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Accueil > Actu > Neige et avalanches > Hautes-Alpes : cinq morts et deux disparus après une avalanche dans le massif des Ecrins

Hautes-Alpes : cinq morts et deux disparus après une avalanche dans le massif des Ecrins - Neige et avalanches


30 votes

Hautes-Alpes : cinq morts et deux disparus après une avalanche dans le massif des Ecrins

Proposé par Sebas05 le 15.09.15 à 13:44 :: www.francetvinfo.fr :: 1499 clics :: 21 commentaires :: Neige et avalanches

Cinq alpinistes sont morts et deux autres sont portés disparus dans une avalanche qui s'est déclenchée, mardi 15 septembre, dans le massif des Ecrins, massif montagneux situé dans les Hautes-Alpes, indique la préfecture des Hautes-Alpes »

Commentaires

D
deusax, le 15.09.15 15:41

Ça commence tôt cette année :(

D'après le Daubé, le bilan s'est alourdi à 7 morts:
www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/09/15/massif-des-ecrins-plusieurs-morts-dans-une-avalanche

piolet15, le 15.09.15 20:19

Triste en effet, un bilan très lourd.
Je ne sais pas si ça les aurait sauvé, mais il est vrai, que le port du DVA devient quasi systématique en hiver, par les pratiquants de skis ou activités hors pistes, et malheureusement, le devient beaucoup moins, lorsque l'hiver est fini et que les skis ou raquettes sont rangées ...

J
jc69, le 16.09.15 06:38

www.ledauphine.com/faits-divers/2015/09/15/joce-fouchard-gardienne-du-refuge-des-ecrins-on-etait-sur-le-qui-vive-toute-la-matinee
Ils étaient juste sous la Barre
Triste saison au refuge des Ecrins

R
Robert, le 16.09.15 10:01

Laurent L: sur le principe tout à fait d'accord mais dans le cas particulier, d'après ce que j'ai entendu pas d'ensevelissement.
Ils ont du dévaler et sauter les séracs? Quand on voit la photo de la barre actuelle...
Une pensée pour les victimes...
Pour les principes généraux, le DVA pour les alpinistes mais aussi à l'inverse le casque en ski-alpinisme devra devenir plus fréquemment porté.
Il ne faut pas cloisonner: SKI=DVA et alpi = casque.

B
bens, le 16.09.15 18:21

DVA ou pas se protéger des avalanches en été est moins naturel et plus compliqué à cause de l'encordement.

En l’occurrence sur cet accident le DVA n'aurait rien changé : il semble que les 3 cordées présentes sur la voie ont toutes été embarquées et que la seule rescapée était blessée.

Il serait intéressant de savoir si c'est les victimes qui ont déclenché la plaque ou si c'est une chute de sérac.

Invité, le 17.09.15 07:32

c'est parti dans la traversée sous la barre, au-dessus des séracs. Cette zone est réputée pour ces plaques.

Invité, le 17.09.15 10:40

@Robert
C'est bête et con c'que tu dis. Tu reconnais que le DVA n'aurait pas été utile mais tu conclus en disant qu'il faudrait quand même l'utiliser !
L'expérience montre que les rares cas d'accidents d'avalanches estivales en France se cantonnent essentiellement aux vn du mont-blanc du tacul et du dôme des écrins. Vu la configuration du terrain sur ces itinéraires, à chaque fois les victimes sont pour la plupart décédées parce que l'avalanche leur à fait sauter un sérac ou les a envoyés dans une crevasse. Dans ces conditions soit on ne craint pas l'avalanche et on ne s'encombre pas d'un DVA, soit on estime qu'il y a un risque d'avalanche et on renonce.
La véritable démarche sécurité en montagne, ça consiste d'abord à faire fonctionner ses méninges pour limiter aux maximum le risque de subir une catastrophe plutôt que de compter bêtement sur des équipements de secours qui ont des chances non négligeables de n'être d'aucun secours lorsqu'on subit la catastrophe.
Pareil pour le casque, pour la vn du dôme, qu'on la fasse à pied ou à ski, s'il fait froid un bonnet fera mieux l'affaire qu'un casque.

Invité, le 17.09.15 11:04

Bah, tu mets un casque sous le bonnet

Invité, le 17.09.15 11:05

ou l'inverse

J
jjbi, le 17.09.15 13:08

www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/09/17/avalanche-les-images-de-l-intervention-des-gendarmes-a-3900-m-d-altitude

Il y a bien longtemps que je n'ai pas mis les (skis) aux Ecrins, mais je suis impressionné par l'état du glacier, dans quelques années, le versant nord sera t il devenu quasi impraticable, du fait de l'ouverture de crevasses et séracs qui rayent toute la face ??

Invité, le 17.09.15 15:41

Ca se saurait si le casque et le DVA pouvaient beaucoup aider dans ces voies normales blindés de crevasses et de serac. Ok, le DVA permet de retrouver les corps.

R
Robert, le 17.09.15 16:11

Pour répondre à Hug: compte tenu de la teneur de ta réponse tant sur la forme (bête et con...) que sur le fond je m' en tiendrai simplement à dire que le bonnet suffit pour protéger ce qui te sert de cerveau!!!
Je n'aime pas faire ce genre de réponse mais tu ne mérites pas mieux.
Il y a sûrement moyen de discuter posément mais assurément pas avec toi.

R
Robert, le 17.09.15 16:25

A Zorro: Dans ma réponse à Laurent, je parlais bien sûr du cas général de l'alpinisme dans les voies sur glacier. Toutes ne passent pas au dessus de barres rocheuses ou de séracs.
Pour répondre aux arguments de Hug:Le fait de renoncer en cas de risque d'avalanches et d'y aller quand il n'y en a pas, tout le monde n'a pas son expérience à toute épreuve sinon on pourrait faire pareil en ski...La majorité des accidents touche des pratiquants expérimentés.
Et ce n'est pas parce que le DVA n'aurait pas été utile dans ce cas précis (on le sait après) qu'il ne faut pas l'envisager de façon plus générale.

S
sdxmountainer, le 17.09.15 16:58

Triste nouvelle et condoléances aux victimes...qui étaient au mauvais endroit, au mauvais moment...Ca me rappelle l'avalanche du
14/09/1997 (9 emportés, 4 morts , plaque à l'aplomb du sommet, déclenchée par une cordée au dessus de nous, de 5cms d'épaisseur, victimes principalement tombées en crevasses); le matériel de sécurité n'y aurait rien changé. La faute à...pas de chance.

J
jc69, le 17.09.15 17:13

Sans vouloir polémiquer à tout prix, Hug ne dit pas que des bêtises. Mais il n'est pas courtois.

Manifestement les gardiens ont déconseillé l'ascension ce jour-là.
Et certaines personnes y sont tout de même allées, dont un guide allemand (à confirmer). Quand tu viens de loin, c'est plus dur de renoncer.
Le risque d'avalanche est très méconnu par les alpinistes qui ne pratiquent pas le ski de rando. C'est peut-être là le problème.
Ensuite un DVA tout seul ne sert à rien si on n'a pas la sonde et la pelle...
Inversement, on voit parfois en juin des skieurs seuls (avec DVA) sur des glaciers crevassés et ouverts (par temps assez chaud) alors que les alpinistes sont encordés (mais sans APS). Chacun choisit de prévenir son risque !
On peut aussi évoquer les anti-bottes et tout ce qu'il faut pour sortir d'une crevasse.
A la fin ça fait du poids et tu perds en sécurité.

Je suis allé à la face N du Dôme en mai 2014. Bien bouché, aucune inquiétude particulière.
Et que c'est beau !

C
cmanu, le 19.09.15 13:19

hug : tu as dit "Dans ces conditions soit on ne craint pas l'avalanche et on ne s'encombre pas d'un DVA, soit on estime qu'il y a un risque d'avalanche et on renonce"

j'en conclu que tu n'utilise pas de dva en ski de rando ou que tu n'es pas logique avec toi même

Invité, le 22.09.15 08:31

@cmanu,
C'est surtout que dans cette course, ou bien au Tacul, il faudrait un char lourd pour survivre a une avalanche. De toutes façons, soit tu prends un sérac sur la tête, soit ça te balance au fond d'une crevasse, soit ça te fait sauter une crevasse. Dans 99% des cas, le DVA ne sert a rien hormis pour récupérer les corps !
Une patte de lapin, ou un cierge à l'église sont plus efficaces que le DVA.
Le plus important en montagne n'est pas le n-eme "élément de sécurité" mais d'utiliser sa tête qui ne sert pas seulement à tenir le casque pour mettre la gopro !
De la même façon, le casque n'a guère d'utilité dans ces courses.

B
bobo, le 22.09.15 14:31

L'étude de ce qu'on appelle les "facteurs humains" montre qu'il est impossible de supprimer l'erreur du fonctionnement humain car celle-ci est inséparable du fonctionnement humain (voir modèle de Reason).

Donc, croire que seule notre analyse de la situation nous permet de faire les bons choix en montagne est donc dangereux. Il faut intégrer au système des mécanismes de luttes contre l'erreur. Pris indépendamment, ces mécanismes ne peuvent garantir seul la sécurité. Leur empilement permet par contre de garantir une fiabilité acceptable. Le bon exemple est évidemment l'aéronautique où de multiples mécanismes (automates, organisations, travail en équipe etc) rendent l'aviation commerciale extrêmement sûr.

En montagne, le "système" de sécurité mis en place doit donc être lui aussi résistant aux erreurs. Or, en matière d'avalanche, l'analyse du manteau neigeux ne permet clairement pas d'éviter les accidents, en tout cas, dans les situations où il y a le plus de morts, c'est-à-dire par risque 3 (par risque 4 ou 5, cette analyse suffit si la conclusion est à tous les coups "je ne sors pas"). Il faut donc mettre en place des défenses qui vont permettre d'empêcher ou de limiter les conséquences d'une erreur d'analyse. Ces défenses sont matérielles, exemple, DVA, airbag, casque, habits de rechange etc (chacun choisira en fonction de son acceptabilité personnelle des conséquences et du risque lié) et aussi comportementales (espacement entre les skieurs par exemple, arrêt en zones abritées, renoncement, délégation de responsabilité, dilution de responsabilité etc). Le mieux étant évidemment d'adopter des défenses qui empêchent toutes conséquences d'une erreur humaine.

La difficulté dans nos activités est que nous ne disposons que de peu de défenses technologiques. En matière d'avalanches, DVA et airbag ne permettent pas d'éviter les conséquences d'une erreur mais de les limiter (avec plus ou moins d'efficacité). Les barrières sont avant tout comportementales et sûrement pas intuitives. La compétence technique, l'expérience ou la motivation ne suffisent pas pour rendre une sortie sûre. Une bonne formation neige avalanche insiste sur ces aspects plutôt que sur les méthodes de prédiction de départ d'avalanches.

Encore mieux dit évidemment sur le site de l'ANENA ou celui de la FFME.

Invité, le 27.09.15 11:59

Tout cela est très très juste.
Moi ce que j'en retiens néanmois est assez simple.
1/ Ils ont vu qu'il avait neigé fortement et, sans être spécialiste ni randonneur à ski, tout le monde sait que de fortes chutes de neige entrainent des avalanches.
2/ Des personnes expérimentées et connaissant bien le coin leur ont dit que ce n'était pas prudent.
3/ Ils n'en ont pas tenu compte.
Je sais que ça ne se fait pas de jeter la pierre aux victimes, mais là....
J'ai lu aussi que renoncer quand on vient de loin est très dur.
Personnellement je pense que, inconsciemment, c'est l'élément qui a du peser le plus dans leur décision.
Mais ce n'est que mon analyse évidemment.

J
jpc, le 28.09.15 09:30

@Did :"2/ Des personnes expérimentées et connaissant bien le coin leur ont dit que ce n'était pas prudent.
3/ Ils n'en ont pas tenu compte.
Je sais que ça ne se fait pas de jeter la pierre aux victimes, mais là...."
De fait, tu ne devrais pas le faire : 1° le guide allemand n'est pas passé par le refuge; 2° les tchèques n'étaient pas bilingues donc ont peut être mal compris. Alors plutôt que de disserter sur l'inconscience (supposée) des victimes, retenons seulement que, même en été/automne, le risque d'avalanche n'est pas nul (pour cause de sérac ou autre)...

Invité, le 28.09.15 18:50

Même avis que jpc : les jugements sur ce genre d'accident sont toujours foireux, on n'a la plupart du temps que des bribes d'informations peu fiables et en partie subjectives.

La seule question qui compte c'est : y-a-t-il des leçons à en tirer pour mes décisions le jour où je me retrouve dans une situation analogue ?

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