Soum de Monpelat, Depuis Espiaube (Mont-Perdu - Gavarnie - Bigorre)

Depuis les pistes de ski, il est aussi possible de rejoindre le barrage, de le franchir, puis de suivre la rive O du lac jusqu'au départ du GR10 vers le col d'Estoudou. Il est préférable dans ce cas de ne pas franchir le ruisseau avant le départ du sentier d'été et de rester sur la rive droite du ruisseau jusque vers 1950m. Ce passage est malaisé en forêt. Ensuite la forêt s'éclaircit et la pente s'adoucit. Vers 2050 m on sort de la forêt, on traverse un replat et on a le sommet en point de mire. Le gravir soit par sa face SE, soit via le Col d'Estoudou et l'arête sud (attention aux corniches éventuelles).

Au-dessus de 2000m indice de risque marqué, plus bas indice limité.

Risque Accidentel : Plaques à vent en altitude, notamment en zone frontalière.

Risque Naturel : Rares départs ponctuels

Résumé : Départs spontanés : Rares départs ponctuels Déclenchements skieurs : Plaques à vent en altitude, notamment en zone frontalière.

Stabilité : Nouvelles plaques à vent Déclenchements provoqués : Des plaques à vent se forment dans la nuit de mardi à mercredi dans un large secteur ouest, à l'abri du vent d'est qui se renforce dans la nuit. Elles se situent plutôt au-dessus de 2000m, là où le vent est le plus sensible et la neige plus froide et transportable. Ces plaques peuvent être facilement déclenchables, reposant sur une neige fraîche encore fragile. Vers la frontière, les cumuls récents plus importants permettent un meilleur transport, rendant ces plaques plus nombreuses et les départs plus volumineux, pouvant atteindre une grande taille. Des plaques plus anciennes persistent dans les orientations nord-est principalement, mais leur déclenchement est moins devenu moins facile avec le tassement de la neige sous-jacente. Au plus haut du massif, dans les pentes froides (surtout nord à nord-est) des secteurs frontaliers au-dessus de 2500 à 2700m, des couches fragiles enfouies peuvent persister. Leur profondeur dans le manteau les rend plutôt difficilement sollicitables, hormis là où elles peuvent être plus proches de la surface (zones d'érosion, ruptures de pentes). Leur sollicitation peut entraîner le déclenchement d'une plaque épaisse, donnant lieu à une grande avalanche. Départs spontanés : Des départs spontanés de plaques sous l'effet du vent sont attendus, dans un large secteur ouest, principalement le matin, quand le vent d'est est le plus sensible. A partir de 2000m, ils engendrent des avalanches de taille moyenne, quelquefois grandes dans les secteurs plus enneigés (altitude, partie sud du massif).

Qualité : Enneigement : Le massif a un aspect hivernal avec un fin manteau dès 1200 m. L'enneigement skiable avec une épaisseur suffisante se situe vers 1600m, avec une sous-couche qui se situe plutôt vers 1800m en nord, 2100 en sud. État de la neige : Neige croutée sous 1800m mardi matin, ramolissant ensuite. Plus haut, neige sèche, souvent travaillée par le vent avec des crêtes et bosses peu enneigées et des accumulations dans les combes. Probablement moins dure et fritée dans les expositions nord-ouest à l'abri des différents épisodes ventés, mais les plus propices aux plaques.