ActuTopo-guideSortiesForumsPhotosMatosAnnoncesConnexion
Inscription
Entrez votre email et récupérez votre mot de passe dans votre boite
Ou
J'ai déjà un compte
Connexion
Entrez l'email et le mot de passe que vous avez reçu lors de votre inscription
Créer un compte | Mot de passe oublié
Accueil > Actu > Ski de randonnée > Accidents en avalanches : un mal français ?

Accidents en avalanches : un mal français ? - Ski de randonnée


15 votes

Accidents en avalanches : un mal français ?

Proposé par maxoulie le 06.04.11 à 11:07 :: www.ledauphine.com :: 1728 clics :: 14 commentaires :: Ski de randonnée

Pays où la montagne est omniprésente, la Suisse est souvent en avance sur ces questions. Dès 1936 l’Helvétie s’est dotée d’un institut fédéral pour l’étude de la neige et des avalanches, à Davos. Il a fallu attendre 1971 pour que son équivalent français, l’Anena, voit le jour. »

Commentaires

Invité, le 06.04.11 18:51

Fin de journée, j'ai lu en diagonale, mais il me semble très léger cet article.

On retrouve encore et toujours le combat de la responsabilité individuelle vs responsabilité collective.

Malgré le printemps, on va finir par s'enrhumer à force d'enfoncer des portes ouvertes ...

L
le ded, le 07.04.11 08:22

J'ai lu la version papier et cette phrase m'a interpelé: "interdisant certains secteurs" en prenant l'exemple sur la Suisse et les USA...

P
Pierre*, le 07.04.11 08:51

Je ne sais pas où ils ont pris que la Suisse interdisait certains secteurs avalancheux...

Invité, le 07.04.11 10:34

Cet article est en effet truffé d'erreurs. L'ANENA n'est pas l'équivalent du SLF, qui serait plutôt un mix de Météo France, Cemagref, et d'autres laboratoires (pour la partie étude des semelles de ski). Werner Munter est avant tout un guide de montagne, autodidacte passionné qui a accumulé et étudié un grand nombre d'observations... et non un expert du SLF (même s'il est vrai que pour mettre fin aux attaques, le SLF a bien contractualisé Munter dans sa fin de carrière). Quand on voit les polémiques en Suisse (reportage la semaine dernière sur la TSR sur les accidents dans le Valais en mars 5 fois plus nombreux que la moyenne ou après l'accident qui a tué des secouristes de la REGA l'an dernier), on se dit que la journaliste est fort mal informée de ce qui se par chez nous...

E
ela, le 07.04.11 21:07

L'article fait surtout référence (indirectement) aux 40 ans de la catastrophe de Val d'isere... (UCPA) non?
triste anniversaire néanmoins...

J
jc69, le 07.04.11 22:27

UCPA à Val d'Isère : 10 février 1970. Il y a 41 ans.

N
nicnic38, le 12.04.11 13:12

32 morts en France contre 25 en Suisse... que conclure???

Avec comme dénominateur pour la France "Deux fois plus de skieurs" qu'en Suisse.

N'étant pas sûr du nombre exacte de skieurs, je vais proposer deux cas de figure...

Cas 1 : Mettons que la population de skieurs en France est de 50 000 elle sera grosso modo de 25 000 en Suisse...
>>>Mortalité en France : 32/50000 = 64 cas pour 100 000
>>>Mortalité en Suisse: 25/25000 = 100 cas pour 100 000

Cas 2 : Mettons que la population de skieurs en France est de 25000 elle sera grosso modo de 12500 en Suisse...
>>>Mortalité en France : 32/25000 = 128 cas pour 100 000
>>>Mortalité en Suisse: 25/12500= 200 cas pour 100 000

Dans les 2 cas de figure, la mortalité suisse est supérieure à la mortalité française...

Sans commentaire...

F
Francois_74, le 12.04.11 15:05

Analyse sommaire, non?
Il me semble qu'il y a (au moins) 5 français dans les 25...

Invité, le 12.04.11 15:46

J'ai toujours pensé que les chiffres de victimes d'avalanches étaient à prendre avec des pincettes : vu que le nombre de décès reste heureusement relativement faible, un seul gros accident peut avoir un gros impact sur le chiffre global. D'une année à l'autre, les conditions nivo ont aussi un impact beaucoup plus important que l'évolution des pratiques.

Alors faire une comparaison chiffrée France/Suisse est particulièrement hasardeux : on ne connait pas le nombre de pratiquants, on se doute juste qu'il est en augmentation des deux cotés c'est tout.
De plus il y a des accidents impliquant des suisses en France et vice-versa (sans compter les anglais, allemands, etc...)
Se baser sur la date de fondation du SLF est par ailleurs complètement à coté de la plaque (...)


"jusqu’au milieu des années 2000, les professionnels se montraient sceptiques à l’égard d’outils formalistes d’aide à la décision." (...En France)
Est que les choses ont changé ? Je n'en ai pas l'impression : les guides que je connais ont bien repiqué deux trois idées chez Munter mais je n'en connais aucun qui applique la méthode de réduction.

Est-ce pour autant qu'on voit une différence entre les deux pays ? Rien d'évident comme l'admet l'article lui-même.

Invité, le 12.04.11 19:40

Munter a fait des calculs bien plus élaborés ... Pour les sorties en ski de rando uniquement et a analysé plusieurs centaines d'accidents en prenant en compte de très nombreux paramètres.
Les bases de l'analyse de Ben ne sont pas bonne.

En effet dans ton approximation les victimes peuvent être des skieurs de piste - hors piste - des skieurs alpinistes - des raquettes ...

Pour info il y a environ 7 millions de skieurs accueillis dans les stations françaises. Public français uniquement !

J'ai pas les chiffres pour la suisse (c'est moins mais ça chiffre aussi en million).

Personnellement j'applique la méthode de réduction ... qui est la seule méthode d'aide à la prise de décision. Elle a le grand mérite de prendre en compte l'ensemble des paramètres à la manière d'une check list.

Cette année a été très très particulière et l'on doit en tenir compte pour une analyse statistique ... poussée. Sans pour autant remettre globalement en cause la méthode Munter qui dans bien des accidents n'as du être appliquée hélas !

Invité, le 12.04.11 20:01

@pacou :
Je ne fais pas d'analyse, je dis simplement qu'essayer de tirer des conclusions de chiffres faibles et aléatoires est difficile et que faire une comparaison France/Suisse est totalement hasardeux car on ne connait pas le nombre des pratiquants respectifs et que des tas d'autres paramètres viennent polluer les chiffres (notamment comme tu le mentionne toi-même : skieurs hors-piste, raquettistes, glaciaristes voire alpinistes...)
Le titre de l'article est donc malvenu.

Sinon je trouve que tu as bien raison d'appliquer la méthode de réduction même si ça n'est pas la seule méthode existante. La check-list associée est plutôt la méthode 3x3 (et non la méthode de réduction).
J'essaie aussi de me servir de ces deux outils que je ne remet nullement en cause !

Je constate juste, pour autant que je puisse en juger, qu'ils sont assez mal acceptés et peu utilisés par les "pros" français.

Invité, le 13.04.11 17:19

@ben

Pardon ben c'était nicnic 38 qui s'était lancé dans une statistique ... Donc erreur de lecture d'auteur de ma part !

Invité, le 14.04.11 20:14

moi j'ai un peu regardé la méthode 3*3, et je trouve que le principe est bien, mais si on regarde dans le détail et qu'on veut appliquer cette méthode de manière stricte, ben on ne sortirai pas souvent...

Invité, le 15.04.11 11:38

@el-manu :
- la méthode 3x3 n'est qu'une check-list donc elle ne te dis pas si tu peux sortir ou non.

- c'est la méthode de réduction qui est une aide à la décision. Elle te donne un chiffre en fonction du niveau de risque (BRA), de l'orientation et de la raideur de la pente et de quelques autres paramètres.
On parle habituellement de ne pas dépasser 1 mais c'est à toi de voir quelle est le niveau de risque qui te parait acceptable.
L'avantage de cette méthode c'est que ça te donne un chiffre a peu près objectif sur lequel il est plus facile de prendre une décision que sur l'ensemble de tes intuitions quand tu fais ça "au pif".
C'est loin d'être une formule miracle mais ca rationalise la prise de décision.

Actu ancienne, commentaires verrouillés
Pour soutenir Skitour, faites le bon choix
En cliquant sur "accepter" vous autorisez l'utilisation de cookies à usage technique nécessaires au bon fonctionnement du site, ainsi que l'utilisation de cookies tiers à des fins statistiques ou de personnalisation des annonces pour vous proposer des services et des offres adaptées à vos centres d'interêt.

Vous pouvez à tout moment modifier ce choix ou obtenir des informations sur ces cookies sur la page des conditions générales d'utilisation du service :
REFUSER
ACCEPTER