondeur en espérant le plaisir sans fin.
Sans fin, peut-être pas, mais pour ceux qui savent vivre ET ne sont pas frappés d'une fatwa gastrique, il est possible de le prolonger à l'Hôtel de la Poste à Corps devant une ronde pâtisserie nimbée d'un dôme de blanche chantilly et peut-être gagner du même coup soi-même quelques rondeurs.
Avec mon café, me suis contentée des deux tuiles traditionnelles en fermant les yeux pour mieux revoir les images de ce jour de lumière. Qui n'était pas une vision. J'en ai la preuve. cf. photos
Commentaires
Taramont reprend pied!
Son estomac reprend forme!
Vive Taramont!
j'attends avc impatience les prochaines aventures Ubayennes....ou Ubayesques?
Je confirme, excellent sur le haut et en N. Petit bémol pour le retour au parking... En passant par les champs ça passe encore, mais pour combien de temps... 🤨
on a du se croiser ou presque... mieux vaut partir du col de l'homme si ca deneige vers parquetout...
@rhododendron : ubayennes...et parfois ubuesques 😉
@Patrick Angelin : le bémol fait apprécier la justesse du ton général 🙂
@gregeusz : merci pour l'info, je reviendrai sûrement 🙂 🙂
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