Sommet : Pointe de Méan Martin (3330 m)
Orientation : T
Dénivelé : 3000 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.2 E2
Pente : 35° sur 100m dans le S du ruisseau du Vallon, 45° sur 20m
Le crux se situe le dernier jour dans le ruisseau du Vallon avec un enneigement suffisant et stable nécessaire pour s'extirper aisément du goulet.
J2: Du refuge, poursuivre les pentes Sud pour atteindre le col du Grand Vallon, puis se laisse glisser dans les belles et larges pentes Nord, en tirant main droite au fur et à mesure jusqu'au Vallonnet, d'où l'on repeaute pour 150m environ jusqu'au ruisses des Broes, pour finir en traversée légèrement descendante jusqu'au torrent de la Rocheure (globalement, suivre le tracé IGN bleu out le long est une bonne option), et repeauter pour quelques minutes jusqu'au refuge de la Femma (D+ 1200m, D- 1000m)
J3: Suivre le lit du ruisseau des Roches Blanches jusqu'au point 2837m puis rejoindre le col de Léchour bien visible. Par un joli parcours de crêtes (skis sur le dos sur la fin) atteindre le sommet de l'aiguille de Méan Martin. Du sommet, suivre le tracé bleu IGN jusqu'au pont du Vallon, avec un cheminement très esthétique dans le Vallon du Vallon. La sortie peut nécessiter un déchaussage (goulet étroit à 40-45° selon enneigement). Du pont du Vallon, repeauter pour atteindre Le Mollard et se lisser glisser dans les belles pentes skiantes jusqu'au Villaron. Retour en bus (3-4 par jour, cf. www.maurienne-tourisme.com/visiter_bouger/ligne-m12-modane-val-cenis-bessans-bonneval-sur-arc-353903/) ou en stop.
Matériel de glacier non utile.
Du refuge de la Femma, il est intéressant de rentabiliser le déplacement en allant à la pointe de la Sana, ou la pointe du Géfret par exemple.
Le dernier jour, une option plus raide consiste à traverser les pointes du Chatelard (Est vers Ouest) pour descendre sur Vallonbrun puis Lanslevillard.
Valable jusqu'au 25.11 en soirée
Au-dessus de 2000m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : plaques friables en formation.
Risque Naturel : Plaques de fond en sud.
Résumé : Départs spontanés : Plaques de fond en sud. Déclenchements skieurs : plaques friables en formation.
Stabilité : Les versants sud sont printaniers alors que la poudreuse fait de la résistance dans les combes ombragées. Le vent de sud-ouest va générer de nouvelles petites plaques. Départs spontanés : En versants ensoleillés, les plaques de fond commencent s'ouvrir, à la faveur de la douceur, certaines peuvent se déclencher l'après-midi puis le soir. Déclenchements provoqués : Les plaques de ces jours-ci sont plutôt stabilisées, par-contre le vent de sud-ouest va en former de nouvelles au-dessus de 2000m environ en secteurs ombragés où il restait de la poudreuse. Elles sont alors facilement mobilisables, mais de petite ampleur. Observables : ces plaques sont visibles, car en surface.
Qualité : Limite skiable : dans les alpages, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Crêtes et cols peuvent être dégarnis par la tempête de la semaine. Enneigement : En sud : neige de printemps regelée le matin, ramollie ensuite (sauf peut-être dans les zones bien ventées). Les combes ombragées ou nord sont encore froides, vers 2300/2500m, on y trouve généralement 10 cm de poudreuse, voire 15 cm dans celles qui sont les plus fournies, mais seulement 5 cm vers 1800/2000m. Cette poudreuse repose sur une couche de glace (vitre) dont il faut se méfier dès lors que la couche de poudreuse se fait maigre.