Sommet : Roche de Jabel (3570 m)
Orientation : N
Dénivelé : 2000 m.
Difficulté de montée : AD+
Difficulté ski : 5.3 E4
Pente : 45°-55°/270m, dryski
Remonter alors le célèbre couloir Davin, que l'on quitte au 3/4 sur la droite, pour rejoindre le Glacier du Casset. L'attaque de la Pente de Droite se fait plus haute que les deux itinéraires de gauche (3300m env). Remonter le cône de neige puis passer deux ressauts (1er à 70°, second 60° souvent peu enneigé, mixte). La seconde moitié est moins raide. Atteindre le sommet de la pointe 3565. Le départ à ski est aisé, un virage en face sud avant de plonger en face nord pour aller retrouver l'itinéraire de montée après quelques virages. Dans le bas éviter les deux ressauts (sauf si très bon enneigement) par des passages mixtes toujours vers la droite.
La Voie Centrale possède des sections qui chauffent beaucoup car le soleil tape dés le matin (en juin). A prendre en compte. La voie de droite reste plus à l'ombre.
1. Pente de Gauche (2000 m, ski 5.3, N)
50/55° sur 300m (cf auteurs), E4. Suivre l'accés général de la face Nord de Roche Jabel. Après être sorti du Davin, remonter la "rampe EST" évidente de Roche Jabel pour skier la pente en face Nord à Gauche du sommet. (Mitch Canak et Vincent Rovel, 2012).
2. Pente Centrale (2000 m, ski 5.3, N)
45-55° sur 300 mètres, 3 sections de dry ski, E4. Cotation montée : AD+. On devine une série de couloir provenant du sommet de Roche Jabel (en réalité c'est l'antécime Nord). Remonter ce système de couloirs entrecoupés de trois ressauts. Un au début (70°), un au milieu, un à la fin (mixte puis rochers faciles). A la toute fin, remonter au maximum du couloir final pour escalader les rochers faciles. On sort sur une crête avant d'atteindre l'antécime. Continuer jusqu'au sommet. La descente se fait du sommet d'abord en face Est puis en récupérant le couloir final par une écharpe de neige depuis la crête.
Valable jusqu'au 15.01 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : quelques plaques encore sensibles en altitude, parfois épaisses en versants froids
Risque Naturel : rares départs superficiels au soleil.
Résumé : Départs spontanés : rares départs superficiels au soleil. Déclenchements skieurs : quelques plaques encore sensibles en altitude, parfois épaisses en versants froids
Stabilité : PLAQUES ENCORE FACILEMENT DÉCLENCHABLES EN VERSANTS FROIDS D'ALTITUDE Déclenchements provoqués : on retrouve quelques plaques en cours de stabilisation au-dessus de 2200 m dans la neige récente, formées notamment sous l'effet du vent de Nord-Est. Présentes dans de nombreuses orientations, parfois loin des crêtes, elles sont souvent d'aspect dur bien identifiables dans les zones d'accumulations par le vent. Un skieur peut parfois déclencher ces instabilités générant des avalanches de taille moyenne, rarement grande dans les zones de forte accumulation par le vent. En versant Ouest, Nord et Est plutôt abrités du vent, un skieur peut encore solliciter des sous-couches fragiles enfouies, générant, parfois à distance, des avalanches particulièrement larges (plusieurs centaines de mètres) et de grande taille (taille 3). En dessous de 2000/2200 m, plaques plus minces et plus difficiles à déclencher. En large versant sud, le manteau neigeux est un peu plus sain en dehors des accumulations de neige ventée, la couche récente s'est densifiée au soleil et le risque de déclenchement est plus faible. Départs spontanés : Rares départs possibles en neige humide en pente raide ensoleillé, notamment à proximité des rochers. Taille petite à moyenne.
Qualité : Enneigement proche des normales pour un mois de janvier. L'épaisseur de neige est de 159 cm à la nivôse des Ecrins à 2970 m ce 13 janvier. Limite d'enneigement skiable : vers 1400 m en ubacs et 1600 m en adrets sur pente herbeuse. État de la neige de surface : on trouve dans les secteurs bien abrités du vent de la neige récente meuble, rapidement épaisse (une trentaine de cm) au-dessus de 1800/2000 m. Elle a souvent été densifiée, cartonnée ou durcie par vent de nord-est dans les secteurs exposés. Présence d'une croûte en versants raides bien ensoleillés, s'humidifiant sous 2500/2700 m en cours de journée avec la hausse des températures.