Sommet : Pointe de Chanteloube (3161 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1560 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.3 E2
Pente : 40° de moyenne, 45° sur 150m, court passage à 50°
1 km environ après avoir passé la cabane de Jas Lacroix 1946m, prendre main droite, le ruisseau de Chanteloube vers l'W.
Monter ce ruisseau jusqu'au bout, en empruntant un goulet (invisible depuis le bas du ruisseau) qui aboutit vers 2400m sur le glacier de Chanteloube.
Gravir, vers le SW, les belles pentes du glacier de Chanteloube, en direction d'abord du col du Loup de Champoléon. Puis, vers 2750m, s'orienter vers le S pour attaquer la pente N NE sommitale.(40° à 45°, court passage à 50° selon l'enneigement)
Rejoindre ensuite, vers 3020m, main G, l'épaule Est aérienne. De cette épaule E assez exposée, on atteint facilement le sommet à ski.
Retour par le même itinéraire.
Belle ambiance sur la sortie de cette course.
Nécessité d'une bonne visibilité pour cette course,les passages du goulet et de l'épaule sommitale ne sont pas visibles du bas.
Le glacier de Chanteloube est suspendu sur de nombreuses barres et une erreur d'itinéraire n'est pas permise.
Valable jusqu'au 05.12 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : plaques peu épaisses en altitude
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques peu épaisses en altitude
Stabilité : NOUVELLES PLAQUES PEU ÉPAISSES EN FORMATION DANS LA NEIGE VENTÉE Déclenchements provoqués : plaques rarement épaisses en altitude. Situées même loin des crêtes, ces instabilités superficielles sont présentes plus haut que 2400 m environ, dans les zones d'accumulation sous le vent de nord à nord-est qui atteint son pic d'intensité en nuit de mercredi à jeudi. Elles sont facilement déclenchables par un seul skieur mais restent généralement peu épaisses (taille 1). Plus haut que 2800 m, on trouve toujours, dans de rares pentes d'un large secteur nord, ou à de plus larges orientations au-dessus de 3100/3200 m, des structures de plaques dures plus épaisses. Leur déclenchement par un seul skieur est plus difficile et elles sont plus localisées, en raison de l'irrégularité de la sous-couche fragile, mais elles peuvent parfois mobiliser de plus importants volumes de neige (taille 2, exceptionnellement 3 au-dessus de 3100/3200 m). Départs spontanés : peu probables.
Qualité : Enneigement déficitaire et faible pour la saison sous 2800 m, un peu meilleur au-dessus. A la nivôse des Ecrins à 2970 m d'altitude, on trouve 71 cm de neige ce 4 décembre, une valeur aussi basse n'est observée en moyenne que 2 années sur 5. Limite d'enneigement skiable : à partir de 1700/1800 m avec précautions en ubacs, obstacles peu enfouis. État de la neige de surface : Au-dessous de 2100 m : neige croûtée, ne s'humidifiant guère en journée. Au-dessus, la petite couche de neige fraîche tombée lundi soir a été travaillée ou balayée par le fort vent de nord-nord-est, mettant souvent à nu l'ancienne croûte. Plus haut que 2400/2500 m, neige restée sèche, mais rarement d'aspect poudreux. Crêtes et sommets souvent pelés.