Roche de la Gardette, Couloir Goulotté (Ecrins)

C'est dans un cadre calcaire vertigineux que le "Couloir Goulotté" prend tout son charme. Une variété de terrains et d'obstacles font de cet itinéraire une bien chouette sortie. Il faudra avoir de bonne conditions d'enneigement pour ne pas trop "racler". Dry-skiing conseillé. Le ressaut principal se désescalade facilement.

3 rétrécissements goulottés sont présents.

Un bon 5.1, un 5.2 correct ou un petit 5.3, la cotation n'est qu'un chiffre, par contre la technique requise pour ce genre d'ascension et de descente reste important. Attention donc, ce n'est pas débonnaire.

1. Variante (1200 m, ski 5.1, SE)

Avant de s"engager dans le système de goulotte après avoir gravi la pente sud-sud-est, repérer une rampe à gauche. Remonter cette rampe assez étroite au début. On arrive ensuite sur une pente plus large que l'on remonte dans l'axe. Passer au mieux entre les différents verrous rocheux. Partir sur le droite ensuite pour récupérer l'itinéraire original au dessus du ressaut mixte.
La difficulté est légèrement inférieur et cela permet de tout faire skis aux pieds.

Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.

Risque Accidentel : nombreuses plaques friables ou plus dures, en place et en formation

Risque Naturel : en neige fraîche

Résumé : Départs spontanés : en neige fraîche Déclenchements skieurs : nombreuses plaques friables ou plus dures, en place et en formation

Stabilité : NOMBREUSES INSTABILITÉS FACILES A DÉCLENCHER Déclenchements provoqués : au dessus de 2200 m environ, de nouvelles instabilités peu épaisses se créent avec les chutes de la nuit et en journée. Le vent de secteur ouest favorise la formation de plaques, par transport pendant les chutes puis ensuite en journée. Ces nouvelles instabilités se rajoutent à celles déjà formées ces derniers jours lors des précédents épisodes perturbés. Ces instabilités sont faciles à déclencher, elles sont présentes en tous secteurs, mais plus fréquentes à proximités des crêtes et ruptures de pentes où la neige récente a été transportée par le vent. Elles peuvent être d'aspect poudreux ou provoquer des cassures linéaires dans les secteurs plus ventés. Elles sont généralement d'épaisseur limitée, occasionnant en cas de rupture des avalanches de taille 1, parfois 2. (cassures typiques 10 à 30 cm) Une rare avalanche de taille 3 (cassure supérieure à 50 cm) reste possible en cas de sollicitation d'ancienne couche fragile persistante enfouie plus en profondeur, présente surtout en versants nord. Elles sont généralement plus difficiles à déclencher, par la présence fréquente d'une croute entre la couche fragile et la neige fraîche de surface, mais un déclenchement à distance est toutefois possible. Sous 2000/2200 m, la neige a été moins travaillée par le vent, limitant la formation de plaques, et celles existantes sont de plus faibles épaisseur. Les quelques instabilités présentes sont en outre plus difficiles à déclencher, la neige récente ayant été humidifiée par le redoux de mercredi. Départs spontanés : pendant les chutes de neige, quelques départs ponctuels de neige fraiche en pentes raides. De rares départs linéaires sont également possibles dans les zones d'accumulation par transport de neige par le vent d'ouest. Avalanches généralement de taille 1, à rarement 2.

Qualité : Enneigement en amélioration mais globalement déficitaire pour un début janvier, plus proche des moyennes vers la Savoie. Limite d'enneigement skiable : vers 1400 m en ubacs, plutôt 2000 m en adrets. L'enneigement est en nette amélioration au dessus de 1800/2000 m. État de la neige de surface : jeudi, au dessus de 2000/2200 m, la neige fraîche se rajoute à la neige récente tombée ces derniers jours, restée souvent froide et légère, mais parfois densifiée dans les zones exposées au vent. En dessous de 2000/2200 m, elle tombe sur de la neige déjà humidifiée par la pluie ou le redoux de mercredi, et n'ayant que peu regelé dans la nuit de mercredi à jeudi. Ces différentes couches de neige reposent souvent sur une croute dure de quelques cm d'épaisseur, présente jusqu'à 2400/2500 m, voire parfois plus haut.