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Pale de Crabounouse, depuis le refuge Packe (Mont-Perdu - Gavarnie - Bigorre)
Massif : Mont-Perdu - Gavarnie - Bigorre
Sommet : Pale de Crabounouse (3021 m) Orientation : N
Dénivelé : 1000 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 2.3 E3
Pente : 30° maxi
Départ :
Barèges (chez Louisette) (1500 m) - Lourdes, Luz St Sauveur, Barèges, continuer vers Super Barèges et tourner à droite vers 1400 m peu avant d'arriver au parking de Tournaboup. La piste carossable est en général deneigée au moins juste que chez Louisette (départ du télésiège de la Piquette) et en fin de saison on peut continuer jusqu'au virage 1676 au pied de la montée au refuge
Itinéraire :
Le départ du refuge est la clef de la rando : il vaut mieux qu’il y ait peu ou pas de neige et qu’elle soit très stable. Du refuge Packe descendre au col Rabiet puis les premières pentes raides vers le sud-est jusqu’à la ligne de barres rocheuses vers 2350 m : exposition 3. Cette partie peut être skiée. Utiliser ensuite le sentier d’été pour rejoindre le collet entre les lacs Rabiet et Couyelat del Mey, au-dessus de la cabane de Rabiet.
De là, par quelques ressauts bien sentis, monter selon une ligne générale sud qui se rapproche petit à petit de la Crête de Crabounouse en passant au replat coté 2382, à la bosse 2545 pour venir longer la base de l’antécime 2915m (ne pas y monter sauf à passer une brèche aérienne pour poursuivre à toute crête). A la cote 2883, partir sud-ouest pour atteindre par des pentes adoucies le sommet du pic ou celui plus redressé du pic de Bugarret ou Estibère Bonne.
Descente par le même itinéraire (et remontée au refuge aussi ; attention à la stabilité de la neige, les pentes étant exposées plein sud).
Matériel :
Piolet + crampons + brin de corde
RemarquesMerci à Juann de Camptocamp de m'avoir instillé l'idée de cette rando dans ma petite caboche
Vu du Turon du Néouvielle, le Pale de Crabounouse entre le Pic Long et Gavarnie au fond© Skitour/NouFonts
Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Haute-Bigorre
Valable jusqu'au 26.11 en soirée
Rédigé le 25.11.25 à 16:00

Au-dessus de 1800m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Structues de plaques en zones abritées du vent de nord-ouest
Risque Naturel : Petits à moyens en général, surtout lors des chutes de neige.
Résumé : Départs spontanés : Petits à moyens en général, surtout lors des chutes de neige.
Déclenchements skieurs : Structues de plaques en zones abritées du vent de nord-ouest
Stabilité : Plaques plus facilement déclenchables en altitude
Déclenchements provoqués : Des plaques se situent dans les secteurs abrités du vent de nord-ouest, parfois loin des crêtes et cols, à cause du vent assez fort et de la neige légère facilement transportable. Elles peuvent être facilement déclenchables, en particulier au-dessus de 1800m où la neige fraîche est plus froide et peut plus facilement jouer le rôle de couche fragile temporaire, et donner lieu à des avalanches de taille moyenne en général, plus rarement grandes dans les zones d'accumulation en altitude. Plus bas, le déclenchement reste possible, mais par une sollicitation plus forte, et avec une propagation moins importante.
Départs spontanés : Principalement lors des chutes de neige dans la nuit de mardi à mercredi, des départs ponctuels peuvent donner de petites avalanches. Des déclenchements spontanés de plaques peuvent se produire sous l'effet des précipitations et du vent, donnant lieu à des avalanches moyennes, quelquefois grandes lorsqu'elles partent dune zone d'accumulation en altitude. L'activité diminue mercredi matin avec la fin des précipitations et l'affaiblissement du vent.
Qualité : Enneigement : L'aspect est hivernal dès 1200m, mais sans sous-couche sous 1800m. A partir de 1500m, l'épaisseur peut être suffisante mercredi matin pour chausser les skis sur les pentes herbeuses.
Qualité de la neige : En surface, on trouve une couche de 20cm de neige fraîche mercredi matin vers 1500m d'altitude, épaisseur augmentant avec l'altitude pour atteindre 50cm à 2000m en zones abritées. Par contre, elle est souvent travaillée par le vent de Nord à Nord-ouest en altitude devenant cartonnée en se rapprochant les cols et crêtes souvent pelés ou verglacés.