Sommet : Pic Coolidge (3775 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1900 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 5.4 E4
Pente : 50°/300m ; 40-45°/400m

En hiver, la route est fermée à Pelvoux (les Claux), avant le tunnel (1265m).
Au printemps, la route est d'abord ouverte jusqu'à Ailefroide (1540m), puis jusqu'au Pont du Ban (1845m) avant d'être déneigée jusqu'au Pré de Mme Carle.

Piolet-marteau pour retaper les pitons ; pitons au cas où + broche pour lunule ; 2 piolets techniques pour la désescalade ; crampons.

Bel itinéraire dans une face mythique ! Vous prendrez plaisir à tracer des courbes dans la pente principale. Le tracé évolue à gauche de la voie bonatti de 1955 et à droite de la descente de Chantriaux de l'année 80.
Plus facile à vue en terme de montée, mais demande quelques capacités techniques obligatoires (déchaussage, désescalade mixte, rappel). Le seul échappatoire une fois au sommet est de rebrousser chemin par le couloir sud-est (qui risque d'être fort transformé...).

1. Couloir Chantriaux (ski 5.3, Nord-Est)
Le 08 juin 1980 par Gérard Chantriaux et Francis Cortial. Sous l'épaisse corniche, quelques virages après le départ, une partie mixte est difficile à s'enneiger. Un rappel de 25m est nécessaire (becquet).


Valable jusqu'au 26.02 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : superficiels dans la neige récente. Rares plaques dures épaisses en ubacs d'altitude
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : superficiels dans la neige récente. Rares plaques dures épaisses en ubacs d'altitude
Stabilité : EN ALTITUDE : NOUVELLES PLAQUES SUPERFICIELLES + EN UBACS RARES GRANDES PLAQUES Déclenchements provoqués : - Au-dessus de 2200/2400 m, nouvelles plaques superficielles. Possiblement en toutes orientations, elles sont faciles à déclencher. Ces petites instabilités se sont formées pendant les faibles chutes ventées de sud-ouest à ouest de mardi, puis avec le transport par le vent de nord dès la nuit de mardi à mercredi. - Rares structures de plaque dure, difficilement déclenchables, dans les orientations nord-ouest, nord et nord-est au-dessus de 2400/2500 m. Elles reposent sur une couche fragile enfouie à la base du manteau neigeux, difficilement détectable de la surface. Les endroits les plus propices à leur déclenchement restent les ruptures de pentes, et les zones de transition entre secteurs peu enneigés et plus enneigés, surtout loin des crêtes. En cas de déclenchement, non exclu à distance par un groupe de skieurs, cassure potentiellement épaisse et de grande ampleur, engendrant des avalanches de taille moyenne (taille 2), très rarement grande (taille 3). Dans les ubacs sous 2400 m ou dans les adrets, déclenchement peu probable grâce à la présence de croûtes suffisamment épaisses dans le manteau neigeux Départs spontanés : peu probables.
Qualité : Enneigement proche des normales en altitude (au-dessus de 2000 m), déficitaire à très déficitaire plus bas, en vallée il est largement absent en dessous de 1500 m. Données observées ce 26 février : 166 cm à la nivôse des Écrins à 2970 m, 131 cm à Monêtier à 2190 m, 77 cm à Puy-Saint-Vincent à 1680 m. Limite d'enneigement skiable : vers 1400/1500 m en ubacs, plutôt 2000 m en adrets, en terrain herbeux peu pentu. État de la neige de surface : quelques cm de neige fraiche, au mieux 5 à 10 cm, sur un manteau hétérogène, crouté en adrets jusque 2600/2800 m environ, en ubacs jusqu'au moins 2000/2200 m, au-dessus souvent dur/dense travaillé par le vent ou encore d'aspect poudreux dans de rares combes de haute altitude.