Petit Vignemale, Voie des Séracs (Mont-Perdu - Gavarnie - Bigorre)

janvier à Juin en fonction des conditions...

1. Voie des Séracs (350 m, ski 5.1, N)

Montée : Depuis le refuge des Ouletes suivre plein S le vallon en direction du couloir de Gaube (ou glacier des ouletes). Vers 2300m obliquer à gauche en direction du glacier du petit Vignemale, passez sur la rive gauche ou droite selon enneigement (50°) Au dessus, la pente s'adoucit très nettement (40-45°), remonter ensuite tout le glacier en se dirigeant toujours vers le col des Glaciers. Arrivé 150m sous le col, virer à gauche pour remonter la pente (50-55°passages à 60°a la fin) et arrivé sur la crête très aérienne menant au sommet du petit Vignemale (3032m) . On croise quelques affleurements rocheux avant de parvenir une cinquantaine de mètres à droite du sommet que l'on rejoint facilement en suivant l'arête neigeuse. (il est également possible de parvenir directement au sommet si la neige est suffisamment présente dans les pentes terminales - beaucoup plus raide). on peut aussi monter par la voie normale mais du coup pas de repérage. redescente par le meme itinéraire.

Au-dessus de 2400m indice de risque marqué, plus bas indice limité.

Risque Accidentel : Plaques à vent en altitude, notamment en zone frontalière.

Risque Naturel : Plutôt petits, au soleil ou sous le vent

Résumé : Départs spontanés : Plutôt petits, au soleil ou sous le vent Déclenchements skieurs : Plaques à vent en altitude, notamment en zone frontalière.

Stabilité : Plaques à vent en altitude en orientations multiples Déclenchements provoqués : Des plaques se situent dans des orientations diverses suite à des épisodes de vent de direction variable. Jusqu'à 2300-2400m, elles sont assez peu fréquentes et plutôt difficilement déclenchables. Elles deviennent progressivement plus nombreuses en prenant de l'altitude, mais aussi plus facilement déclenchables, avec un travail du vent plus efficace et des neiges plus légères, propices à jouer le rôle de couche fragile, en particulier les plaques les plus récentes formées dans un large secteur ouest puis nord. On les trouve préférentiellement près des crêtes et cols, à proximité de la frontière où les cumuls récents sont les plus importants. Au plus haut du massif, dans les pentes froides (surtout nord à nord-est) des secteurs frontaliers au-dessus de 2500 à 2700m, des couches fragiles enfouies peuvent persister. Leur profondeur dans le manteau les rend plutôt difficilement sollicitables, hormis là où elles peuvent être plus proches de la surface (zones d'érosion, ruptures de pentes). Leur sollicitation peut entraîner le déclenchement d'une plaque épaisse, donnant lieu à une grande avalanche. Départs spontanés : Quelques départs ponctuels près des rochers au soleil, mais aussi quelques déclenchements spontanés de plaques sous l'effet du vent sont attendus en haut du massif, dans un large secteur nord, principalement l'après-midi, quand le vent est le plus sensible. Dans les deux cas, ils sont de taille petite à moyenne, mobilisant uniquement une partie de la neige récente.

Qualité : Enneigement : Le massif a un aspect hivernal avec un fin manteau dès 1300-1400 m. L'enneigement skiable avec une épaisseur suffisante et une sous-couche se situe plutôt vers 1800m en nord, 2100 en sud. État de la neige : Neige croutée sous 1800m mardi matin, ramolissant ensuite. Plus haut, neige sèche, souvent travaillée par le vent avec des crêtes et bosses peu enneigées et des accumulations dans les combes. Probablement moins dure et fritée dans les expositions nord-ouest à l'abri des différents épisodes ventés, mais les plus propices aux plaques.