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En Italie, un glacier recouvert de draps blancs géants pour ralentir sa fonte
Proposé par Jer le 21.06.20 à 20:55 :: www.lemonde.fr :: 4623 vus :: 925 clics :: 29 commentaires :: Nature et Ecologie
Environ 100 000 mètres carrés de toile blanche sont installés sur le glacier de Presena, en Italie, afin d’essayer de limiter les dégâts liés au réchauffement climatique. »Commentaires
C'est quoi l'intérêt? Permettre du ski sur glacier à l'automne? Maintenir l'eau en altitude plutôt que la stocker? Esthétique paysagère (mais si la neige recouvre le glacier hors période de bâchage ...)? Pas sûr que s'attaquer au symptôme soit fort utile.
Juste une question, si quelqu'un sait... Un glacier est constamment en mouvement, et bouge d'autant plus vite l'été que l'hiver.
Ces bâches, qui restent a priori environ 4 mois, pourront-elles intégralement être enlevées en début d'automne? N'y a t-il pas un risque qu'elles soient abîmées, et qu'on se retrouve avec des morceaux de bâches englouties par le glacier, et non récupérables? Donc génération de déchets... quel est le REX des autres années par rapport à ça?
On peut raisonnablement penser que ce morceau de glacier est quasi inactif et ne va pas se déformer au point d'engloutir les bâches !!!
Ceci étant quel intérêt à cette manip ?
A la comm, du green wasching
Débile
Il y a 1000 ans, un roi danois a essayé à peu près la même chose avec à peu près les mêmes résultats :-)
Bref, un article du monde quoi... Pas une seule référence, des informations assénées en dogme (des étés toujours plus ensoleillés ??! Où ? A partir de quelle référence ?), du vrai boulot digne d'un journaliste de Voici !!
Pas plus d'utilité que les bâches sur ce qui reste de ce glacier.
Bon ski, tant qu'on peut encore...
Les bâches permettent simplement de ralentir la fonte estivydu glacier. Rien de bien nouveau et somme toute assez logique si on a un domaine skiable sur glacier.
Ça permet de limiter la fonte estivale. C’est quoi le problème ?
Ça fait déjà très longtemps que ça existe et c'est de plus en plus utilisé.
Ça permet de garder une part significative de la neige.
A l'automne lors du débachage il reste 80% de la neige présente au moment du bachage.
Ça permet de la réutiliser à l'automne pour la répartir sur un glacier à nu et ouvrir les pistes de ski.
Ca permet d'éviter la fonte de la glace et par la même d'éviter de voir l'apparition des rochers se trouvant sous la glace. Regardez à Tignes comme la roche est sortie avec la fonte du glacier sur les tracés de tk de Rosolin et de Champagny qui ne peuvent désormais plus êtres exploités en été.
Ca permet d'ouvrir des pistes sur des paturages très tôt dans la saison.
Kitzbühel
En Suisse sur un versant nord
Andermatt au sommet du Gemmstock
Dans les années 1965, le glacier arrivait en haut.
Puis le glacier à beaucoup fondu et il a fallu créer un chemin suspendu en béton pour accéder au glacier...et le rallonger régulièrement.
La photo de gauche c'est au début de l'utilisation des baches.
Fléche rouge un mur de soutenement, flèches bleues le chemin suspendu en béton.
A droite les fléches pile au mêmes endroits, mais après plusieurs années d'utilisation des baches.
Le mur de souténement et le chemin vont repasser sous la neige d'ici peu et probablement que plus bas ils ont pu refaire du volume de glace.
Dans ce cas là ils ne limitent pas seulement la fonte, en plus reprennent de l'épaisseur en glace !
C’est tout de même plus intelligent que de faire tourner des canons à neige.
Ces photos sont troublantes !
Intuitivement, c'est un non sens mais finalement n'est-ce pas une approche low tech (on peut discuter des bâches...) avec une "certaine" pertinence locale ? (j'insiste sur le local, pas possible de faire cela partout).
Entre ça et des canons à neige, pardon, des "enneigeurs" comme sur le Pisaillas, il y a pas photos.
Sur le côte, pour lutter contre l'érosion, il y a des techniques permettant de favoriser la fixation du sable, c'est plus doux que de le réensablement.
un pansement sur une plaie beante.
ces initiatives qui au final sont cependant posisitives dans le resultat obtenu : une conservation de la neige ou glace,
vont dans le sens d'une augmentation de l'origine du problème : puisque cela favorise l'exploitation de la neige dans le sens business du terme et donc l'émission de gaz a effet de serre....
Chateau Bertrand: +1: en gros cela permet une exploitation commerciale de la montagne qui entretient le phénomène combattu. Sans doute moins polluant que les canons à neige, eux-mêmes moins polluants que l'enneigement par hélico, mais dans la même veine. Faut croire que ça plaît à certains de skier des pistes comme sur la photo de Kitzbuhel ... Ca me fait penser aux investissements-perfusion dans les mines de charbon dans les années 70 et suivantes.
Est-ce que vous prônez d'installer des becs Bunsen au pied des glaciers pour accélérer leur fonte pour mieux les protéger ?
Une solution élégante et Low tech pour poursuivre une activité économique. Bravo
Que les pisses froids amateurs de décroissance se rassurent, avec -15% de PIB 2020, ils vont pouvoir évaluer concrètement si la population française partage leurs point de vues. J’ai comme un doute pour les mecs qui atterrissent à Pôle Emploi et tous les autres dont les revenus ont baissé significativement.
@ Soja: l'avenir ne se limite pas à choisir entre de l'archanement thérapeutique sur une activité en phase terminale et le chômage. A vous entendre on serait encore en train de subsidier les mines de Picardie pour viser maintien de l'emploi et croissance ...
En Suisse, le ski est le sport national.
C’est quoi le rapport avec la Picardie ?
Au Gemmstock, les Suisses s’en sortent très bien avec des petits moyens ingénieux.
Que cela irrite les pisses froids dans ton genre est plus qu’accessoire.
C’est sympa que l’impact carbone du ski diminue de manière aussi astucieuse. L’astuce est manifestement efficace.
Bravo à nos amis italiens et suisses.
Les charlots vilipendant le maintien ou le développement économique devrait être content. Nous avons pris un gros coup de frein. À moins d’être fonctionnaires, la décroissance est là. Vous allez vite voir si les français sont heureux de baisser leurs niveaux de vies.
D’un point de vue technique, cette solution astucieuse semble efficace avec relativement peu d’impact carbone.
Que vouloir de plus ?
Ok, on peut également interdire toutes activités économiques ou même simplement se suicider. Bboys, château ... il ne faut pas hésiter à donner l’exemple.
Je suis toujours autant étonné de ces personnes expliquant grosso modo qu’il faut flinguer le boulot du voisin. Si les Suisses arrivent à maintenir une activité économique ski sans dépenser des tonnes de CO2 (canons à neige et autres heli enneigement) , ça semble le cas, why not.
Bien évidemment que ski alpin aura toujours un eco impact, comme toutes les activités y compris de loisirs comme le ski de rando. Mais un téléphérique ne fonctionne pas non plus au gasoil (ok c’est le cas des dameuses) et la Suisse est plutôt réputée pour ses transports en commun y compris pour aller au ski.
C’est donc l’histoire de la paille et de la poutre avec le bobo Grenoblois à la mode Piolle qui va prendre sa voiture hybride pesant 2 tonnes pour faire sa podefoc du dimanche et pourquoi au Lautaret en début de saison. Ils sont juste pitoyable.
Je tiens à signaler que je n'ai pris aucun pseudo pour intervenir ici, mais il y a des interventions qui me plaisent...
bah, tout ça me semble bien dérisoire, on se gonfle une petite bouée coincoin canard en espérant pouvoir traverser l'atlantique en pleine tempête avec elle car en attendant,
39° au nord du cercle polaire et records de températures en France pour les 5 premiers mois. Dérision de nos derisoires.
Un record ne fait pas une moyenne, et l'historique des températures arctique n'est pas si formidable, mais en fait, cela réjouit les Russes qui vont valoriser les millions de km² perdus jusqu'ici...
Bien évidemment que ces projets n’ont pas vocation à inverser le changement climatique. Simplement de conserver des glaciers pour y faire du ski (et gagner sa vie). Pourquoi cela en gratte certains ? Ca n’émets pas de CO2. C’est astucieux et ça fonctionne. Il n’y a donc pas de quoi râler.
@Pilator
Les Russes ne se réjouissent pas tant que ça, la fonte du permafrost pose de gros soucis techniques comme on a pu le voir récemment.
Si tu commences à lister les endroits ou elles sont utilisées tu n'en auras jamais fini.
En Suisse c'est utilisé entre autres à Zermatt, à Saas-Fee, aux Diablerets sur le glacier de Tsanfleuron, à Andermatt, à Verbier (bon là ils les laissent à demeure depuis des plombes donc résultats beaucoup moins probants),à Tschentenalp, à Davos pour le ski de fond et à d'autres endroits...
En France ça se fait aussi à pas mal d'endroits et pas forcément uniquement ou vous pensez...aux Rousses par exemple..., en Allemagne, en Italie, en Autriche, en Finlande, etc...
Pour moi c'est un moyen plutôt écolo de conserver la neige et si c'est sur des glacier de gagner parfois en épaisseur de glace comme c'est le cas à Andermatt.
Je dis parfois car à Andermatt elle n'est pas étalée mais laissée sur place...du coup chaque année la partie bachée reprends un peu plus d'épaisseur.
En Autriche la plupart du temps ils ne gagnent pas en épaisseur vu qu'ils l'étalent à l'automne.
L'homme fait ce qu'il peut , mais si nous comparons aux 6,2 10p12 tonnes de glace perdues chaque année sur la planète, ya du job ! Faut monter une boîte de fabrication de bâches écolos ... fines, pas chères, et résistantes + diminuer nos kms roulés par an de 15 % et on sera, non pas au top si nous nous basons sur le bilan carbone des népalais, mais en bonne progression !