Col du Riou Blanc en traversée des Bans au Pelvoux (Ecrins), depuis Entre les Aygues

Massif : Ecrins
Sommet : Col du Riou Blanc (3303 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1700 m.

Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 5.1 E3
Pente : 400m > 40° dont un verrou de 50m à 50° environ

Une grande et magnifique traversée dans les Ecrins sauvages ! Une nuit au refuge des Bans est vivement conseillé pour l'accueil et l'ambiance. Le glacier des boeufs rouges change très vite d'année en année...

Départ : Entre les Aygues (1625 m) - De Vallouise, suivre la route plein Est qui suit le torrent des Bans

Itinéraire : A la montée suivre l'itinéraire décrit sur ce topo : skitour.fr/topos/5195 :

"Montée au refuge des Bans depuis le terminus déneigé de la route, quelque part entre les Pont des Places 1237m et Entre les Aygues 1625m. Suivre la route puis le sentier d'été en versant sud (rive gauche) jusqu'au replat (1800m) au niveau de la cabane des Bans d'où le refuge est désormais visible (de jour et en l'absence de brouillard). Poursuivre au delà du refuge pour le rejoindre aisement par une vire horizontale plein Est.

Le couloir direct et raide à Est sous le refuge constitue l'écoulement naturel des toilettes, mais d'aucuns l'utilisent comme voie d'accès hivernal avec coincement de ski dans le tuyau d'évacuation, si on en croit le Livre d'Or du refuge.

Avant d'aller se coucher, un repérage du franchissement de la barre juste au dessus du refuge et qu'on franchira très probablement de nuit est souhaitable.

Pile à l'aplomb des toilettes, une vire d'est en ouest au milieu des vernes, évite une scéance d'escalade risquée. Moyennant un léger bucheronnage la veille, ça passe sans se prendre les skis dans les branches.

Ensuite droit au dessus à ski, jusqu'à buter sur la barre suivante qui se contourne par la gauche (ouest). Retour à l'aplomb du refuge, dans un petit cirque. S'il est déneigé, des barres métalliques à droite indique le chemin, traversée horizontale, grenouillage dans les barres moins franches qui suivent, puis tout droit sur le dos de la baleine jusqu'à rejoindre vers 1450 la branche orientale du ravin du Fournet que l'on remonte, en direction de la base de l'arête issue de la Pointe Holmès (2850m) on poursuit toujours en traversée ascendante vers la selle 3171m et la crête 3233m pour jeter un oeil sur le glacier du Sélé.

On redescend sur la tombe de feu le glacier du Riou Blanc 3070m. Il est probablement possible d'éviter cette manip en restant à niveau vers 3050m, non testé.

Remonter le glacier vers une brêche, peu marquée, situé à 3300m sur l'arête sud de la Pointe 3404 du Riou Blanc. 45° sur 50m en monté, même chose en descente de l'autre coté et on remonte au Col du Riou Blanc toujours dans du 45° un peu expo à cause des rochers affleurants la pente en dessous."

Du col, s'engager plein axe sur le glacier des Boeufs Rouges. La pente d'abord douce se raidit progressivement jusque vers 45°. A l'approche du verrou, viser rive gauche du glacier pour trouver un petit couloir qui semble assez bien s'enneiger. Avec les années et le dérèglement climatique, le glacier s'est bien assécher et il n'y a quasiment plus de glace au niveau du verrou. Une fois ce dernier franchit, il reste à suivre la pente puis tirer main droite assez haut pour franchir les barres de l'Ouro.

Matériel : Matos de glacier, piolet et crampons

Remarques

Le ressaut ne s'enneige pas toujours, prévoir un rappel ou un échappatoire par le col des Boeufs Rouges et le vallon de Clapouse (cot. 3.3 E3) :

Voir aussi : skitour.fr/topos/5195 ;

L'itinéraire de montée (Photo Cisou)

Au dessus du refuge des Bans (Photo Cisou)

Itinéraire de descente vu depuis le Coolidge

Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Pelvoux
Valable jusqu'au 05.12 en soirée

Rédigé le 04.12.24 à 16:00

Au-dessus de 2400m indice de risque limité, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : plaques peu épaisses en altitude

Risque Naturel : peu probables

Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques peu épaisses en altitude

Stabilité : NOUVELLES PLAQUES PEU ÉPAISSES EN FORMATION DANS LA NEIGE VENTÉE Déclenchements provoqués : plaques rarement épaisses en altitude. Situées même loin des crêtes, ces instabilités superficielles sont présentes plus haut que 2400 m environ, dans les zones d'accumulation sous le vent de nord à nord-est qui atteint son pic d'intensité en nuit de mercredi à jeudi. Elles sont facilement déclenchables par un seul skieur mais restent généralement peu épaisses (taille 1). Plus haut que 2800 m, on trouve toujours, dans de rares pentes d'un large secteur nord, ou à de plus larges orientations au-dessus de 3100/3200 m, des structures de plaques dures plus épaisses. Leur déclenchement par un seul skieur est plus difficile et elles sont plus localisées, en raison de l'irrégularité de la sous-couche fragile, mais elles peuvent parfois mobiliser de plus importants volumes de neige (taille 2, exceptionnellement 3 au-dessus de 3100/3200 m). Départs spontanés : peu probables.

Qualité : Enneigement déficitaire et faible pour la saison sous 2800 m, un peu meilleur au-dessus. A la nivôse des Ecrins à 2970 m d'altitude, on trouve 71 cm de neige ce 4 décembre, une valeur aussi basse n'est observée en moyenne que 2 années sur 5. Limite d'enneigement skiable : à partir de 1700/1800 m avec précautions en ubacs, obstacles peu enfouis. État de la neige de surface : Au-dessous de 2100 m : neige croûtée, ne s'humidifiant guère en journée. Au-dessus, la petite couche de neige fraîche tombée lundi soir a été travaillée ou balayée par le fort vent de nord-nord-est, mettant souvent à nu l'ancienne croûte. Plus haut que 2400/2500 m, neige restée sèche, mais rarement d'aspect poudreux. Crêtes et sommets souvent pelés.

Source: MétéoFrance

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