Le confort des refuges

Pour résumer : on ne touche plus à rien ...

Vivant du tourisme, je trouve très bien que certains refuges ( Saut, Roc de pêche, fées etc...) se soient spécialisés. Ce sont de toute façon des refuges qui n'ont aucun avenir avec l'activité montagne tel que nous l'entendons ( trop près des parkings de départ, ne desservent aucun sommet majeur etc...).
C'est à mon sens un bon moyen, pour faire découvrir la montagne aux lambdas et pour développer la montagne l'été.
En ce qui concerne les refuges d'altitude, je trouve les prix un peu trop élevées au regard de la vétusté des infrastructures et du contenu. La rusticité des lieux, c'est absolument ce que je recherche quand je sors en montagne mais dans ce cas, que l'on nous fasse payer le prix en conséquence !

Connaissant quelques gardiens de refuges pyrénéens, je me permets de préciser que le prix de la nuit est fixé par le Caf ou le parc national et non pas par le gardien.
Lui fixe les tarifs de ce qui se mange en général.
Donc la vétusté, le confort, les dates d'ouverture sont souvent le fruit des décisions prises par le Caf ou le parc national gérant le refuge (certains Caf gérant un voire plusieurs refuges...)
Pour "défendre" les prix pratiqués, ces derniers découlent souvent d'une obsolescence des bâtisses entraînant pas mal de frais, d'une gestion pas forcément très carrée (les bénévoles n'étant pas des pros...) et de nouvelles normes diverses (sécurité, hygiène, environnement, assurance etc) gonflants les frais ...
Reste l'accueil et la tambouille qui demeurent tributaires du gardien (et de leurs humeurs)...donc capable du pire comme du meilleur (et certains, pour le pire, sont les meilleurs 😉 )