Sommets : La Grande Muraille (2462 m) Portes de Montmélian (2459 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1450 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 3.1 E1
Pente : 35°
Descente par le même itinéraire.
1. combe N (1450 m, ski 3.3)
A la descente, emprunter une combe NNW nettement plus froide, juste avant d'atteindre le point 2213m. Elle amène directement au chalet des tours par le lac des Plans.
2. couloir N en boucle (1450 m, ski 5.1)
Du sommet descendre une centaine de mètres en restant sur le bord droit. L'entrée est tout de suite à gauche de la première arête nord que l'on rencontre.nEn cas de remplissage un peu faible, on peut aussi entrer par un autre couloir (plus large) plus à l'ouest. Au replat à 1800, les plus audacieux (par excellent enneigement) pourront tenter de plonger directement sur les chalets des Tours. Les autres prendront le sentier qui rejoint le chalet du Venitier (courte remontée).
3. couloir N en boucle par Les Portes de Montmélian (1950 m, ski 5.1)
Suivre le topo principal jusqu'au Chalet de la Vénitier. Continuer Est puis Sud pour passer au point 2013. Continuer au mieux globalement Est puis sous le col des Frettes, partir plein Sud pour rejoindre les Portes de Montmélian. Basculer versant Est et descendre NE sous le point 2359. Au point 1988, on part plein nord puis repautage juste après. Remonter la Montagne d'Argentine puis traverser NW pour rejoindre le sommet de la Grande Muraille. De là, on reprend le topo principal ou la variante du couloir Nord.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.