Sommet : Col de Bousson (2154 m)
Orientation : T
Dénivelé : 700 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 1.1 E1
Pente : 20° en moyenne
A l'automne ou au printemps on peut monter par la route jusqu'au refuge des Fonts de Cervières (2040m)
Notion de temps mis pour parcourir cet itinéraire fin Mars :
8H15 : départ Cervières - 9H15 Le Bourget (piste tracée);
10H15 : Col Bousson - non tracé neige moquette (+15min. pause);
10H45 : Sagna Longa - trace de moto-neige neige moquette (+10min. de pause);
11H15 : Coche - domaine alpin;
11H30 : Clavières (+15min. de pause);
12H00 : Montgenèvre (+10min. de pause);
13H00 : La Vachette (par le GR 5 ou chemin du Facteur, non tracé en neige tendue).
1. traversée (700 m, T)
Je déconseille fortement de faire cet itinéraire sans skis de randonnée nordique, c-à-d ni en classique ni en skating! Les sections ne sont pas entretenues en continu et s'avèrent donc souvent difficiles à skier! La période idéale est mi Mars.
Possibilité de couper à flanc après le Col Bousson au niveau de la cabane des carabinieri (couleur rose/saumon en contrebas) pour éviter de descendre jusqu'au refuge Mautino en suivant une piste jalonnée de pancartes jaunes "trak" ou "clavierissimo" ou "jonction Clavière" jusqu'à rejoindre la piste de Sagna Longa, puis la piste de gauche vers le bas des pistes que l'on recoupe, puis direction Coche et Clavière.
Garder toujours la direction du Mont Chaberton que l'on voit de loin en permanence et longer le relief du Mont de Lune (main gauche).
Voir aussi : Val Gimont
Valable jusqu'au 22.12 en soirée
Indice de risque limité évoluant en marqué.
Risque Accidentel : nouvelles plaques en formation.
Risque Naturel : quelques avalanches de neige fraîche au cours des chutes et plaques à vent.
Résumé : Départs spontanés : quelques avalanches de neige fraîche au cours des chutes et plaques à vent. Déclenchements skieurs : nouvelles plaques en formation.
Stabilité : NOUVELLES PLAQUES EN FORMATION PENDANT LES CHUTES DE NEIGE Déclenchements provoqués : nouvelles plaques en formation pendant les chutes de neige fortement ventées dimanche, en toute orientation et à toute altitude. Ces plaques sont souvent durcies par le fort vent, mais peuvent avoir un aspect poudreux dans certains secteurs bien abrités et dans ce cas être difficilement détectables. Au-dessus de 2400 m environ, elles reposent parfois sur un manteau neigeux à faible cohésion et sont donc facilement déclenchables par le passage d'un skieur. Elles engendrent ainsi des avalanches de taille petite à moyenne (taille 1 à 2), voire grande (taille 3) lorsqu'elles viennent solliciter une sous-couche fragile plus profondément enfouie. Sous 2400 m, les volumes de neige mobilisable sont moins importants et ces plaques sont plus difficiles à déclencher, provoquant des avalanches de taille petite à moyenne uniquement. Départs spontanés : avalanches de neige fraîche en pentes raides au fil des chutes de neige, en toute orientation et à toute altitude. Elles sont plus nombreuses et plus épaisses lors de l'intensification des chutes l'après-midi et en soirée. Un départ peut également être occasionné par une surcharge due au fort vent. Avalanches de taille petite à moyenne (taille 1 à 2) généralement, une rare grande (taille 3) n'est pas exclue dans une zone d'accumulation par le vent. Autres : enneigement rendu très irrégulier par le vent violent à tout altitude.
Qualité : Enneigement déficitaire pour la saison. A la nivôse du col Agnel (2630 m), on mesurait 24 cm de neige le 21 décembre au matin. Une valeur d'enneigement aussi faible n'est rencontrée qu'une année sur quatre en moyenne à cet endroit à cette période, sur 31 années de mesures. Limite d'enneigement skiable : rarement sous 1800 m dans les pentes herbeuses en ubacs, 2100/2200 en adrets avec précaution, sous-couche irrégulière et faible en dessous de ces altitudes. Les cailloux sont peu enfouis près des crêtes et les sous-bois peu enneigés. État de la neige de surface : dimanche en journée, les chutes de neige apportent entre 10 et 20 cm de neige fraîche dès 1500/1800 m. Cette neige se dépose de manière très hétérogène en raison du fort vent, créant ainsi des zones d'accumulation importante mais aussi des zones dégarnies notamment sur certaines crêtes et sommets. Le vent a tendance à durcir fortement la neige, mais celle-ci peut être poudreuse dans certaines combes bien abritées.