Sommet : Dents d'Ambin - Nodo di Confine (3330 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2250 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.2 E1
Pente : 35
Ensuite déneigement naturel jusqu'à Maroqua (1990 m)
Monter par l'interminable vallon au Refuge d'Ambin puis continuer jusqu'au plateau à 2518 m. De là, partir plein Est en direction du Col de l'Agnel (3091m) et monter sur la voie normale du Mont d'Ambin dans le vallon Nord Ouest puis sur l'arête jusqu'au point 3314 m de la carte IGN.
De là, descendre versant Italien dans le joli vallon suspendu jusqu'à l'altitude 3000 m. De là, suivant la forme, descendre rive gauche du vallon, sous les falaises, jusqu'à la croupe 2650 m. Ou alors remonter 300 m jusqu'au Col sous les Dents d'Ambin et descendre le couloir Ouest pour rejoindre le Vallon d'Ambin.
A la croupe 2650, prendre une rampe de neige raide en extrême rive gauche, qui permet de franchir les falaises barrant la face. De là, remonter jusqu'au Col de Savine, et longer le lac.
A son extrémité, remonter Sud Ouest en direction du Glacier éponyme, et enfin, le Col Gargouille (3073 m). De là, descendre plein Ouest jusqu'à la croupe 2450 m, puis Nord Ouest pour passer les barres et rejoindre le fond du vallon d'Ambin.
En cas de fatigue, au lieu de descendre jusqu'au col de Savine, s'arrêter à la fin du vallon suspendu (3000m) puis remonter Nord Ouest jusqu'au Col sous les Dents d'Ambin et descendre le couloir Ouest.
Autre possibilité : monter jusqu'au sommet des Dents d'Ambin et faire le Purtscheller à vue.
1. Couloir Purtscheller
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.