Pic de Rochebrune, Couloir E de la pointe 3197m (Queyras - Alpes Cozie N)

Au col on retrouve l'itinéraire du couloir SW par lequel on peut atteindre le sommet Sud (3308m) du Pic de Rochebrune.
4.1 E1 si on s'arrête au col
4.2 E3 si on skie du sommet

1. Couloir NE entre le col de Péas et le point 3061 m (1100 m, ski 3.3, NE)

Suivre le même itinéraire que pour le couloir E mais remonter le premier couloir de la combe(évident, large en bas et de plus en plus étroit) qui débouche sur un petit col à l'altitude 3069 m (non marqué sur la carte). Constitue un joli lot de consolation si les conditions du couloirs E sont limites.

Indice de risque limité à l'ouest du massif, marqué à l'est.

Risque Accidentel : Sur le Haut Guil, nouvelles plaques en formation, faciles à déclencher. Sur le reste du massif, quelques plaques en altitude, d'autres en formation, faciles à déclencher.

Risque Naturel : Sur le Haut Guil, ponctuels, parfois en plaque en altitude. Sur le reste du massif, rares plaques en altitude

Résumé : Départs spontanés : Sur le Haut Guil, ponctuels, parfois en plaque en altitude. Sur le reste du massif, rares plaques en altitude Déclenchements skieurs : Sur le Haut Guil, nouvelles plaques en formation, faciles à déclencher. Sur le reste du massif, quelques plaques en altitude, d'autres en formation, faciles à déclencher.

Stabilité : INSTABILITÉ DEVENANT MARQUÉE DANS LA NEIGE FRAICHE EN ALTITUDE SUR LE HAUT GUIL Déclenchements provoqués : Sur le Haut Guil (Est du massif), nouvelles plaques en formation avec les chutes de neige ventée, se rajoutant aux quelques plaques en place en altitude dans la neige récente. Ces instabilités sont plus fréquentes et faciles à déclencher, parfois à distance, dans les orientations ouest / nord/ est (accumulation par le vent et/ou présence de couches fragiles persistantes). Elles sont aussi plus nombreuses dès 2100 m/2200, même loin des crêtes et ruptures de pente et parfois d’aspect poudreux. En cas de déclenchement, avalanches de taille petite à moyenne, plus rarement grande au-dessus de 2400 m surtout par forte surcharge (sur-avalanche par exemple). Sur le reste du massif (Ouest du massif), au-dessus de 2100/2200 m environ, quelques plaques en place dans la neige récente, d’autres en formation avec le vent. Ces instabilités sont présentes même loin des crêtes et ruptures de pente, plus fréquentes en orientation ouest / nord / est (accumulation par le vent et/ou présence de couches fragiles persistantes). Parfois d’aspect poudreux, ces instabilités peuvent être faciles à déclencher, avec déclenchement possible à distance. Avalanches de taille petite à moyenne, plus rarement grande au-dessus de 2400 m par forte surcharge (sur-avalanche par exemple). Départs spontanés : Sur le Haut Guil, départs ponctuels de neige fraîche, parfois en plaque, en pente raide d’altitude pendant les chutes ou par la surcharge due au vent. Avalanches de neige petite à moyenne. Sur le reste du massif, rares départs en plaque en pente raide d’altitude dans les orientations surtout ouest à nord avec le transport de la neige par le vent. Avalanches de taille petite à moyenne.

Qualité : L'enneigement est très déficitaire pour la saison. Hauteurs de neige mesurées : nivôse du col Agnel (2630 m) : 26 cm, Ceillac (1650 m) : 15 cm, Ristolas (1670 m) : 13 cm, Saint Véran (2000 m) : 9 cm, Brunissard (1820 m): 6 cm. Limite d'enneigement skiable vers 1700/1800 m en itinéraires bien ombragés de l'ouest du massif et le long de la frontière italienne. peu d'itinéraires sereinement skiables entre les deux. État de la neige de surface : sur le Haut Guil, neige fraiche, travaillée par le vent en altitude, sur fond humide ou regelé en dessous de 2100/2200 m environ. Sur le reste du massif, sous 2100/200 m neige humidifiée croutée. Au-dessus, neige récente souvent travaillée par le vent.