Sommet : Pic Jocelme (3457 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2150 m.
Difficulté de montée : AD
Difficulté ski : 3.3 E4
Pente : 45° sur 300m en montée, 35° sur 400 en descente
Une première descente en neige probablement dure, jusque 2900m et l'on remonte direction le col du Loup de Valgaudemard 3150m, on en descend le versant sud en restant plutôt à gauche le long de la falaise. Départ un peu raide en haut 40° sur 100m. Un replat suivi d'un épaulement à ne pas franchir et on plonge dans un couloir sud ouest qui se dédouble, les deux passent sans doute, l'orientale était en meilleur état. Bordée d'une falaise surplombante, il impressionne mais n'est pas raide et l'on poursuit le fond du vallon sans difficultés jusqu'à Entre les Aygues en passant par la cabane de Jas Lacroix.
Ensuite on remonte éventuellement au refuge des Bans pour poursuivre le plaisir...
La montée est alpine mais la descente est classique. La boucle en aller retour depuis le refuge des Bans est très payante car en fin de saison, la remontée au refuge peut se faire tard en journée et le sac est ainsi allégé.
Valable jusqu'au 05.12 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : plaques peu épaisses en altitude
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques peu épaisses en altitude
Stabilité : NOUVELLES PLAQUES PEU ÉPAISSES EN FORMATION DANS LA NEIGE VENTÉE Déclenchements provoqués : plaques rarement épaisses en altitude. Situées même loin des crêtes, ces instabilités superficielles sont présentes plus haut que 2400 m environ, dans les zones d'accumulation sous le vent de nord à nord-est qui atteint son pic d'intensité en nuit de mercredi à jeudi. Elles sont facilement déclenchables par un seul skieur mais restent généralement peu épaisses (taille 1). Plus haut que 2800 m, on trouve toujours, dans de rares pentes d'un large secteur nord, ou à de plus larges orientations au-dessus de 3100/3200 m, des structures de plaques dures plus épaisses. Leur déclenchement par un seul skieur est plus difficile et elles sont plus localisées, en raison de l'irrégularité de la sous-couche fragile, mais elles peuvent parfois mobiliser de plus importants volumes de neige (taille 2, exceptionnellement 3 au-dessus de 3100/3200 m). Départs spontanés : peu probables.
Qualité : Enneigement déficitaire et faible pour la saison sous 2800 m, un peu meilleur au-dessus. A la nivôse des Ecrins à 2970 m d'altitude, on trouve 71 cm de neige ce 4 décembre, une valeur aussi basse n'est observée en moyenne que 2 années sur 5. Limite d'enneigement skiable : à partir de 1700/1800 m avec précautions en ubacs, obstacles peu enfouis. État de la neige de surface : Au-dessous de 2100 m : neige croûtée, ne s'humidifiant guère en journée. Au-dessus, la petite couche de neige fraîche tombée lundi soir a été travaillée ou balayée par le fort vent de nord-nord-est, mettant souvent à nu l'ancienne croûte. Plus haut que 2400/2500 m, neige restée sèche, mais rarement d'aspect poudreux. Crêtes et sommets souvent pelés.