Sommet : pic de pradel (2378 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1000 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 1.3 E2
Pente : max 30
2 solutions soit déchausser et monter droit dans la pente en posant un peu les mains, soit contourner à flanc vers l'ouest pour rattraper les pentes herbeuses face Nord. On choisit la première option qui monte directe car bien déneigée et sèche. Panorama complet sur l'Aston et ses cimes frontalières. On reste le plus prés possible de la crête pour redescendre du sommet pour remonter (skis à l'épaule) un peu plus loin vers la bosse à l'altitude 2341. A cet endroit passe la boucle pédestre qui monte de l'étang de Ruille.
Prendre le couloir (environ 40° sur 20 mètres) qui s’élargit sur de multiples itinéraires vers les bosquets plus bas. Rester bien à gauche pour profiter au maximum de ces pentes , passer sous la Clau et tomber dans les plagnes du Riutort. De là on rejoint la trace de montée juste avant le seuil du vallon ou l'on déchausse pour prendre le sentier du retour vers le Laparan.
1. face sud (1000 m, S)
Valable jusqu'au 16.01 en soirée
Indice de risque limité.
Risque Accidentel : Structures de plaque présentes en altitude
Risque Naturel : Rares départs de neige récente au soleil
Résumé : Départs spontanés : Rares départs de neige récente au soleil Déclenchements skieurs : Structures de plaque présentes en altitude
Stabilité : Plaques friables en altitude Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200m environ, dans un très vaste secteur Est, des structures de plaques sont en place avec les chutes de neige récentes associées à un vent soutenu de nord-ouest à nord-est. Ces plaques, rarement dures et souvent friables, peuvent localement reposer sur une sous-couche fragile pré-existante de type faces planes ou gobelets. Il convient d'aborder ces zones d'accumulations assez facilement identifiables avec beaucoup de précaution dans les pentes supérieures à 30°. Des cassures de 30 à 50 cm sont envisageables, possiblement nettement plus si la cassure se fait au niveau d'une corniche où des accumulations de 1 à 2m sont fréquentes, une contrainte en bordure de ces plaques très épaisses peut propager une rupture sur l'ensemble de la structure. En dessous de 2000/2200m, l'épaisseur des plaques potentielles est plus faible et la présence de couche fragile moins homogène. Elles représentent moins de danger objectif si ce n'est celui de provoquer la déstabilisation d'un randonneur. Départs spontanés : Un léger refroidissement ainsi qu'un ensoleillement moins généreux limitent les départs spontanés. Il s'agit principalement d'avalanches de surface de taille 1 ou 2. Une rupture de corniche peut très localement provoquer un départ d'avalanche plus conséquent.
Qualité : La montagne a retrouvé un aspect hivernal en altitude. Cependant, en dessous de 1600m les zones skiables sont peu nombreuses avec essentiellement les combes et clairières froides ayant gardé de la neige dès 1300 à 1400m. On trouve en surface une couche de neige récente de plus en plus significative en montant (10 à 20 cm à 2000m, 30 à 40 à 2500m) mais le vent soutenu de nord-ouest à nord-est rend l'enneigement toujours très hétérogène : les orientations Sud et Est sont souvent plus garnies que les pentes ouest rapidement pelées ou verglacées dès que l'on se rapproche des crêtes et sommets. La neige est froide et poudreuse dans les combes à l'abri du vent dès 1600 à 1700m d'altitude côtoyant des croupes souvent dures à verglacées. La neige devient plus compacte, voire cartonnée dans les secteurs ventés quand elle n'a pas été complètement soufflée. Dans les pentes ensoleillées, une petite croûte de regel est présente le matin en dessous de 2000m, fréquemment non portante. La neige est restée froide et sèche à haute altitude.