ActuTopo-guideSortiesForumsPhotosMatosAnnoncesConnexion
Inscription
Entrez votre email et récupérez votre mot de passe dans votre boite
Ou
J'ai déjà un compte
Connexion
Entrez l'email et le mot de passe que vous avez reçu lors de votre inscription
Créer un compte | Mot de passe oublié
Accueil > Actu > Neige et avalanches > Les sacs airbag sauvent plus de vies que les DVA. Pourquoi tout le monde n'en utilise pas un ? 

Les sacs airbag sauvent plus de vies que les DVA. Pourquoi tout le monde n'en utilise pas un ?  - Neige et avalanches


5 votes

Les sacs airbag sauvent plus de vies que les DVA. Pourquoi tout le monde n'en utilise pas un ? 

Proposé par Etienne-H- le 26.02.22 à 06:29 :: www.outsideonline.com :: 2561 vus :: 28 commentaires :: Neige et avalanches

J'ai volontairement repris le titre presque  provocateur. 
Histoire de relancer la discussion ! 
»

Commentaires

L
Legazier, le 26.02.22 09:17

L'article donne les réponses: poids et prix.La suite est évidente: la vie est plus importante que le poids ou le prix...

Jeroen, le 26.02.22 18:27

Les airbags pousseraient-ils au crime ?

E
Etienne-H-, le 26.02.22 19:06

@Jeroen: oui bien entendu comme les DVA et la ceinture de sécurité ;) 

E
Etienne-H-, le 26.02.22 19:08

Plus sérieusement ça rejoint le principe qu'un sac de ski (je parle de ski en dehors des pistes de ski alpin) est un sac airbag. 

neigerome, le 26.02.22 20:24

si ça sauve une vie ça signifie que déjà celle ci s'était mise en danger
c'est pareil avec un DVA, une ceinture
provo'acteur

M
MiRO, le 26.02.22 21:20

@neigerome +1

E
Etienne-H-, le 26.02.22 21:24

C'est le principe de tous les décès accidentel donc ce n'est absolument pas opérant. 

neigerome, le 26.02.22 21:27

et le demi tour, personne ne l'évoque ?
je dois être un oiseau rare ou de l'époque ou DVA et autres système n'existait pas
provo'action + prise de conscience

neigerome, le 26.02.22 21:28

n'existaient

E
Etienne-H-, le 26.02.22 22:27

Je crois que tu fais fausse route sur 2 choses Neigerome. D'une part penser que ton analyse évitera 100% des risques. D'autre part qu'utiliser des dispositif de sécurité (appelons les comme cela) empêchera l'analyse.Ceci dit tu as raison en faisant demi tour systématiquement voire en ne partant pas le risque diminue. Historiquement tu fais aussi erreur en suggérant que le risque était géré correctement avant l'usage des DVA. 

N
Nicom, le 26.02.22 23:10

Tout le monde n'en utilise pas un parce que tout le monde ne fait pas des rando à risque... Depuis que ces sacs sont sorties je me pose toujours la question d'en avoir un ou pas et je me dis que si je me pose cette question c'est que mes choix de courses ne sont pas les bons. J'ai fait un formation nivologie nivo2. Un gars qui encadrait nous a raconté son histoire. Il préparait le traçage pour une course en SDR vers une station. Il était passé la veille, il repasse du coup le jour d'après pour finir de baliser... il se fait coffrer... il s'en sort miraculeusement (quasi 10min dessous), depuis il fait du ski de fond en hiver et ne sort qu'au printemps par risque quasi (je dis bien quasi) nul... La solution je sais pas si c'est l'ABS mais je crois que savoir renoncer comme dit au dessus sauve plus de vie que l'ABS. J'ai fait un couloir l'année dernière, 2 jours après mon passage un mort... je me suis repassé le film avec mon pote, avons nous pris des risques? avons nous eu de la chance?... en fait non, 2 jours après le vent était infernal et transportait beaucoup de neige, ce jour là ça avait déclenché de partout, les conditions n'étaient plus les même mais je me pose toujours la question sur le fait que ce gars ait fait le couloir alors que j'avais rentré la sortie 2 jours plus tôt avec d'excellentes conditions et pas de signe d'alerte. Bref l'ABS est un plus mais j'ai un peu peur de l'effet "secure".

neigerome, le 26.02.22 23:31

peut être, je ne détiens pas la vérité
j'évoque un autre point de vue

laisse moi te poser 2 questions : en slip léopard ;-), chaussures, ski2rando, bâtons seuls (sans DVA, airbag ou autre système) ferais tu les mêmes sorties qu'avec tes équipements ?
j'irais même plus loin, quelle est la part des victimes dans les avalanches ?
les débutants qui restent sur ou à proximité des itinéraires aménagés ou ceux qui "forts" de formations, matériels, expériences sortent quelquefois plus c'est vrai mais poussent ou calculent la marge du risque qu'ils sont prêts à prendre.
Après la période avant les DVA, il y avait moins de pratiquants et nous étions majoritairement sur du ski de printemps (la moquette), les anciens pour la plupart attendaient que le manteau se stabilise (la météo était plus stable qu'actuellement).
rares étaient celles et ceux qui faisaient voler la poudre, les sorties étaient plus courte vu le poids des skis
mais je ne souhaite pas que m'appesantir sur avant
ferions nous les mêmes sorties si nous n'avions pas les équipements de sécurité, l'expérience ?
déjà si nous répondons non à cette question, nous franchissons une étape
mais ce questionnement appartient à chacun

je ferais juste un parallèle avec l'accidentologie routière
il n'y a pas une cause mais un ensemble de facteurs amenant à l'accident
dans le domaine du ski de rando que nous partageons, ça me semble pareil
il est tard et si je veux être en forme demain pour sortir, je vais ménager le facteur sommeil donc bonne nuit, bon ski
et prenez soin de vous (comme disent les vieux, ceux qui ont connu la peste, le covid et la guerre...)

V
Vive la colle, le 27.02.22 01:41

@Etienne-H : est-ce que ceci est (encore) une de tes oeuvres ? www.data-avalanche.org/avalanche/1645862755975

E
Etienne-H-, le 27.02.22 04:18

@Vivelalcool: non bien essayé, mais non. Sinon à part des commentaires systématiquement inutilement agressifs tu apportes quoi ? 

DidierGO, le 27.02.22 10:43

Dans les Alpes du Sud cette année, pas besoin de sac Airbag ni de DVA et même pas besoin des skis😂 Juste pour détendre la discussion😉

T
thomasb, le 27.02.22 11:31

Personnellement je n'en utilise pas uniquement pour le poids, pas pour le prix. Même si c'est cher, je pense ne pas être le seul, particulièrement parmi ceux qui sortent fréquemment et/ou avec de gros dénivelés.

Jeroen, le 27.02.22 12:48

Même s'il est évident que pour une avalanche donnée on aura toujours plus de chances de s'en tirer avec un airbag, le vrai chiffre qu'il faudrait sortir c'est la proportion de pratiquants munis d'un airbag, d'un simple DVA ou sans équipement de sécurité qui se font coffrer sur une année, éventuellement ramené au dénivelé effectué.

Et là, on risque d'avoir des surprises, du genre qu'un pratiquant qui s'expose (inconsciemment ou pas) choisit plus volontiers l'airbag. Le niveau de protection choisit s'adapterait à l'exposition de sa pratique.


E
Etienne-H-, le 27.02.22 15:29

@Jeroen: la question mérite d'être étudiée (pas facile), même si on l'on a déjà un peu des piste de réponses (plus on sort/plus s'expose/ plus on additionné les risques).De manière plus pragmatique je me pose 2 questions vachement plus simples:1/quand on sort de la neige un avalanché décédé, sans airbag, ça un peu mal en signant le certificat de décès de se dire qu'avec un airbag il y avait une chance sur 2 de ne pas signer de certificat de décès, ça c'est une réalité toute brute. 2/ quand dans un groupe ou dans un itinéraire emprunté par différents skieurs (donc là il n'est plus question de stratifier les pratiquant selon le niveau d'engagement ou d'étude de la situation puisque chacun est au même endroit au même moment) , qu'est ce qui explique que certains font le choix d'un mode de protection incomplet par rapport aux moyens existants ? 

T
titoutim, le 27.02.22 16:10

Je rejoins l'analyse de Jeroen sur la nécessité d'analyser l'équipement des personnes emportées et de le rapporter au nombre total de randonneurs à ski. Ca permettrait d'envisager un lien de cause à effet entre le niveau d'équipement et le degré d'exposition au risque avalanche. Par ailleurs, même si l'efficacité d'un Airbag est indiscutable, je pense comme Neigerome, que le sentiment de sécurité lié aux équipements diminue la perception du risque et se répercute nécessairement sur l'exposition à ces mêmes risques. Augmenter le taux d'équipement n'aurait donc pas forcément d'impact sur la mortalité. (qu'il faut de toute manière rapporter au nombre de pratiquants, ce qui est là encore assez compliqué à mesurer)

N
Nicom, le 27.02.22 16:37

Depuis 7 ou 8 ans alors qu'il y a de plus en plus de skieurs de randonnées y a t'il plus d'accident? Plus de morts? J'ai l'impression que le nombre de morts restent toujours plus ou moins sensiblement le même. Grâce à l'airbag ? Grâce à la prudence des nouveaux pratiquants ? 

VictorG, le 28.02.22 11:10

Est qu'il n'existe pas justement des statistiques sur les équipements de sécurité utilisés par les pratiquants ?
Nos confrères cyclopèdes outre-atlantiques de chez Pinkbike font souvent des questionnaires à destination des lecteurs (souvent autour du matos mais pas que).
Je trouverai ça intéressant que Skitour fasse de même sur les équipements de sécurité des skitouriens, ces derniers étant pour le coup assez nombreux ;)
Enfin je propose ça comme ça.

P
Pou, le 28.02.22 14:51

Pour remettre une petite pièce, Tony Lamiche disait en début de saison qu'il y a un autre biais : celui de tirer (ou pas) sa cartouche. à 30 balles la recharge, cela peut en faire hésiter certains.

E
Etienne-H-, le 28.02.22 18:05

@Pou: bon si on en est à se demander si on claque 30€ quand on se fait embarquer dans une coulée, c'est que l'on a pas bien saisi les enjeux.Par contre (comme rappelé dans cet article mais aussi dans d'autres oublis scientifiques) un des échecs de l'airbag est le non déclenchement, qui est le plus souvent non lié à un problème technique (défaut système) mais plutôt humain (poignée non accessible, non tirée car ça coûte 30€, bâton avec dragonne etc). L'importance de l'ergonomie de la poignée de tirage est très sous estimée dans les tests/choix du client/propositions des fabricants). 

P
Pou, le 28.02.22 18:18

Pour les dragonnes, à se demander pourquoi tous les bâtons en ont, une véritable étrangeté.
Les sacs ABS, ça semble se démocratisé un peu mais la plupart que je croise avec ont 120 mm au patin, des fix à plaque... le tout pour descendre <30° en neige de printemps !

E
Etienne-H-, le 28.02.22 19:16

Dans mon entourage je suis pas loin de 90% de skieurs qui ont un airbag (pour les skis c'est du "normal donc 90/110 ou plus les gros jours et dans du terrain montagne varié si possible loin des classiques) 

F
frankycham, le 10.03.22 21:47

Juste une constatation factuelle Dans mon entourage zero pour cent utilisent l’air bag (ca fait un peu de monde qd même  )Beaucoup en possèdent, dont moi ,j’ai du le sortir 4 fois en dix ans Les rares fois par risques 4 ds des pentes avalancheuses (en toute connaissances de causes )putain si c’était bon (un peu de provoc )Sinon il reste sur son etagereEst ce bien ?est ce mal ? Chacun met le curseur sur sa prise de risque tant qu’il en a conscienceJe n’est absolument rien contre l’abs ,je trouve que c’est un progrès indéniable Tant mieux pour ceux qui l’utilisent et ceux que ça sauveMais cette société du principe de précaution ne me convient pas persoJe ne fait pas de la montagne pour avoir une couverture santé, je fait de la montagne pour profiter d’un des rares domaines de liberté encore restant ds nos sociétés, Liberté pour moi est est synonyme de responsabilité individuelleEt puis après c’est quoi ?Le port du casque obligatoire en ski de rando ,l’interdiction de sortir en solo ? La vérif de ton sac au départ par la maréchaussée?Si tu supporte plus de faire des reas a des avalanches ,change de job  Mais n’impose pas tes vues hygiéniste Tu as un abs parfait, que tu en fasse le prosélytisme parfait pas de problème pour moi ,mais dans ton discours je ressens un discours moral et ca c’est un biais qui me herisseBon mon discours est vigoureux ,tu es certainement investit ds "sauver des vies " j’ai fait ca aussi la plus grande partie de ma vie ,mais pour moi nos sensibilités, nos trauma ne doivent pas influer sur la fondation de notre discipline "liberte et responsabilité "Tout le contraire du glissement de nos sociétés occidentales vers l’innaceptation du risque ,de l’aléas ,de la vie et de la mort

L
Legazier, le 11.03.22 13:35

En parapente, il y a eu pas mal de discussion sur le meilleur endroit où disposer la poignée du secours. Il est aussi recommandé de s'entrainer à la saisir en vol pour avoir un geste naturel le jour "j".

X
xdelore, le 13.03.22 21:56

Juste une petite remarque. l'article parle de 20min pour retrouver une victime avec un dva. Est ce que le problème ne vient pas aussi du manque d entraînements à la recherche dva? Perso j essaie d en faire au moins un par an le plus réaliste possible. Avec recherche pelletage et tout et tout. Et avec des gens différents. À chaque fois on s améliore. C est la première fois que je réagis à une discussion sur skitour. J y tenais pour ce sujet qui touchera une grosse majorité des pratiquants un jour ou l autre. Perso, c était il y a 4 ans sous 2 m de neige. Retrouvé en moins de 3min à plus de 300m de l impact et sortie en moins de 7. Merci à ma femme et mes amis. J avais un airbag sur le dos. Non déclenché. Pas à cause des 30 balles. Juste que j ai rien pu faire. Voilà. Maintenant on a tous des dva. Mais combien savent vraiment s'e n servir et s entraîne régulierement... Pratiquer la recherche des qu'on peut. Si possible avec un professionnel qui expliquera les bons réflexes. Parce que je ne parle pas de retrouver un dva enfoui sous 30cm de neige. Mais d un secours le plus réaliste possible avec plusieurs victimes sous 1 m de neige avec les sondes, les interférences extérieurs. etc... Bon ski...

Actu ancienne, commentaires verrouillés
Pour soutenir Skitour, faites le bon choix
En cliquant sur "accepter" vous autorisez l'utilisation de cookies à usage technique nécessaires au bon fonctionnement du site, ainsi que l'utilisation de cookies tiers à des fins statistiques ou de personnalisation des annonces pour vous proposer des services et des offres adaptées à vos centres d'interêt.

Vous pouvez à tout moment modifier ce choix ou obtenir des informations sur ces cookies sur la page des conditions générales d'utilisation du service :
REFUSER
ACCEPTER