Sommet : Pic Bayle (3465 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1800 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.3 E2
Pente : passages à 35°


1/ Grenoble -> Rochetaillée -> Rivier d'Allemont (fin de la route deneigée) -> Col de la Croix de Fer.
2/ Par la Maurienne: Saint Jean-> Saint Sorlin-> col de la Croix de Fer
3/ Par la Maurienne: Vallées des Villards-> col du Glandon-> col de la Croix de Fer (déneigement le plus tardif).

Du col de la Croix de Fer, remonter le vallon du Vallon jusqu'au collet dominant le refuge de l'Etendard. Dépasser successivement le Grand Lac, le Lac Blanc et le Lac Tournant (succession de faux plats).
On arrive ensuite au pied du glacier que l'on remonte en direction du col des Quirlies, situé entre le Pic de l'Etendard et la Cime du Petit Sauvage. Au col, basculer sur le glacier des Quirlies par une courte descente puis en restant à niveau au mieux en direction du verrou glaciaire exposé Est. Remonter ce dernier rive gauche au moins raide pour rejoindre les pentes suspendues menant au Pic Bayle. La dernière pente menant à la crête sommitale se redresse et présente une configuration exposée en cas de chute.
Descente :
La descente se fait par le même itinéraire. Une fois au pied du verrou glaciaire, on peut si on le souhaite prolonger la descente vers le lac des Quirlies, avec un ajout de dénivelé en conséquence pour remonter au col des Quirlies. Descendre le glacier de Saint Sorlin, suivi de faux plats, et une fois le Grand Lac atteint, il est judicieux de remonter à la gare d'arrivée du télésiège (station de Saint Sorlin). On continue alors plus au nord pour atteindre une combe située aux pieds des Aiguilles des Perrons, qui nous ramène au pied de la combe du Vallon. Cette combe garde généralement mieux la neige que sa voisine la combe du Vallon.
Piolet crampons pour la pente finale d'accès à la crête sommitale.

La dernière pente d'accès à la crête sommitale présente une configuration exposée en cas de chute et peut présenter un faible enneigement avec la présence de rochers.
L'orientation Est de la face, dont les pentes chauffent vite au printemps, suppose un horaire adapté.
Course longue en distance.
Valable jusqu'au 27.03 en soirée
Au-dessus de 2200 m : Risque fort. En-dessous : Risque marqué.
Risque Accidentel : Nouvelles plaques, parfois piégeuses
Risque Naturel : Dans la neige fraîche
Résumé : Départs spontanés : Dans la neige fraîche Déclenchements skieurs : Nouvelles plaques, parfois piégeuses
Stabilité : CHUTES DE NEIGE ET FORMATION DE NOUVELLES PLAQUES PIÉGEUSES, SURTOUT EN ALTITUDE Situations avalancheuses : neige fraîche, neige ventée. DÉPARTS SPONTANÉS : Au fil des chutes de neige de la nuit de dimanche à lundi (15-25 cm envisagés), des avalanches de poudreuse sont possibles dans les pentes raides qui se chargent. Taille 1 à 2, voire quelques grandes de taille 3 en secteurs d'accumulations. Risque en diminution en journée de lundi, mais quelques coulées ou avalanches restent possibles sous les averses de neige (3-10 cm), ou sous d'éventuelles éclaircies/périodes plus lumineuses qui pourraient humidifier en surface cette neige récente et froide. DÉCLENCHEMENT SKIEURS : Des plaques continuent à se former lors des chutes de neige de la nuit de dimanche à lundi, puis en journée de lundi sous les averses résiduelles, avec l'aide d'un vent de Nord-Ouest puis Nord assez soutenu. Ce risque est plus fort au-dessus de 2200/2400 m, où elles peuvent être plus épaisses et plus nombreuses, à proximité voire en contrebas des crêtes. Souvent faciles à déclencher par un seul skieur, elles peuvent parfois prendre un aspect poudreux piégeux, moins identifiable.
Qualité : L'enneigement s'améliore un peu avec les chutes de neige, mais il reste assez déficitaire pour la saison, notamment sous 2000/2300 m. Limites skiables (avec précautions) : 1700/2200 m. Qualité de la neige en journée de lundi : Sous des averses, 3 à 10 cm de neige fraîche supplémentaire peuvent se déposer sur les couches de neige successives tombées ce dimanche et en nuit de dimanche à lundi. Présence de neige roulée probable par endroits. En altitude, cette neige est plus ou moins soufflée/travaillée par le vent. Ces couches très récentes surplombent elles-mêmes un manteau neigeux résiduel plus humide et/ou dense.