Sommet : Cime de la Condamine (2940 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1300 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.1 E2
Pente : 35°
Du large dôme sommital de la Condamine descendre SE. Au environ de 2800 m soit prendre à gauche une large combe évidente qui rejoint plus bas la combe de Fond de Closis et l'itinéraire de montée soit passer un ressaut et descendre plus sud en direction du col de Vallouise du vallon du Peyre du Fey pour rejoindre ensuite, direction E, le col de la Trancoulette. Si la nivologie le permet depuis la côte 2700 on peut couper au plus haut et gagner par gravité le col de la Trancoulette sans pousser sur les bâtons.
Du col de la Trancoulette on pourra remonter quelques mètres pour rejoindre la crête du dos d'Ane et descendre les belles pentes du Ravin du clos des Souches et retrouver l'itinéraire de montée au pont 1907m juste à l'amont du hameau des Combes.
Réserve naturelle régionale des Partias, chiens en laisse uniquement.
1. couloir dérobé (1450 m, ski 5.2, NW)
Suivre l'itinéraire classique jusqu'au sommet.nUne partie du couloir envisagé, en particulier l'entrée via les banquettes de neige, est visible à droite sur les 200 derniers mètres de monté, sur la crête de Coste Groselière.nL'entrée à vue est délicate, le risque de plaque/neige béton bien présent. On surplombe 300m de face.nDescendre 50m (tout droit puis de gauche à droite) jusque trouver les banquettes évidentes qui mènent au couloir, ne pas hésiter à s'éloigner de la falaise (que l'on suit main droite) pour passer un premier ressaut. Ensuite deux étroites raides (60°?) nous déposent au pied du couloir.nLa suite évidente, entre 40 et 45°, la fin se resserre et se raidit sur 40m.nOn retrouvera la voiture en remontant de 200m le versant Ouest de Pt 2737 de Coste Groselière.nSe laisser glisser heureux jusqu'à la voiture...nnIl serait logique de partir de Chambran, on passe ainsi sous le couloir qu'on aura pu repérer à la monté, sous réserve que la route soit ouverte...
Valable jusqu'au 25.04 en soirée
Au-dessus de 2400m risque limité, plus bas risque faible.
Risque Accidentel : instabilités résiduelles dans la neige récente
Risque Naturel : plutôt superficiels, en neige humide
Résumé : Départs spontanés : plutôt superficiels, en neige humide Déclenchements skieurs : instabilités résiduelles dans la neige récente
Stabilité : INSTABILITÉS RÉSIDUELLES EN ALTITUDE, QUI GARDE DES CONDITIONS HIVERNALES DEPARTS SPONTANES : Peu d'activité naturelle attendue. Tout au plus de rares départs de neige humide de taille 1 sur les secteurs récemment enneigés, en départs ponctuels près des rochers DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Les plaques formées lors des chutes ventées de dimanche et lundi peuvent encore persister en altitude, au delà de 2200/2400 m, notamment sur la partie nord du massif ou en bordure de l'Italie. Ces instabilités plutôt présentes à proximité des crêtes d'altitude peuvent encore être sensibles au passage d’un seul skieur mais ne génèrent que de modestes volumes de neige. Plus bas que 2200/2400 m, les chutes de neige ont été plus faibles et moins ventées et le manteau neigeux est bien stable.
Qualité : L'enneigement skiable débute entre 1800 et 2200 m selon les versants (conformément à la période), localement 1600/1700 m en cœur de massif, et devient rapidement excédentaire en altitude. A la nivôse des Écrins, 3m62 au sol ce 24 avril, c'est la 2ème valeur la plus élevée pour un 24 avril sur 30 années de mesures. Jeudi matin, neige dure et bien regelée, souvent colorée par les poussières désertiques sahariennes, encore recouverte en altitude par une couche irrégulière de neige récente ventée. En journée, humidification plus nette au soleil avec le redoux de la masse d'air et le vent plus faible. Présence de vieilles mais imposantes corniches en altitude et de fréquents dépôts de neige en blocs regelés, stigmates des crues avalancheuses de neige humide de la mi-avril.