3 cols autour du Grand Morétan, Gleyzin > Fontaines > Pertuis

neige transformée dans la combe des roches

neige trafolée mais agréable dans le couloir du Pertuis 

La sortie du 30 janvier de "chou fleur" m’a donné envie et les conditions avec cette petite couche de neige de début de semaine (+ les 3-4 cm de la nuit) étaient parfaites (pas besoin des couteaux ni des crampons) pour la refaire.

Cela faisait un moment que je lorgnais le secteur et le jour J est arrivé ce samedi.

Paul était de la partie malgré un récent COVID pour partager cette aventure.

Nous sommes partis vers 8h15 alors que le parking se remplissait.

La neige porte bien, la pente est régulière  et nous montons rapidement (enfin pour nous). Les passages expo selon les topos sont étonnamment faciles.

Nous en profitons pour visiter le refuge de l’Oule qui semble bien utilisé ces temps-ci et qui est, il est vrai, une rampe de départ intéressante.

Nous poursuivons la montée mais les traces partent du côté du col de Comberousse et nous devons tracer avec un petit vent  jusqu’au col du Gleyzin (quelques randonneurs en profiterons). Le col passe bien et nous sommes accueillis par le soleil.

Déjà 1500 m de dénivelé, qui sont vite passés.

Nous descendons sur une neige transformée très agréable dans la combe des Roches pour rejoindre la base du Rocher Verdane où nous ferons une pause casse-croute.

Nous remontons sous le soleil vers le col des Fontaines en traçant la première partie (bonne accroche sur cette neige en cours de transformation) ; 2 jeunes nous relayerons pour la 2^ème partie.

La fatigue se fait sentir, notamment pour Paul qui n’a pas encore récupéré du COVID.

Au col, la vue est splendide avec les aiguilles d’Arves, le glacier de la Girose, la Meige … 

Pour la descente (un bon 45° sur le haut) , on s’est un peu trompé en voulant rejoindre le passage de montée à gauche qui n’était pas vraiment skiant sur le haut (étroiture, ressaut et rocher = passage scabreux) et on aurait du partir plutôt légèrement sur la droite (on saura pour la prochaine fois) ; on choppe quand même sur le bas du couloir de la bonne poudreuse.

Nous nous dirigeons  vers la dernière montée qui est bien tracée pour rejoindre le col du Pertuis. La neige est bien trafolée mais passe bien sous les skis et on peut bien enchaîner. La descente est longue après plus de 2100 de déniv + mais elle reste agréable encore plus sur le bas. 

Enfin, nous finissons dans le border cross de la forêt puis jusqu’au parking tranquillement à 15h.

Belle bambée pour nous aujourd’hui dans un secteur que nous ne connaissions pas ; pas si austère que l’on imaginait et avec plein de potentiel.

Bravo à Paul qui a battu son record de dénivelé journalier avec quand même un handicap (voir ci-dessus) qui en dit long sur son vrai potentiel …

A plus pour de nouvelles aventures.