Sommet : Mont d'Ambin (3378 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1950 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 3.3 E2
Pente : Passages à 40°
Ensuite déneigement naturel jusqu'à Maroqua (1990 m)
Du refuge, resdecendre de 100m pour remonter un ravin sur 400 m au sud des Grandes Glières pour déboucher au lac au pied du glacier des Aiguilles d'où on répére l'itinéraire de la face nord du Mont d'Ambin; remonter la face et viser un collu au nord est de l'arête sommitale que l'on suit sans difficulté jusqu'au sommet.
Du sommet, descendre la face est en contournant une barre par le nord-est puis revenir vers le sud en traversée pour trouver un couloir qui permet de rejoindre le glacier du Moutet que l'on descent jusqu'à un replat à 2950m
Du replat, remonter vers le col de l'Agnel que l'on laisse à droite pour contourner une barre et direction sud ouest gagner le col 3161 que l'on franchit (corniche); du col rejoindre à flanc la base de l'arête ouest de la Pointe Ferrand 3365 m que l'on remonte sans difficulté; accés au sommet avec une croix à pied en versant est
Du sommet, redescendre l'arête puis le glacier du Ferrand en serpentant dans un sytéme de barres rocheuses (cairn)au dessu du lac d'Ambin; rejoindre le fond du vallon puis le refuge.
Trés joli périple au prix d'un dénivellé raisonnable le deuxième jour (1650m) en ayant passé une bonne nuit au refuge d'Ambin (conseillé: accueil sympathique, couchages confortables) CAF, 30 places, téléphone au 0479203500 WE du printemps sur réservation
Montée alpine jusqu'au mont d'Ambin puis descente chaude aprés l'austérité de la face nord vers l'Italie, remontée sans grandes difficulté vers la Pointe Ferrand et descente fabuleuse dans le vallon; au total , 2 trés beaux sommets et 2 descentes fabuleuses.
Possibilité de remontée au col de l'Agnel 3091 m pour rejoindre le refuge en shuntant la pointe Ferrand en cas de fatigue ou de météo se dégradant
Plein d'autres possibilités de trés belles sorties dans le fond du vallon
Attention, sur la carte IGN, les 2 sommets Niblé et Ferrand sont inversés par rapport à la toponymie réelle
Voir aussi : Guide blanc de la Maurienne de Patrick Col pages 256 et 257
Valable jusqu'au 18.04 en soirée
Risque limité.
Risque Accidentel : quelques plaques dans la neige récente ventée.
Risque Naturel : rares coulées dans la neige fraiche.
Résumé : Départs spontanés : rares coulées dans la neige fraiche. Déclenchements skieurs : quelques plaques dans la neige récente ventée.
Stabilité : Sursaut hivernal. Quelques plaques parfois assez réactives, de tailles modestes, sont en place dans la neige récente. DEPARTS SPONTANES : - Rares coulées (taille 1) en pentes raides au cours des chutes de neige (donc plutôt dans la nuit ou jeudi matin). Localement sous les falaises, un départ linéaire (plaque) est possible et engendre une avalanche de taille moyenne (taille 2). - Rares plaques de fond résiduelles. Le froid a bien pénétré le manteau et les départs semblent de moins en moins probables. On n'exclut toutefois pas une taille 3 (grande) très isolée... DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Quelques plaques poudreuses parfois faciles à déclencher dans la neige fraîche tombée depuis lundi. Ces instabilités temporaires sont certes faciles à déclencher, mais elles ne mobilisent pas de gros volumes car les cassures sont généralement inférieures à 20 cm. Elles peuvent dans de rares cas atteindre 50 cm, mais les plaques sont alors identifiables (accumulation bien supérieure à la moyenne).
Qualité : L'enneigement reste très bon au-dessus de 2000 m, déficitaire plus bas. Saupoudrage jusqu'à 1000/1200 m jeudi matin grâce à un sursaut d'hiver. Cette neige repose souvent sur l'herbe. Limites skiables : Malgré les chutes récentes, le ski est conditionné par la présence d'une sous-couche, c'est-à-dire : au-dessus de 1700m au mieux dans les combes à neige en Nord et Est sinon plutôt 1800/2100 m selon les secteurs et orientations. Qualité de la neige : en début de journée, on trouve un nouveau petit saupoudrage de neige fraîche jusqu'à 1000/1200 m. Cette fraîche repose souvent sur l'herbe sous 1800 m et sur une neige béton au-dessus (le fond dur se fait très souvent sentir sous les skis). Il tombe encore quelques broutilles en journée sans que le cumul n'évolue. Puis malgré le froid, la neige s'humidifie rapidement en surface dès qu'une éclaircie se développe et la neige devient collante (ce sera notamment le cas dans l'après-midi).