Sommet : Tête des Fétoules (3459 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 2180 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.3 E1
Pente : 40° sur 150 m
Du parking descendre le sentier jusqu'au pont qui traverse le Vénéon.
Remonter le vallon rive droite puis rive gauche (pont à 1700 m) jusqu'au refuge de La Lavey.
D+ : 340 m
D- : 140 m
Durée : 1h30/2h
Refuge de La Lavey > Tête des Fétoules :
Franchir la passerelle se trouvant en contrebas du refuge.
Longer le torrent rive droite sur 500 m puis monter les pentes SW.
A 2000 m, bifurquer plein nord en suivant le chemin jusqu'à 2300 m où l'on effectuera une traverser au-dessus des barres rocheuses atteignant ainsi Le Cros de La Lavey.
Monter le long de la combe jusqu'à 2900 m où l'on arrive au pied du glacier.
Remonter les pentes raides (150 m à 40°) en passant sur la gauche du bombement glaciaire.
On débouche au col des Fétoules (3186 m).
Remonter le glacier en contournant les séracs par la gauche jusqu'à la base de l'arête nord. Remonter un dernier petit couloir (50 m à 40°) puis rejoindre le sommet en suivant l'arête rocheuse.
D+ :1670 m + 140 m
D- : 2040 m
Durée : 7/8h + 1h30/2h
Variantes de descente (2 possibilités) UN REPÉRAGE pendant la montée au refuge est QUASIMENT INDISPENSABLE :
1/ Vers 2600 m, partir Nord au mieux vers La Côte de Faoutre et la Rama de l'Ours. De là, descendre le Ruisseau des Mandes ou les pentes 100m à droite (vers le point 2158m). Traverser ensuite soit vers la Combe de la Valla (point 1751) soit descendre le Ruisseau des Mandes rive Gauche à la fin.
2/ (un peu expo mais chauffe moins vite) Descendre jusqu'à vers 2250m le Ruisseau de la Donzelière, puis traverser Nord pour trouver un petit couloir orienté nord-ouest qui permet de traverser sur le ruisseau des Mandes (un peu expo en neige dure) et rejoindre ainsi la variante 1.
Course qui vaut le détour.
Le vallon de La Lavey est magnifique et sauvage. La marche d'approche étant rébarbative, on est assuré d'une certaine tranquillité.
Le refuge au pied de l'Aiguille de l'Olan est très agréable.
Dommage qu'il soit un peu trop bas en altitude, transformant les courses de ce vallon en longues bavantes.
Une mention spéciale pour la petite remontée juste avant le parking, c'est très dur pour le moral et les jambes :
Parc national des Ecrins : chiens interdits
1. par le Rama de l'Ours (2100 m, ski 3.3, W)
C'est itinéraire à la journée depuis Champhorent (c'est aussi la variante de descente N°1) : Quitter le chemin qui mène au refuge vers 1600 m et passer la première barre par le début de la Combe de la Valla.
Traverser plein Sud vers le Ruisseau des Mandes (1986 m).
Remonter ensuite soit le ruisseau, soit sa rive droite ou encore les pentes qui mènent directement au Rama de l'Ours.
Repérer ensuite au SE un couloir assez large exposée N qui mène à la côte de Faoutre.
Traverser plein Sud (sans trop monter) pour passer vers 2600 m sous l'arête issue de la Pointe Jeanne et rejoindre ainsi la voie normale.
Voir aussi : Toponeige Ecrins Nord course B30
Valable jusqu'au 27.12 en soirée
Au-dessus de 2000m indice de risque marqué, plus bas indice marqué.
Risque Accidentel : cassures importantes possibles au passage d'un skieur plus haut que 2000 m, près des accumulations sous le récent vent de NNE.
Risque Naturel : faible activité naturelle, se limitant à de petites coulées humides sur les versants ensoleillés et assez raides.
Résumé : Départs spontanés : faible activité naturelle, se limitant à de petites coulées humides sur les versants ensoleillés et assez raides. Déclenchements skieurs : cassures importantes possibles au passage d'un skieur plus haut que 2000 m, près des accumulations sous le récent vent de NNE.
Stabilité : PLUS HAUT QUE 2000, STRUCTURES DE PLAQUES ASSEZ EPAISSES, LOCALES MAIS PARFOIS SENSIBLES AU PASSAGE D'UN SKIEUR. SINON INSTABILITES RESIDUELLES DANS LA NEIGE RECENTE. Départs spontanés : se limitant à des "boulettes" ou de minces coulées humides en versants ensoleillés en journée de vendredi, surtout en faces raides. De rares corniches en plein soleil peuvent éventuellement se décrocher... Déclenchements provoqués : stabilisation du manteau neigeux en cours, avec encore quelques instabilités résiduelles dans la neige récente en diverses orientations. La plupart du temps, départs en plaques peu épaisses au passage d'un skieur, de type plaques dures, ou parfois friables à l'ombre. Par contre, plus haut que 2000 m, le pratiquant peut localement déclencher des plaques de plus gros calibre (cassure pouvant dépasser le mètre d'épaisseur sur une grande largeur) suite à la présence d'une sous-couche fragile formée avant les récentes chutes de neige. Cette sous-couche ne réagit pas forcément au seul passage d'un skieur, mais il suffit de traverser une pente où la couche de neige récente est moins épaisse pour déclencher. On peut se retrouver dans cette configuration tout près d'accumulations formées sous le vent de nord/nord-est notamment, y compris loin des crêtes. Plus marginalement, risque de faire glisser un peu de neige humide sous les skis en évoluant dans une pente raide bien ensoleillée...
Qualité : Qualification de l'enneigement : l'enneigement s'est amélioré avec les chutes de neige de ces derniers jours, toutefois il est moins conséquent que sur les autres massifs, sauf vers le Taillefer/L'Alpe du Grand Serre. Le récent vent de nord a fait des ravages sur les crêtes d'altitude, soufflant bien souvent cette nouvelle couche. Le ski est possible à partir de 700/900 m vers le Taillefer en faisant un peu attention aux troncs et gros cailloux sur le bas (pas de sous couche), limite skiable un peu plus haute sur le reste du massif. Qualité de la neige : de la neige fraîche/poudreuse en forêts dès basse altitude, et dans les combes à l'abri du vent de nord/nord-est. Cette neige est souvent soufflée vers les crêtes sommitales, densifiée par le vent avec des surfaces irrégulières alternant entre zones d'accumulations conséquentes... et secteurs dégarnis. En journée de vendredi, en pentes raides ensoleillées, petite croûte au lever du jour s'humidifiant au soleil ensuite... Avec le vent fort, de nombreuses surfaces dures ou glacées pourraient encore ressortir vers les crêtes les plus soufflées.